Groupe SUF Paris - St Philippe du Roule

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LOGO MINIS ENJ.svg    En France, ce groupe fait partie d'un des dix mouvements pratiquant officiellement l'accueil de scoutisme.
Saint Philippe du Roule
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Groupe mixte

Fondation : 1927
Fondateurs :
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Chef(s) actuel(s) :
Coordonnées
Adresse : Paris 8e
Téléphone :
E-mail :
[mailto: ]
Site web :
http://www.27paris.net
Unités
  • Ronde 27e
  • Meute 27e
  • Troupe 27e
  • Compagnie 27e
  • Clan 27e
  • Feu 27e

48° 52' 22.84" N, 2° 18' 37.04" E




Histoire

La troupe 27e Paris a été fondée en 1927 au sein des Scouts de France. Elle se développe rapidement, en 1933, la troupe entre dans le local qu'elle occupe toujours aujourd'hui, au 2 rue de la Baume, face à l'église.

Après guerre quand Michel Menu lance les raider-scout en 1949, la 27e se lance pleinement dans l'aventure. La troupe avait déjà manifesté un dynamisme certain puisqu'elle s'était dédoublé en 1949 pour fonder la 222e Paris. Elle est investie 18e troupe raider le 11 juin 1950 aux Invalides, plusieurs garçons reçoivent leurs ailes à ce moment-là. S'en suivent des années très dynamiques, si le béret est déposé lors du point zéro de 1956-1957, il est repris cette même année et la troupe se dédouble encore pour fonder la 227e Paris.

Quand la réforme pionniers-rangers est adoptée par l'association, la 27 l'applique. Elle s'associe à cette époque à la 12e Paris en perte de vitesse. Constatant une érosion des effectifs, elle revient en 1978 à la pédagogie unitaire tout en restant chez les Scouts de France. En 1979, la troupe adopte l'uniforme beige. En 1984, la rupture avec les Scouts de France est consommée. Interdits de camper, la troupe rejoint les Scouts Unitaires de France. Dans son sillage, elle entraîne d'autres troupes parisiennes, notamment la 12e Bayart.

Premier camp de St Philippe du Roule

Depuis septembre 2004, le groupe a pour aumônier un ancien chartiste passionné par le scoutisme qui s'est mis à retracer son histoire par le biais de celle de chaque unité.

«  Eh bien… Il a trente-trois ans, il est parisien (mais pas de Paris 8, je sais, je sais… nul n’est parfait !) et il est dominicain au couvent de l’Annonciation, faubourg Saint-Honoré.

À l’origine, il y avait un garçon que ses parents ont mis aux louveteaux parce que, je crois, un couple de leurs amis étaient chefs de groupe. Puis une carrière scoute bien ordonnée, riche en aventures peu ordinaires, jusqu’au grade glorieux de CP. Mais là, j’ai claqué la porte : ras-le-bol du scoutisme. Ce n’est que plus tard que j’ai redécouvert les scouts, après avoir renouvelé ma foi aux JMJ de Czestochowa. Assistant à la 194e Paris, dans le VIIe (toujours pas à Paris 8, je sais…), puis chef de clan et enfin membre de l’équipe nationale Route : des années formidables, des amis pour la vie. Je ne crois pas devoir ma vocation au scoutisme. Mais je sais que je dois au Départ routier une certaine façon de voir ma vocation : la simplicité, le sourire, le goût de l’aventure et de l’amitié. C’est sans regret que j’ai quitté mon métier pour prendre le chemin de l’aventure, et de l’aventure avec le Seigneur. Je ne savais pas trop où j’allais, mais je ne l’ai pas regretté !

J’ai choisi, ou plutôt, le Seigneur m’a conduit vers les Dominicains. Cet ordre religieux très ancien a pour but de donner l’Évangile aux hommes par la prédication, l’intelligence et la joie de vivre; pour moyens la pauvreté, la franchise et la vie fraternelle.

Clin d’œil du Seigneur : il y a une vieille complicité entre le scoutisme et les Dominicains, et mon couvent a été celui de trois aumôniers généraux des Scouts de France !

Le mouvement m’a donc rattrapé, et j’ai eu la joie d’être l’aumônier de la 3e Lille, un grand groupe à deux troupes et deux compagnies; d’accompagner des CEP et, depuis peu, les Patrouilles libres; et maintenant, la 27e Paris. C’est pour moi une façon de rendre aux SUF tout ce qu’ils m’ont donné, et aussi de conserver, dans une vie bien sérieuse, l’esprit d’enfance qui manque tant à ce monde.

Mon métier était celui d’historien et d’administrateur, même si quelques légendes racontent que j’aurais travaillé dans l’espionnage militaire… (mais chut !) Il y a longtemps que j’ai constaté à quel point les SUF et les scouts en général ignorent leur passé, les hauts faits des anciens, les heures glorieuses ou douloureuses du scoutisme. C’est pourquoi, avec l’aide de quelques chercheurs, j’ai entamé une histoire du scoutisme. Non pas des théories : elle est déjà faite en partie; mais des scouts « pour de vrai ».

Et comme j’ai le grand bonheur d’être aumônier de la célébrissime 27e Paris, c’est par Paris que j’ai commencé ! L’histoire scoute de Paris est passionnante. Dans les années 1940 et 1950, la ville devait être remplie de scouts et les trains de banlieue pris d’assaut par les culottes courtes tous les samedis…

Que cette histoire magnifique nous incite à aller de l’avant, à créer de nouvelles troupes, à offrir à de plus en plus de garçons et de filles de Paris et d’ailleurs la chance du scoutisme, pour eux, pour l’Église et pour le Christ !  »

L'aumônier de la 27e Paris : Le frère Y.Combeau.


Troupe

La troupe 27e Paris comprend cinq patrouilles :

Le chef de troupe est Grégoire Bouet.


Voir aussi