« Groupe SGDF Paris Saint Jean de Montmartre (Paris 18e) » : différence entre les versions

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Ce groupe est historiquement connu comme étant la '''31{{e}} Paris groupe Saint-Jean de Montmartre'''. Ce groupe a fermé et ré-ouvert au court du temps.


'''Le groupe Saint-Jean de Montmartre''' des [[Scouts et guides de France]] rassemble environ 30 scouts :
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==Historique du groupe==
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Le groupe 31{{e}} Paris Saint Jean de Montmartre existait avant 1926 et fait alors partie de la province Saint-Denis. La troupe a été investie en 1926<ref>Date figurant en 1950 sur l'étendard, visible sur un film du camp de Savoie 1950 de la 31{{e}} Paris (archives [[Jean Benquet]], ancien du groupe)</ref>.


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Pour éviter une concurrence de recrutement entres ces troupes, l'aumônier, l’abbé Collas, va signer le 11 avril 1928 une convention avec les trois paroisses, Saint-Jean-de-Montmartre, Saint-Pierre-de-Montmartre et Notre-Dame-de-Clignancourt, engageant à ne prendre que des garçons extérieurs à ces paroisses<ref name=":0" />. 


{{Portail groupes}}
Le groupe possède aussi un clan, le clan (« Sacré-Cœur »), mais créé en 1928 en même temps que la 48{{e}} il s’installerai dès sa création au Sacré-Cœur. Il possède en 1928 deux « patrouilles », celle qui, constituée de routiers de la 31{{e}}, s’occupe de la 48{{e}} naissante, et une « patrouille » de routiers de la 1{{re}} Bondy qui s’occupent des routiers de Bobigny et Pavillons-sous-Bois<ref name=":0" />.
 
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Les chefs font partis d'un réseau de la résistance, mais il n'y ont pas entrainé les scouts qui ne l'apprendront qu'à la Libération<ref>Témoignage de [[Jean Benquet]] : [[Jean Benquet]] avait rejoint la troupe début 1940, il en sera chef de troupe en 1948, puis chef de groupe et se maria en 1954 avec une des cheftaine de meute, Marie-Madeleine Magro. Il sera par la suite chef de groupes marin et mena un combat pour la sécurité des bateaux, pour lequel il est resté connu dans l'histoire du scoutisme marin des Scouts de France</ref>.
 
===Après Guerre===
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===La troupe Raider===
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==Les chefs/cheftaines==
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Dernière version du 11 octobre 2023 à 15:27

LOGO MINIS ENJ.svg    En France, ce groupe fait partie d'un des dix mouvements pratiquant officiellement l'accueil de scoutisme.
Saint-Jean de Montmartre
Icon scout and guide.svg
Groupe mixte

Fondation : 2018 (réouverture)
Fondateurs :
Fermeture : {{{fermeture}}}
Chef(s) actuel(s) :
Coordonnées
Adresse : Paris 18e
Téléphone : 06 31 42 15 97
E-mail :
sgdf.saintjean@gmail.com
Site web :
https://sites.sgdf.fr/saint-jean-de-montmartre-paris-18/
Unités
  • Louveteaux-Jeannettes
  • Scouts-Guides
  • Compagnons

48° 53' 4.16" N, 22° 20' 16.41" E



Ce groupe est historiquement connu comme étant la 31e Paris groupe Saint-Jean de Montmartre. Ce groupe a fermé et ré-ouvert au court du temps.

Actuellement[modifier | modifier le wikicode]

Le groupe Saint-Jean de Montmartre des Scouts et guides de France ré-ouvre en 2018 et rassemble environ 30 scouts :

Il est rattaché à la paroisse Saint-Jean de Montmartre.

Historique du groupe[modifier | modifier le wikicode]

Avant la 2e Guerre[modifier | modifier le wikicode]

Le groupe 31e Paris Saint Jean de Montmartre existait avant 1926 et fait alors partie de la province Saint-Denis. La troupe a été investie en 1926[1].

Le groupe 31e est à l'origine de plusieurs groupes de Paris crée par son chef René Audic, très actif (aussi chef de la 47e), qui crée la 45e, la 48e[2] et la 75e Paris[3].

Pour éviter une concurrence de recrutement entres ces troupes, l'aumônier, l’abbé Collas, va signer le 11 avril 1928 une convention avec les trois paroisses, Saint-Jean-de-Montmartre, Saint-Pierre-de-Montmartre et Notre-Dame-de-Clignancourt, engageant à ne prendre que des garçons extérieurs à ces paroisses[2].

Le groupe possède aussi un clan, le clan (« Sacré-Cœur »), mais créé en 1928 en même temps que la 48e il s’installerai dès sa création au Sacré-Cœur. Il possède en 1928 deux « patrouilles », celle qui, constituée de routiers de la 31e, s’occupe de la 48e naissante, et une « patrouille » de routiers de la 1re Bondy qui s’occupent des routiers de Bobigny et Pavillons-sous-Bois[2].

Le groupe éditait un bulletin "Les Scouts de saint-Jean"[4]

Pendant la 2e Guerre[modifier | modifier le wikicode]

Le 28 août 1940, les Allemands interdisent le scoutisme en zone occupée, la troupe passe alors dans la clandestinité et continue ses activités en cachette. Des weekends sont organisé en forêt de Nogent-le-Rotrou : pour tromper la surveillance Allemande, les scouts s'y rendaient séparément par différents moyens (train, vélo, etc.) et se regroupaient au cœur de la forêt, peu fréquentée par les Allemands.

Les chefs font partis d'un réseau de la résistance, mais il n'y ont pas entrainé les scouts qui ne l'apprendront qu'à la Libération[5].

Après Guerre[modifier | modifier le wikicode]

L'article publié dans le journal de la jamborette 1953 dessin et texte de Jean Benquet

Le groupe se reconstitue en octobre 1944, la meute est remontée.

En 1951, la troupe se rend au Jamboree de 1951 à Bad Ischl, en Autriche.

En 1953 la patrouille du Lion participera à une Jamborette au Danemark. Ils s'y sont rendu avec une vielle Citroën C4 de 1929 avec laquelle il feront sensation à leur arrivée, compte tenu de l'âge de la voiture et de la distance parcourue avec. Ils y étaient les seuls représentants français[6].


La troupe Raider[modifier | modifier le wikicode]

En 1949, lors de son Cham, leur chef de troupe Jean Benquet rencontre Michel Menu qui l'a convaincu sur la pédagogie raiders[7]. La Haute patrouille de la troupe devient la 46e raider[8].

Les chefs/cheftaines[modifier | modifier le wikicode]

Tableau en construction

Chefs de groupe
1945-1952 ?
1952-1958 Jean Benquet

Tableau en construction

Chefs de troupe
1927-1928 René Audic
1944-1948 Fernand Sauvanaud
1948-1952 Jean Benquet

Tableau en construction

Les Akela
195--195- Marie-Claude Roltembourg ou Rottembourg
19??-19?? ?

Notes et références


  1. Date figurant en 1950 sur l'étendard, visible sur un film du camp de Savoie 1950 de la 31e Paris (archives Jean Benquet, ancien du groupe)
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Yves Combeau, « Troupe 48e Paris » sur LaToileScoute. Consulté le 29 mars 2023
  3. Histoire du groupe sur Troupe 35e Paris. Consulté le 29 mars 2023
  4. Le scoutisme en France, inventaire de la bibliographie et des sources, université de Montpellier III, 1997, 444 p..
  5. Témoignage de Jean Benquet : Jean Benquet avait rejoint la troupe début 1940, il en sera chef de troupe en 1948, puis chef de groupe et se maria en 1954 avec une des cheftaine de meute, Marie-Madeleine Magro. Il sera par la suite chef de groupes marin et mena un combat pour la sécurité des bateaux, pour lequel il est resté connu dans l'histoire du scoutisme marin des Scouts de France
  6. Archives de Jean Benquet
  7. Témoignage de Jean Benquet
  8. Liste des troupes raiders investies entre 1949 et 1965