Georges Tisserand

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Georges Tisserand
Georges Tisserand
15 septembre 1899 (Laval) · 3 avril 1980 (4e arrondissement de Lyon)

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité française

France.

Georges Tisserand, scout de la première heure, est dès 1922 du 1er Camp national des Scouts de France, il est alors scoutmestre de la 1re Compiègne. Il est ensuite commissaire de district de Beauvais puis assistant de la Province de Normandie. Badge de bois en 1928. Assistant du camp-école de Chamarande, il est membre de la commission de formation des chefs pour la branche éclaireurs[1]. Il est l'un des formateurs à l'hébertisme des jeunes chefs[2]. En 1933, il publie le livre En cours de Route, très populaire en France et au Canada francophone pour la formation des chefs de clan. L'ouvrage est notamment cité explicitement dans les statuts de la fédération des scouts au Canada français en 1935[3].

Cet officier assiste le Père Sevin pour créer le 1er cours d'aumôniers à Chamarande, en 1931. Il sera aussi Commissaire routier des Scouts de France avant guerre. En 1932, Georges Tisserand, capitaine dans l'armée à Versailles, crée avec Louis Liébard une route militaire[4].

Durant l'occupation, il est assistant du commissaire général à partir de novembre 1943.[réf. nécessaire] Il écrit les paroles du chant du Jamboree 1947.

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]


Notes et références


  1. Christian Guérin, Eclaireurs, scouts de France et ”Signe de piste” : histoire d’un système de représentations 1920-1964, Université Paris Nanterre, p. 100
  2. Jean-Michel Delaplace, « Nature et santé dans les propositions d’éducation physique et de sport durant l’Entre-deux-guerres. ». Consulté le 2023-01-19
  3. Pierre Savard, « Une jeunesse et son Église : les scouts-routiers : de la Crise à la Révolution tranquille », dans Les Cahiers des dix, n°53, p. 117–165 [lien DOI (page consultée le 18 juillet 2022)].
  4. Louis Liébard, le magicien lyonnais sur http://ekladata.com
  5. Cité explicitement dans les statuts de la fédération des scouts au Canada français en 1935, cf. Pierre Savard, « Une jeunesse et son Église : les scouts-routiers : de la Crise à la Révolution tranquille », dans Les Cahiers des dix, n°53, p. 117–165 [lien DOI (page consultée le 18 juillet 2022)].