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Après avoir créé une société de gymnastique et de préparation militaire "La Patriote Esteroise" <ref>Journal officiel du 27 septembre 1908</ref>, il fonde en [[1913]] la section des [[Éclaireurs de France]] de Douai. En septembre [[1914]], il met sa troupe à disposition de l'armée pour assurer, entre autres, le service d'estafettes. À l'arrivée des allemands, il détruit le matériel téléphonique et télégraphique de l'armée. Il maintient le service de sa troupe sous forme déguisée pendant l'occupation sous prétexte d'organiser des cours de dessins. Il s'évade de Douai et traverse les lignes ennemies pour revenir en zone non occupée en 1917.<ref>[[L'éclaireur de France]], n°73, décembre [[1921]].</ref> Il traverse à cette occasion le "fil de la mort" : un clôture électrique qui sépare la Belgique et les Pays-Bas.
Après avoir créé une société de gymnastique et de préparation militaire "La Patriote Esteroise" <ref>Journal officiel du 27 septembre 1908</ref>, il fonde en [[1913]] la section des [[Éclaireurs de France]] de Douai. En septembre [[1914]], il met sa troupe à disposition de l'armée pour assurer, entre autres, le service d'estafettes. À l'arrivée des allemands, il détruit le matériel téléphonique et télégraphique de l'armée. Il maintient le service de sa troupe sous forme déguisée pendant l'occupation sous prétexte d'organiser des cours de dessins. Il s'évade de Douai et traverse les lignes ennemies pour revenir en zone non occupée en 1917.<ref>[[L'éclaireur de France]], n°73, décembre [[1921]].</ref> Il traverse à cette occasion le "fil de la mort" : un clôture électrique qui sépare la Belgique et les Pays-Bas.


Organisateur de la fête indienne de Douai le [[18 juillet]] [[1920]] puis il est présent au camp de [[Francport]] en août. Il devient [[Commissaire]] régional la même année. Il est également membre du comité des [[Éclaireurs de la France dévastée]]. En [[1920]], Georges Lesecq entra au Comité Directeur<ref name="Chef23"/> {{référence nécessaire|où il parait avoir été de la tendance opposée aux activités paramilitaires}}.  
Organisateur de la fête indienne de Douai le [[18 juillet]] [[1920]], il est présent au camp de [[Francport]] en août. Il devient [[Commissaire]] régional la même année. Il est également membre du comité des [[Éclaireurs de la France dévastée]]. En [[1920]], Georges Lesecq entre au Comité Directeur des Éclaireurs de France<ref name="Chef23"/>.  


Le [[18 août]] [[1921]], c'est lui qui accueillera [[Baden-Powell]] au camp de Saint Pol.
Le [[18 août]] [[1921]], il accueille [[Baden-Powell]] au camp de Saint-Pol.





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Georges Lesecq
Photo Conservatoire du scoutisme JH Cardona
Photo Conservatoire du scoutisme JH Cardona
Membre du comité directeur des EDF

Personnalité éclaireurs de France

Éclaireurs de France.

Personnalité française

France.

Georges Lesecq, totémisé Vieux Héron des Flandres[1], est une personnalité des débuts du scoutisme des "Éclaireurs de France".

Après avoir créé une société de gymnastique et de préparation militaire "La Patriote Esteroise" [2], il fonde en 1913 la section des Éclaireurs de France de Douai. En septembre 1914, il met sa troupe à disposition de l'armée pour assurer, entre autres, le service d'estafettes. À l'arrivée des allemands, il détruit le matériel téléphonique et télégraphique de l'armée. Il maintient le service de sa troupe sous forme déguisée pendant l'occupation sous prétexte d'organiser des cours de dessins. Il s'évade de Douai et traverse les lignes ennemies pour revenir en zone non occupée en 1917.[3] Il traverse à cette occasion le "fil de la mort" : un clôture électrique qui sépare la Belgique et les Pays-Bas.

Organisateur de la fête indienne de Douai le 18 juillet 1920, il est présent au camp de Francport en août. Il devient Commissaire régional la même année. Il est également membre du comité des Éclaireurs de la France dévastée. En 1920, Georges Lesecq entre au Comité Directeur des Éclaireurs de France[1].

Le 18 août 1921, il accueille Baden-Powell au camp de Saint-Pol.


« La Visite de Sir Robert Baden-Powell aux Camps du Scoutisme français.

[...] Après s'être reposé, le Chef Scout partait à 6h44 pour Saint Pol, accompagné de MM. Barclay, Jessop et Marty. A Saint Pol, il fut reçu par M. Lefèvre-Dibon, Vice-Président des Éclaireurs de France, M. le Sous-Préfet de Saint Pol, et MM. Miller, Crawford, Loiseau, et Charpentier, représentant le Comité des Éclaireurs de la France Dévastée. Une automobile [...] le conduisit jusqu'à [leur] camp. Sir Robert était attendu par le Chef Lesecq, qui lui présenta ses assistants et principaux collaborateurs et lui fit rompre une branche de feuillage qui barrait l'entrée du camp.

Le Chief-Scout, guidé par le chef Lesecq visite les tentes.[4].

A peine le Chef Scout avait-il pénétré dans le camp qu'un scout costumé en indien se précipitait sur lui, mais, le reconnaissant il s'inclina devant lui et lui livra passage. Le camp paraissait désert, mais quand les visiteurs se furent engagés sur le chemin qui portait le nom de "Montée Baden-Powell", de tous les buissons environnants jaillirent les éclaireurs qui se rangèrent et firent une haie d'honneur en poussant des exclamations.

Sir Robert Baden-Powell visita minutieusement le camp dont il approuva pleinement la disposition et l'aménagement, appréciant les mille détails où se renouvelait l'originalité et le caractère bien français de ce camp des Éclaireurs de la France dévastée. [...]

Il félicita vivement les organisateurs, et remit en cette occasion la médaille du mérite au chef Lesecq.[...]

 »

Extrait de L'éclaireur de France, n°70, septembre 1921.


En 1924, il sera de nouveau candidat à l'élection du Comité Directeur qui devra se dérouler lors de l'assemblée général des 8 et 9 mars 1924. Voici comme il était présenté :

«  « Vieux Héron des Flandres », membres du C.D. depuis 1920, Commissaire Régional du Nord, Chef de la Troupe de Douai, a été l'animateur du mouvement E.d.F. dans les régions dévastées, a contribué au succès du camp de Francport en 1920 et a organisé celui de St-Pol en 1921. »

Extrait de la revue Le Chef, n°23, janvier 1924.



Notes et références


  1. 1,0 et 1,1 Le Chef, n°23, janvier 1924.
  2. Journal officiel du 27 septembre 1908
  3. L'éclaireur de France, n°73, décembre 1921.
  4. L'éclaireur de France, n°70, septembre 1921.