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Georges Gallienne ([[1871]]-[[1953]]) est pasteur méthodiste.
Georges Gallienne ([[1871]]-[[1953]]) est un pasteur méthodiste, fondateur de l'une des premières troupes d'éclaireurs en France.


En [[1909]], il est animateur dans '''la rue de l'Avre du quartier Grenelle''' à Paris d'un patronage appelé "'''école de gardes'''" dont l'objectif rattaché à la Mission populaire évangélique est de rechristianiser le monde ouvrier.
En [[1910]], il est nommé à la direction du Foyer de la Mission populaire évangélique de Grenelle, rue de l'Avre à Paris. Il s'y occupe notamment d'une école de garde (sorte de patronage) qui accueille une cinquantaine d'enfants d'ouvriers. C'est dans ce cadre qu'il se livre à l'une des premières expériences de scoutisme connue en France.


Il propose donc aux jeunes apprentis des activités développant leurs qualités spirituelles, morales, civiques ou sportives. Ils avaient entendu parler des méthodes novatrices de [[Lord Robert BADEN-POWELL|BP]] et il le contacte dès [[1909]].
Gallienne avait pu observer les démonstration d'une troupe de boy-scouts anglais au cours de l'été 1910. Il a vraisemblablement entretenu une correspondance avec [[Lord Robert BADEN-POWELL|BP]] et il le contacte dès [[1909]].
 
Dans un premier temps, l'application du scoutisme aux enfants de Grenelle se limite à la fabrication d'une pompe à incendie, à un entrainement de pompier et à des exercices physique. Pour tout uniforme ils ne portent qu'un béret basque. Mais la méthode se précisera peu à peu.
 
Au printemps 1911, Gallienne apporte son soutien aux Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) qui cherchent à transformer leurs sections cadettes en troupe d'éclaireurs. A la même époque, il est en relation avec diverses personnalités qui cherchent à fonder un mouvement de scoutisme à l'échelle nationale.
 
Au moment où éclatent les conflits entre Pierre de Coubertin et Nicolas Benoit, il choisit de suivre ce dernier. Gallienne participe alors à la fondation des Éclaireurs de France, dont il sera Vice-Président dans l'entre-deux-guerres.


Suite à ces lettres, Georges Galienne incite '''René Terrier''' des '''Unions Chrétiennes des Jeunes Gens''' (UCJG) à publier un article sur le scoutisme d'outre-manche dans la revue ''Espérance''.


Georges Galienne rencontre enfin [[Lord Robert BADEN-POWELL|BP]] à Guernesey et crée peu de temps après une troupe de pompiers-secouristes s'inspirant ''aléatoirement'' des méthodes britanniques.


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Version du 5 novembre 2009 à 17:54

Georges Gallienne
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1871 · 1953

Spirituel

Spirituel.

Fondateur

Fondateur.
Éclaireurs de France Éclaireurs de France

Personnalité française

France.

Georges Gallienne (1871-1953) est un pasteur méthodiste, fondateur de l'une des premières troupes d'éclaireurs en France.

En 1910, il est nommé à la direction du Foyer de la Mission populaire évangélique de Grenelle, rue de l'Avre à Paris. Il s'y occupe notamment d'une école de garde (sorte de patronage) qui accueille une cinquantaine d'enfants d'ouvriers. C'est dans ce cadre qu'il se livre à l'une des premières expériences de scoutisme connue en France.

Gallienne avait pu observer les démonstration d'une troupe de boy-scouts anglais au cours de l'été 1910. Il a vraisemblablement entretenu une correspondance avec BP et il le contacte dès 1909.

Dans un premier temps, l'application du scoutisme aux enfants de Grenelle se limite à la fabrication d'une pompe à incendie, à un entrainement de pompier et à des exercices physique. Pour tout uniforme ils ne portent qu'un béret basque. Mais la méthode se précisera peu à peu.

Au printemps 1911, Gallienne apporte son soutien aux Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) qui cherchent à transformer leurs sections cadettes en troupe d'éclaireurs. A la même époque, il est en relation avec diverses personnalités qui cherchent à fonder un mouvement de scoutisme à l'échelle nationale.

Au moment où éclatent les conflits entre Pierre de Coubertin et Nicolas Benoit, il choisit de suivre ce dernier. Gallienne participe alors à la fondation des Éclaireurs de France, dont il sera Vice-Président dans l'entre-deux-guerres.