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En [[1910]], il est nommé à la direction du Foyer de la Mission populaire évangélique de Grenelle, rue de l'Avre à Paris. Il s'y occupe notamment d'une école de garde (sorte de patronage) qui accueille une cinquantaine d'enfants d'ouvriers. C'est dans ce cadre qu'il se livre, dès octobre [[1910]], à l'une des premières expériences de scoutisme connue en France. | En [[1910]], il est nommé à la direction du Foyer de la Mission populaire évangélique de Grenelle, rue de l'Avre à Paris. Il s'y occupe notamment d'une école de garde (sorte de patronage) qui accueille une cinquantaine d'enfants d'ouvriers. C'est dans ce cadre qu'il se livre, dès octobre [[1910]], à l'une des [http://ansfac.org/Cartoscoute/Regions/Paris/paris.htm#15 premières expériences de scoutisme] connue en France. | ||
Gallienne avait pu observer les démonstration d'une troupe de boy-scouts anglais au cours de l'été [[1910]]. Il a vraisemblablement entretenu une correspondance avec [[Lord Robert BADEN-POWELL|BP]]. | Gallienne avait pu observer les démonstration d'une troupe de boy-scouts anglais au cours de l'été [[1910]]. Il a vraisemblablement entretenu une correspondance avec [[Lord Robert BADEN-POWELL|BP]]. |
Version du 22 mars 2011 à 13:30
Georges Gallienne (1871-1953) est un pasteur méthodiste, fondateur de l'une des premières troupes d'éclaireurs en France.
En 1910, il est nommé à la direction du Foyer de la Mission populaire évangélique de Grenelle, rue de l'Avre à Paris. Il s'y occupe notamment d'une école de garde (sorte de patronage) qui accueille une cinquantaine d'enfants d'ouvriers. C'est dans ce cadre qu'il se livre, dès octobre 1910, à l'une des premières expériences de scoutisme connue en France.
Gallienne avait pu observer les démonstration d'une troupe de boy-scouts anglais au cours de l'été 1910. Il a vraisemblablement entretenu une correspondance avec BP.
Dans un premier temps, l'application du scoutisme aux enfants de Grenelle se limite à la fabrication d'une pompe à incendie, à un entrainement de pompier et à des exercices physique. Pour tout uniforme ils ne portent qu'un béret basque. Mais la méthode se précisera peu à peu.
Au printemps 1911, Gallienne apporte son soutien aux Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) qui cherchent à transformer leurs sections cadettes en troupe d'éclaireurs. A la même époque, il est en relation avec diverses personnalités qui cherchent à fonder un mouvement de scoutisme à l'échelle nationale.
Au moment où éclatent les conflits entre Pierre de Coubertin et Nicolas Benoit, il choisit de suivre ce dernier. Gallienne participe alors à la fondation des Éclaireurs de France, dont il sera Vice-Président dans l'entre-deux-guerres.