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Sa femme, [[Renée Sainte-Claire Deville]], organisera la branche cadette des éclaireuses, les "Petites ailes". | Sa femme, [[Renée Sainte-Claire Deville]], organisera la branche cadette des éclaireuses, les "Petites ailes". | ||
Version du 26 mai 2009 à 22:22
24 septembre 1877 · 12 janvier 1962
Fondateur. |
Éclaireurs de France. |
Eclaireurs Neutres de France. |
France. |
Né à Nancy le 24 septembre 1877, mort à Paris le 12 janvier 1962.
Il étudie les lettres et les sciences à la faculté de Nancy, puis monte à Paris pour suivre des cours à la Sorbonne et au Collège de France. Il devient président de la Réunion des étudiants en 1897.
Il est proche d'Edmond Demolins qui crée en 1899 l'Ecole des Roches, école privée d'inspiration britannique, non confessionnelle et libre, ayant pour finalité affichée la formation de "nouvelles élites".
Intéressé par les idées de Demolins sur l'éducation active, Bertier devient professeur puis directeur de l'École des Roches jusqu'en 1944.
A la pointe de l'éducation nouvelle basée sur l'autodiscipline et la responsabilisation, il fonde la revue "l'Education" en 1909.
Ce grand pédagogue est tout naturellement attiré par le scoutisme de BP qu'il expérimente à l'Ecole des Roches. Puis en 1911, il rencontre Nicolas Benoit et l'aide à la création des Éclaireurs de France (EDF), association dont il est le président de 1920 à 1936 où il est remplacé par Albert Châtelet, recteur d'académie. Sa femme, Renée Sainte-Claire Deville, organisera la branche cadette des éclaireuses, les "Petites ailes".
Son totem est "Vieux Loup des Roches".
Il décide de démissionner des EDF en 1952 ne supportant plus l'action militante de la Ligue de l'Enseignement et du Cartel d'Action laïque.
Il rejoint en 1957, en tant que président, les Éclaireurs Neutres de France (ENF), mouvement dans lequel il estime retrouver l'idéal et la neutralité des premiers EDF. Suivi d'une forte équipe d'anciens de Cappy, il donne l'essor nécessaire à ce jeune mouvement créé en 1947.
Dans les années 1960, Bertier reçoit les Palmes Académiques des mains de Maurice Herzog, rescapé de l'Anapurna et ministre de la Jeunesse et des Sports.
On peut souligner que malgré de lourdes responsabilités dans des mouvements neutres, Georges Bertier est un catholique pratiquant proche du Sillon de Marc Sangnier.
Il meurt en 1962, à l'âge de 85 ans, après avoir servi le scoutisme et l'éducation jusqu'au bout.
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