Franche-Comté

De Scoutopedia
Franche-Comté
Blason des premiers comtes de Nevers repris par le comte Othon IV en 1279
Blason des premiers comtes de Nevers repris par le comte Othon IV en 1279
Nombre de groupes (approx.) :
Nombre d'habitants : 1,14 millions
Densité de population : 72 hab./km²
Taux de boisement : 44 %
Franche-Comté

La Franche-Comté est une région à l'est de la France, frontalière de la Suisse, et qui regroupe quatre départements : le Doubs (25), le Jura (39), la Haute-Saône (70) et le Territoire de Belfort (90). La région administrative correspond sensiblement à la province historique (le comté de Bourgogne du XIe au XIVe siècle, à distinguer du duché de Bourgogne qui correspond à l'actuelle région bourguignonne). La principale exception est le Territoire de Belfort qui correspond à la partie de l'Alsace restée française en 1871.

La densité de population s'établit à 72 habitants/km².

Scoutisme en Franche-Comté

Groupes et mouvements scouts

Moins de 2% des jeunes de France métropolitaine âgés de 3 à 25 ans habitent en Franche-Comté (20e rang)[1] Il s'y trouve donc peu de scouts, mais la région représente pourtant 6 à 7% des groupes EEUDF (forte présence dans le Doubs). Pour les articles de Scoutopedia relatifs aux groupes de Franche-Comté, voir la page : groupe de Franche-Comté.

Pour la liste des groupes recensés par mouvement, ainsi que l’organisation des régions ou territoires scouts (subdivisions géographiques définies par les principales associations de scoutisme) :

Lieux liés au scoutisme

<googlemap lat="47.171" lon="6.136" zoom="7"> 46.891, 6.391, Centre EEDF du Larmont,
Pontarlier (25300), voir le site du centre 47.2633, 5.5944, Tombes de Serge Dalens et de Jean-Louis Foncine,
Malans (70140), voir le site de l'ANSFAC 47.015, 5.621, Forêt de Chaux et vallée de la Loue,
dans La forêt qui n'en finit pas de Jean-Louis Foncine,
Montbarrey (39380), voir Wikipedia 47.033, 5.781, Saline royale d'Arc-et-Senans, dans La forêt qui n'en finit pas de Jean-Louis Foncine,
Arc-et-Senans (25610), voir Wikipedia 47.188, 5.55, Forêt de la Serre, dans Le Relais de la Chance au Roy de Jean-Louis Foncine, Moissey (39290),
voir l'extrait d'un article paru dans la revue Scouts d'Europe, n°207

  1. FF0000 (#AAD0D1AA)

47.502359, 7.146606 47.606163, 7.014771 47.739323, 7.036743 47.816843, 6.860962 47.942107, 6.59729 47.916342, 6.465454 48.0083, 6.130371 47.683881, 5.652466 47.632082, 5.361328 47.554287, 5.50415 47.472663, 5.41626 47.148634, 5.427246 46.954012, 5.229492 46.848921, 5.443726 46.826375, 5.344849 46.630579, 5.438232 46.426499, 5.339355 46.286224, 5.482178 46.362093, 5.646973 46.29002, 5.734863 46.399988, 6.053467 46.585294, 6.108398 46.762443, 6.416016 46.935261, 6.443481 47.025206, 6.70166 47.357432, 7.064209 47.364874, 6.915894 47.494937, 7.003784 47.494937, 7.124634 </googlemap>

Histoire du scoutisme

section à développer
Il est possible que des unités d'éclaireuses aient fonctionné dès 1911 dans le pays de Montbéliard (Doubs). Vers 1914, les éclaireuses (future FFE) se développent à Valentigney (Doubs)[2].
Les Scouts de France créent la troupe 1re Belfort en 1930, grâce au sénateur du Territoire Louis Viellard (membre du Conseil d'Administration des SDF depuis 1924)[3].
Pendant l'Occupation, certaines unités se reforment clandestinement. A Belfort, un clan de routiers SDF se forme vers 1942 autour de l'abbé Pierre Dufay, officier de réserve et résistant au sein de l'Organisation de résistance de l'armée (ORA). Il prend le nom de Guy de Larigaudie, tombé en 1940. Les routiers agissent comme agents de renseignement, agents de liaison, recruteurs, porteurs de tracts. La plupart d'entre eux participent au soulèvement de la Résistance en septembre 1944. Mais les armées alliées sont bloquées, certains routiers sont tués dans les attaques allemandes contre la Résistance, d'autres sont arrêtés et déportés, d'autres enfin passent les lignes et s'engagent dans la 1re Armée française. L'abbé Dufay, commandant une compagnie de la brigade Alsace-Lorraine, meurt ainsi sur le front d'Alsace, le 31 décembre 1944. Sur les 24 routiers du clan Guy de Larigaudie, 10 autres sont morts pour la France. Le clan est décoré de la médaille de la Résistance par le ministre des Armées, le 21 juillet 1946[3][4][5].


Camper en Franche-Comté

Plus d'informations sur l'histoire, l'administration, l'économie etc. sont disponibles sur Wikipedia.


Wikipedia-logo.png Voir l'article Wikipédia : Franche-Comté


Géographie – topologie

La Franche-Comté est une région montagneuse. Elle contient une partie importante du massif du Jura, en bordure avec la Suisse. Au nord de la région se trouve le massif des Vosges (une partie du Ballon d'Alsace se trouve en Franche-Comté). Les trois principaux sommets sont le Crêt Pela à 1 495 m dans le Jura, le mont d'Or culminant à 1 463 m dans le Doubs et le Ballon d'Alsace culminant à 1 247 m dans le Territoire de Belfort. Les sommets les plus élevés du massif du Jura se situent en Suisse ou dans l'Ain.

La région possède 5 350 km de cours d'eau présentant des sites naturels pittoresques : cascades du Hérisson, source de la Loue, saut du Doubs. Les principales rivières de la région sont la Saône, le Doubs et l'Ain. On y dénombre pas moins de quatre-vingt lacs et mille étangs, comme le lac de Saint-Point, et le lac de Vouglans (troisième retenue artificielle française).

La région possède aussi de nombreuses grottes : le gouffre de Poudrey (la plus vaste salle souterraine aménagée en France et qui compte parmi les dix plus importantes d'Europe) ; la grotte d'Osselle (son décor naturel, la variété de ses cristallisations et colorations, ses phénomènes géologiques et ses trésors historiques et préhistoriques) ; la grotte de la Glacière; la grotte des Moidons ; la grotte de Baume Les Messieurs ; la grotte des Planches ; la grotte Sainte-Anne...

Le taux de boisement de la région est de 44 %, soit le 3e rang des régions françaises. La forêt publique occupe 53 % de la surface forestière régionale (contre 25% au niveau national)[6].

Climat

section à développer

Faune et flore

Sur 43 % de son territoire régional, soit 705 000 ha, on trouve de grandes forêts de hêtres, de chênes et de sapins dont certains peuvent se dresser jusqu'à 50 mètres. L'épicéa commun et le sapin blanc sont les arbres emblématiques du massif du Jura et leurs massifs résineux en font la plus grande sapinière européenne. La Franche-Comté est la deuxième région la plus boisée de France, derrière l'Aquitaine (44,8 % de sa surface). Avec la plus grande sapinière d'Europe, elle possède aussi la seconde forêt de feuillus de France sur 22 000 ha, la forêt de Chaux.

Deux grands types d'écosystèmes dominent dans cette région ; forestiers et des lacs/étangs/tourbières qui offrent un refuge à une biodiversité élevée, dont de nombreux oiseaux, cerfs, sangliers, écureuils, chats sauvages. Le Grand Tétras, le lynx et enfin le retour du chamois sont emblématiques de la protection et de la restauration des habitats naturels dans la région. Certaines parties du territoire sont parfois confrontées au pullulement de campagnols des champs.

d'après Wikipedia

Culture

Gastronomie

La cuisine traditionnelle franc-comtoise repose sur les spécialités du terroir :

  • ses fromages : le comté, la cancoillotte, le mont d'or, le morbier, l'édel de Cléron, etc.
  • ses alcools et boissons : les vignobles du Jura, le vin de paille, le vin jaune, le crémant du Jura, l’absinthe, l'anis de Pontarlier, le kirsch, la liqueur de sapin, des bières artisanales etc.
  • sa charcuterie : la saucisse de Morteau et la saucisse de Montbéliard, etc.
  • ses plats cuisinés : la galette comtoise, le poulet à la comtoise, la morbiflette, la croûte aux morilles, la fondue jurassienne, la poularde aux morilles, le coq au vin jaune, le Téméraire, les griottines...

d'après Wikipedia

Architecture et patrimoine

Le symbole le plus marquant de la Franche-Comté (parce que visible) est sans aucun doute le clocher comtois dit clocher à dôme à impériale. Il existe 665 clochers de ce type (forme généralisée du XVIIIe à mi-XIXe siècle), tous différents les uns des autres par leur taille et surtout leur couverture. Cette dernière est faite de tavaillons ou de plaques de métal dans les régions froides et enneigées, et de tuiles plates vernissées dans les plaines. Les différentes couleurs vives de ces tuiles permettent d'obtenir des motifs géométriques et de différencier les villages les uns des autres. Plusieurs exemples de couverture en tuiles vernissées existent aussi sur des bâtiments publics anciens, l'hôtel de ville de Gray par exemple.

Les fermes à tuyé sont des habitations typiques de la région. Ces fermes sont de taille importante car elles devaient protéger les hommes et les animaux pendant tout l’hiver. On appelait « tuyé » l'immense cheminée en bois pyramidale sur le toit, mais aussi la pièce qui servait jadis de fumoir.

Héritière d'une histoire mouvementée, la Franche-Comté conserve de nombreux monuments :

  • Forts et fortifications sont très présents en Franche-Comté, région française frontalière. La Citadelle de Besançon est l'une des plus belles citadelles fortifiées de Vauban. Il faut aussi mentionner le fort de Joux, le fort des Rousses, le château de Montbéliard ou les fortifications de Belfort et sa région.
  • La Saline royale d'Arc-et-Senans avait pour but la production de sel à partir de la saumure provenant des Salines de Salins-les-Bains qui manquaient de bois.

d'après Wikipedia

Législation particulière

section à développer

Liens et références

Liens internes

Liens externes

Nature

Histoire et culture

Jeunesse


Notes et références


  1. En 2010, d'après les estimations de l'INSEE, la Franche-Comté compte 27% de jeunes entre 3 et 25 ans (dans la moyenne française), soit environ 320 000 jeunes.
  2. Messages d'Old GIlwellian du 23 juin 2008 sur La fraternité du scoutisme
  3. 3,0 et 3,1 Louis Fontaine, Mémoire du scoutisme.
  4. Philippe Chapleau, Des enfants dans la Résistance (1939-1945), éditions Ouest-France, 2008
  5. Le clan de Belfort en Résistance
  6. Inventaire forestier national, résultats issus des campagnes d'inventaire 2005 à 2009 pour la région Franche-Comté.