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François Klotz, d'origine familiale juive commença son scoutisme chez les EDF. Il se convertit au catholicisme en 1935 suite à sa rencontre avec une cheftaine de louveteaux, catholique, également aux EDF.
François Klotz, d'origine familiale juive commença son scoutisme chez les [[EDF]]. Il se convertit au catholicisme en 1935, suite à sa rencontre avec une cheftaine de louveteaux EDF catholique.


En faculté d'histoire, il se lia d'amitié avec Michel Rigal qui le fit entrer aux SDF en 1936 et devenir CT de la 131ème Paris (troupe fondée par Foncine) sur la Paroisse St. François Xavier.
En faculté d'histoire, il se lia d'amitié avec [[Michel Rigal]] qui le fit entrer aux SDF en 1936 et devenir CT de la 131{{e}} Paris (troupe fondée par [[Jean-Louis Foncine|Foncine]]) sur la paroisse St. François Xavier.


Il fit la campagne militaire de 39/40 et reprit ses études à Paris après l'Armistice. Poursuivi pour ses origines raciales (son père fut déporté et mourut dans un camp d'extermination), il franchit la ligne de démarcation et rallia le Q.G./SDF de Lyon, puis s'enfuit en Espagne après le 11/11/42, où il fut interné au camp de Mirandas. Ayant réussi à rejoindre l'Afrique du Nord, il s'engagea pour la durée de la guerre et termina celle-ci comme officier d'ordonnance du général commandant les Forces Françaises à Constance.
Il fit la campagne militaire de 39/40 et reprit ses études à Paris après l'armistice. Poursuivi pour ses origines raciales (son père fut déporté et mourut dans un camp d'extermination), il franchit la ligne de démarcation et rallia le Q.G. SDF de Lyon, puis s'enfuit en Espagne après le 11 novembre 1942, où il fut interné au camp de Mirandas.  


Il poursuivit des activités militaires dans le Service de Renseignement jusqu'en 1948, tandis que son frère Francis Klotz tombait au tout début de la guerre d'Indochine en 1945.
Ayant réussi à rejoindre l'Afrique du Nord, il s'engagea pour la durée de la guerre et termina celle-ci comme officier d'ordonnance du général commandant les Forces Françaises à Constance. Il poursuivit des activités militaires dans le Service de Renseignement jusqu'en 1948, tandis que son frère Francis Klotz tombait au tout début de la guerre d'Indochine en 1945.


Après avoir repris des activités aux SDF comme chef de Groupe, puis CD, François Klotz, tout à fait conscient de l'emprise communiste sur le monde intellectuel, fut au premier rang de ceux qui luttèrent contre la subversion. Militant  de l'Algérie Française, respectueux de la tradition catholique, il s'opposa également aux modifications de la pédagogie chez les SDF en 1964. Il fut le co-fondateur (membre du bureau et trésorier) de l'Association pour le Soutien du Scoutisme (ASS) et collabora à CHAM 66, revue du Comité des mille en opposition à la "Réforme Ran-Pion".  
Après avoir repris des activités aux SDF comme chef de groupe puis commissaire de district, François Klotz s'opposa aux modifications de la pédagogie chez les SDF en 1964. Il fut le co-fondateur (membre du bureau et trésorier) de l'[[Association pour le Soutien du Scoutisme]] et collabora à CHAM 66, revue du [[Comité des mille]] en opposition à ce qu'ils surnommaient la "Réforme Ran-Pion".  
En 1967 il devint le premier Commissaire National Éclaireur des [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]], puis fonda les Scouts Saint Georges avec le Père Revet.
 
En 1967, il devint le premier commissaire national éclaireurs des [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]], puis fonda les [[Scouts Saint Georges]] avec le [[Albert Revet|Père Revet]] qui se lia d'amitié avec toute sa famille. François Klotz fut directeur de l'Institut Technique du Commerce Professionnel.
 
== Voir aussi ==
* [[Liste des commissaires nationaux de l'association des guides et scouts d'Europe]]
 
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Dernière version du 25 janvier 2022 à 18:12

François Klotz
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1er commissaire national éclaireurs de l'AGSE
25 juin 1914 · 10 juillet 1987

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité de l'association des guides et scouts d'Europe

Association des Guides et Scouts d'Europe.

Personnalité française

France.

François Klotz, d'origine familiale juive commença son scoutisme chez les EDF. Il se convertit au catholicisme en 1935, suite à sa rencontre avec une cheftaine de louveteaux EDF catholique.

En faculté d'histoire, il se lia d'amitié avec Michel Rigal qui le fit entrer aux SDF en 1936 et devenir CT de la 131e Paris (troupe fondée par Foncine) sur la paroisse St. François Xavier.

Il fit la campagne militaire de 39/40 et reprit ses études à Paris après l'armistice. Poursuivi pour ses origines raciales (son père fut déporté et mourut dans un camp d'extermination), il franchit la ligne de démarcation et rallia le Q.G. SDF de Lyon, puis s'enfuit en Espagne après le 11 novembre 1942, où il fut interné au camp de Mirandas.

Ayant réussi à rejoindre l'Afrique du Nord, il s'engagea pour la durée de la guerre et termina celle-ci comme officier d'ordonnance du général commandant les Forces Françaises à Constance. Il poursuivit des activités militaires dans le Service de Renseignement jusqu'en 1948, tandis que son frère Francis Klotz tombait au tout début de la guerre d'Indochine en 1945.

Après avoir repris des activités aux SDF comme chef de groupe puis commissaire de district, François Klotz s'opposa aux modifications de la pédagogie chez les SDF en 1964. Il fut le co-fondateur (membre du bureau et trésorier) de l'Association pour le Soutien du Scoutisme et collabora à CHAM 66, revue du Comité des mille en opposition à ce qu'ils surnommaient la "Réforme Ran-Pion".

En 1967, il devint le premier commissaire national éclaireurs des Scouts d'Europe, puis fonda les Scouts Saint Georges avec le Père Revet qui se lia d'amitié avec toute sa famille. François Klotz fut directeur de l'Institut Technique du Commerce Professionnel.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]