François Fillon

De Scoutopedia
François Fillon
François Fillon en mars 2011
François Fillon en mars 2011
Premier ministre de la France de 2007 à 2012
Naissance : 4 mars 1954

Homme politique scout

Politique.

Personnalité française

France.
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François Fillon est un homme politique français. Il a été plusieurs fois ministre dans les gouvernements de Edouard Balladur, d'Alain Juppé et de Jean-Pierre Raffarin. Il a été premier ministre du président Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012, pendant toute la durée du quinquennat. Ce fut le candidat des Républicains aux élections présidentielles de 2017 après avoir gagné la primaire de la droite et du centre.



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Scoutisme[modifier | modifier le wikicode]

François Fillon a été CT de la 1re Maréchal Leclerc en 1971. Cette troupe Scouts de France était rattachée au collège privée St Michel des Perrais (Sarthe). Pratiquant encore le système unitaire à cette époque là, l'effectif ayant diminué, c'est en tant que patrouille libre que son unité rejoignit les Scouts d'Europe[1]. François Fillon CT organisera cinq camps, jusqu'en 1974[2].

Selon le journal Le Parisien, le premier ministre français a été chef de troupe d'une trentaine de scouts du collège Saint-Michel-des-Perrais (situé en milieu rural, Parigné le Pollin, près du Mans) à partir de 17 ans et ce durant quatre ans. Un de ses assistants de l'époque témoigne « Avec lui, il n'était pas question de déroger à la règle du mouvement scout. » Ce dernier le décrit aussi comme bon gestionnaire, suite à l'erreur d'un intendant qui, durant un camp en Autriche, avait dépensé le budget en une semaine.

« Attiré par l'action, il s'engage chez les scouts à l'âge de 17 ans, parce qu'il s'ennuie à l'école. Il veut s'occuper, avoir des responsabilités, se sentir utile. Il demande la direction d'une équipe bien qu'il n'ait pas encore 18 ans. Il insiste auprès de ses parents, qui obtiennent une dérogation pour leur jeune fils. [...] Lors du premier camp scout de François, un adolescent se coupe un doigt. Il se tranche littéralement la phalange, qui tombe dans un fossé. Sans céder à la panique générale, François a la présence d'esprit de récupérer le doigt parmi les brins d'herbe. Quand l'équipe arrive à l'hôpital, le chirurgien qui procédera à la greffe félicite le jeune chef scout, dont le sang-froid l'impressionne: «Tu as sauvé le doigt de ton copain !» Cette version racontée par Anne Fillon est tempérée par François, qui ne voit là aucun acte héroïque. «Ma mère a exagéré l'histoire !» »

L'Express

« Mes premiers souvenirs, c'est à l'âge de 14-15 ans, j'étais scout sur le circuit et je faisais la distribution des résultats dans les stands. C'était à l'époque du duel entre Ford et Ferrari »

Ouest France, à l'occasion des 24 heures du Mans

« Ce n'est d'ailleurs pas un hasard s'il lui propose, à 17 ans, de reprendre la troupe des scouts du collège. Pendant quatre ans, François Fillon s'occupe d'une trentaine de gamins, avec lesquels il n'a parfois que trois ans d'écart. Le week-end, les réunions au local sont strictes. « Avec lui, il n'était pas question de déroger à la règle du mouvement scout », se souvient Michel, l'« assistant du chef ». L'été, ils emmènent les jeunes marcher en Savoie, en Chartreuse. Une année, ils se lancent dans la descente du Tarn sur des chambres à air de camion. Mais c'est un camp en Autriche qui reste dans toutes les mémoires avec la bourde de l'intendant qui dépense le budget en une semaine et les oblige à se nourrir de pain perdu, de bananes et de champignons les quinze jours suivants. « On a dû faire de gros efforts », confie Michel qui sous-entend sans rire que le Premier ministre a été rompu à gérer des budgets serrés dès le plus jeune âge… »

Le parisien

Comme conseiller général du département de la Sarthe, il visite le camp organisé par les Scouts de France dans la forêt de Sillé-le-Guillaume en 1994 dans le cadre de la proposition Plein Vent, réunissant 2000 jeunes et plus de 600 chefs et cadres. Gilles Vermot-Desroches, plus tard président des Scouts et guides de France était en charge de ce camp et de ce service. Il participa aussi à l’université d’été « la Politique une bonne nouvelle » organisée par des jésuites.


Notes et références


  1. Témoignage de son chef Gérard Le Corre
  2. Histoire du Scoutisme de la Sarthe, bulletin n°3