« Edmond Fleg » : différence entre les versions

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Il compléta ses études à Paris où il s'établit définitivement avant la première guerre mondiale et, fidèle à une tradition familiale, il combattit en qualité de volontaire dans l'armée française.   
Il compléta ses études à Paris où il s'établit définitivement avant la première guerre mondiale et, fidèle à une tradition familiale, il combattit en qualité de volontaire dans l'armée française.   


Dans les années 1920, Edmond Fleg devient le président des [[Éclaireurs Israélites de France]] créé en [[1923]]. Connu dans ce mouvement sous le nom de ''Chef Fleg'', il sera l'inspirateur et le conseiller de son jeune fondateur [[Robert Gamzon]] pendant de nombreuses années. Il a conforté leur projet éducatif pluraliste qui permet aux jeunes juifs issus de tous les milieux sociaux et de toutes les tendances du judaïsme : pratiquants orthodoxes et libéraux, non-pratiquants, sionistes, ... de vivre ensemble l'unité annoncée du Peuple juif dans leurs activités scoutes. Retraçant les positions d’Edmond Fleg, Robert Gamzon écrira plus tard :
Dans les années 1920, [[Robert Gamzon]] parla à Edmond Fleg de son jeune mouvement des Éclaireurs Israélites de France et lui en proposa la présidence. Celui-ci accepta, en déclarant : ''"tous les enfants juifs, quelle que soit leur éducation familiale et juive, doivent pouvoir être E.I. Aucun cloisonnement n'est admissible."''
''« Ses vues correspondaient admirablement aux miennes, et j’étais heureux de voir un homme de la valeur de Fleg penser comme moi que le scoutisme pouvait être une occasion unique de rassembler toutes les tendances de la jeunesse juive de France. »''
 
Retraçant les positions d’Edmond Fleg, Robert Gamzon écrira plus tard : ''« Ses vues correspondaient admirablement aux miennes, et j’étais heureux de voir un homme de la valeur de Fleg penser comme moi que le scoutisme pouvait être une occasion unique de rassembler toutes les tendances de la jeunesse juive de France. »''
 
Connu dans ce mouvement sous le nom de ''Chef Fleg'', il sera l'inspirateur et le conseiller de son jeune fondateur [[Robert Gamzon]] pendant de nombreuses années. Il a conforté leur projet éducatif pluraliste qui permet jusqu'à aujourd'hui aux jeunes juifs issus de tous les milieux sociaux et de toutes les tendances du judaïsme : pratiquants orthodoxes et libéraux, non-pratiquants, sionistes, ... de vivre ensemble l'unité annoncée du Peuple juif dans leurs activités scoutes.  




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Il évoque son judaïsme dans un livre édifiant, dédicacé ''"à mon petit-fils qui n'est pas encore né"''. L'auteur explique avec force et clarté à son descendant éventuel, les raisons de sa propre fidélité au judaïsme. Hélas, l'interlocuteur supposé, l'héritier tant souhaité et déjà nanti d'un riche legs spirituel, n'a pas vu le jour, car les deux jeunes fils d'Edmond Fleg sont morts tragiquement en 1940, presque en même temps, l'un sur le front et l'autre à Paris.
Il évoque son judaïsme dans un livre édifiant, dédicacé ''"à mon petit-fils qui n'est pas encore né"''. L'auteur explique avec force et clarté à son descendant éventuel, les raisons de sa propre fidélité au judaïsme. Hélas, l'interlocuteur supposé, l'héritier tant souhaité et déjà nanti d'un riche legs spirituel, n'a pas vu le jour, car les deux jeunes fils d'Edmond Fleg sont morts tragiquement en 1940, presque en même temps, l'un sur le front et l'autre à Paris.


Edmond Fleg est l'un des fondateurs en [[1948]] de l’Amitié judéo-chrétienne de France, avec, entre autre, Jules Isaac.
Le petit-fils d'Edmond Fleg ''"qui n'est pas encore né"'' et qui ne naîtra jamais, dont l'écrivain et sa compagne portaient dignement et silencieusement le deuil, se trouvait compensé, sublimé par les jeunes EI. Avec son affection toute filiale et sa totale adhésion spirituelle, Robert Gamzon apportait au maître des centaines, des milliers de petits-fils qui chantent jusqu'à aujourd'hui le chant national du mouvement dont Fleg écrivit les paroles.
 
Les E.I.F. témoignaient au chef vénéré leur attachement et leur gratitude en toute occasion. Dans leur principale maison d'enfants transformée après la guerre en un internat de formation professionnelle, ils édifièrent une bibliothèque ''"Daniel et Maurice Fleg"'', en souvenir de ses deux fils disparus.
 
Plus tard, du vivant même de l'écrivain, ils plantèrent à son nom une forêt en Israël. Dans son allocution de remerciement, embrassant du regard l'assistance composée principalement d'éclaireuses et d'éclaireurs accompagnés de leurs chefs, le vieillard, tout de bienveillante noblesse, leur dit son émotion à la pensée qu'un jour prochain ils viendraient, là-bas, se reposer à son ombre...
 


Il écrira :
Il écrira :


{{Citation|Que la jeunesse créatrice de l'Éternel habite chacun de vos instants, ... Que jamais ni dans les pratiques de la religion, ni dans celle de la famille ou de l'amitié, ni dans l'accomplissement de vos devoirs de citoyens ou d'hommes, ni dans le plus humble travail, ni dans le plus humble plaisir, les froids mécanismes de l'habitude n'éteignent en vous l'étincelle créatrice qu'y alluma le reflet de la divinité.}}
{{Citation|Que la jeunesse créatrice de l'Éternel habite chacun de vos instants, ... Que jamais ni dans les pratiques de la religion, ni dans celle de la famille ou de l'amitié, ni dans l'accomplissement de vos devoirs de citoyens ou d'hommes, ni dans le plus humble travail, ni dans le plus humble plaisir, les froids mécanismes de l'habitude n'éteignent en vous l'étincelle créatrice qu'y alluma le reflet de la divinité.}}
Edmond Fleg est l'un des fondateurs en [[1948]] de l’Amitié judéo-chrétienne de France, avec, entre autre, Jules Isaac.


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