Dissolution des Éclaireurs israélites de France

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1940 - Maison d'enfants EIF

Par une loi du 29 novembre 1941 du gouvernement de Vichy, le mouvement des éclaireurs israélites de France est dissout comme toutes les organisations juives non cultuelles.

Le président du Scoutisme Français, le général Joseph Lafont, obtient des autorités de Vichy que les EIF, bien que ne faisant plus officiellement partie du Scoutisme Français, puissent continuer leurs activités scoutes sous le contrôle du Scoutisme Français.

Le 5 janvier 1943, par un simple courrier adressé au directeur de l'UGIF, Louis Darquier de Pellepoix, Commissaire général aux questions juives, ordonne "d'assurer une dissolution effective et immédiate des EIF et d'interdire leur regroupement sous une forme quelconque" (souligné dans le document original). Cette dissolution ne fait qu’accélérer le passage de ce mouvement à la clandestinité.

Bravant la dissolution, dix chantiers ruraux réunissent 300 "défricheurs". En mars 1944, le 7e Conseil National des EIF réuni à Die interrompt ses travaux pour fuir dans la montagne, pourchassé par les Allemands.

La "Sixième", organisation clandestine de sécurité et d'auto-défense créée par les EIF, sauve les jeunes juifs par milliers.

Aînés et chefs EIF se regroupent dans le maquis de la Montagne Noire (Tarn) avec des EUF [1]. Robert Gamzon (Castor), fondateur des EIF, prend le commandement de la Compagnie Marc Haguenau (Secrétaire Général du mouvement fusillé par les Allemands). La Compagnie participe à la libération de Mazamet et de Castres, est intégrée à la Première Armée et prend part, jusqu'au Lac de Constance, aux combats de la Libération.


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