Devant ce feu tranquille

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Devant ce feu tranquille... est un célèbre poème de Lézard et un texte de méditation en usage dans les mouvements classiques.

« Devant ce feu tranquille, viens faire ta Promesse.

Ce n'est pas difficile ; ce n'est pas audacieux ; ce n'est pas présomptueux de promettre qu'on veut faire tout son possible pour servir Dieu, aider son prochain, obéir à la Loi. Ce n'est pas difficile parce que tu ne promets pas de ne jamais faillir ; tu ne promets pas de ne jamais désobéir, de ne jamais te tromper ; cela tu ne le pourrais pas, car tu n'es pas un saint ; pas plus que moi ; pas plus que nous. Tu promets seulement de faire tout ton possible... ce que tu peux ; comme tu peux ; de ton mieux. Devant ce feu tranquille, viens faire ta Promesse. La Promesse est une force ; une direction que tu donnes à ton effort. Et l'effort te conduira d'effort en effort, à travers la vie, jusqu'au but que tu t'es proposé.

La Promesse est une force.

Quand tu l'auras faite, tu ne seras pas meilleur ; tu seras plus fort. Et s'il t'arrive un jour d'hésiter, de ne pas très bien savoir si telle chose est faisable ou si elle est de celles qui ne doivent pas se faire, tu te souviendras qu'un soir, devant un feu tranquille, à l'heure où les clartés se voilent, où les bruits s'apaisent, au milieu de camarades qui avaient le même idéal que toi, tu as promis de servir Dieu, et tu n'hésiteras plus. Tu sauras si la chose est faisable ou si elle est de celles qui ne doivent pas se faire.

La Promesse est une force.

Tu ne seras pas toujours aussi bien disposé qu'aujourd'hui. Tu n'auras pas toujours cette joie débordante ou cette calme sérénité, parce qu'il y a des tourmentes dans la vie, de grandes lassitudes, des chagrins d'enfants et des tristesses d'adultes, de soudaines incertitudes. Alors, peut-être, par un triste matin d'une triste journée tu te diras : « À quoi bon tout cela?.. » et puis tu te souviendras qu'un soir, devant un feu tranquille, à l'heure où les clartés se voilent, où les bruits s'apaisent, au milieu de camarades qui avaient le même idéal que toi, tu as promis de servir Dieu. Et tu ne diras plus : « À quoi bon tout cela ? », mais parce que tu n'as qu'une parole, parce que ton âme est simple et droite, parce que tu ne peux servir deux maîtres, ni obéir à deux lois qui se contredisent, tu resteras fidèle à ta Promesse : tu serviras Dieu, tu aideras ton prochain, tu obéiras à la Loi.

La Promesse est une force.

D'autres l'ont faite avant toi. D'autres la feront après toi. Et c'est toujours la même chose ; la même discipline qu'on s'impose librement ; la même obéissance et le même service qu'on choisit librement. Librement tu es venu parmi nous et librement tu as marché dans nos rangs. Tu connais les éclaireurs, leur Loi, leur idéal. Tu sais ce que tu dois être : un garçon simple et fort, actif et joyeux. Tu sais ce que tu dois devenir : un homme simple et fort, actif et serein. Tu sais tout cela et tu le veux ainsi.

Devant ce feu tranquille, viens faire ta Promesse.

Tiré du Livre de Lézard »