« Définitions » : différence entre les versions

De Scoutopedia
(Organisation du paragraphe "En France, ...")
Ligne 76 : Ligne 76 :
* Le rapport à l'affectif (pour la région Europe)
* Le rapport à l'affectif (pour la région Europe)


== Définition dite de ''[[Chamarande]]'' par le [[Père Sevin]] ==
 
== En France, ... ==
 
Des théoriciens et praticiens du scoutisme ont proposé des textes, qui complètent et éclairent les notions ci-dessus. Bien qu'en langue française, ces propositions s'adressent au scoutisme en général et peuvent le dépeindre partout où il est pratiqué.
 
=== Définition dite de ''[[Chamarande]]'' par le [[Père Sevin]] ===


« Le scoutisme est un complément d’éducation.
« Le scoutisme est un complément d’éducation.
Ligne 91 : Ligne 96 :
'''Père Sevin''', dans [[Pour penser scoutement]].  
'''Père Sevin''', dans [[Pour penser scoutement]].  


Note : ''cette définition ne vaut que pour le scoutisme catholique français''
Note : ''cette définition ne vaut que pour le scoutisme catholique français''.


== Définition par les 15 points de Michel Menu ==
=== Définition par les 15 points de Michel Menu ===


On peut résumer le système scout en '''15 points''' :
On peut résumer le système scout en '''15 points''' :
Ligne 103 : Ligne 108 :
* '''Cinq moteurs de méthode''' : l'Intérêt, l'Action, la Responsabilité, le Système des Patrouilles, la Cour d'Honneur et le Conseil des Chefs.  
* '''Cinq moteurs de méthode''' : l'Intérêt, l'Action, la Responsabilité, le Système des Patrouilles, la Cour d'Honneur et le Conseil des Chefs.  


===Autres===
=== Un schéma ===
Une contribution de Goéland, pour définir et résumer le scoutisme en une page : [http://goelano.free.fr/2-Skoltismo/Schema.gif]
 
== Autres ==
[http://www.scout.org/ Site Internet de l'OMMS]
[http://www.scout.org/ Site Internet de l'OMMS]



Version du 13 novembre 2010 à 23:48

300 x 295px

Donner une définition du scoutisme n'est pas simple ! Baden-Powell, lui-même avait préféré le définir par son contraire.

Depuis, différentes définitions ont été proposées et les buts initiaux ont été enrichis, l'ensemble de ces approches permet une définition fine de la vaste entreprise d'éducation qu'est le Scoutisme.

« Ce que le Scoutisme n'est pas » par Baden-Powell

« Voici quelques-unes des choses que le Scoutisme n'est pas :

Ce n'est pas une œuvre de bienfaisance dirigée par les gens du monde pour le bien des enfants pauvres.
Ce n'est pas une école ayant un plan d'études et des programmes d'examen définis.
Ce n'est pas une troupe d'officiers et de soldats destinée à donner de la virilité aux garçons et aux filles à coups d'exercices militaires.
Ce n'est pas une agence de petits messagers pour la commodité du public.
Ce n'est pas une exposition où des résultats superficiels sont obtenus grâce à une distribution d'insignes de mérite, de médailles, etc.
Tout cela est extérieur, tandis que l'éducation scoute vient tout entière du dedans.»

Baden-Powell dans le guide du chef éclaireur

Les quatre buts initiaux définis par Baden-Powell

Dans Le Guide du chef éclaireur, BP distingue quatre buts au scoutisme. Il s'agit de développer chez chaque scout :

Pour BP, la dimension du sens de Dieu / de la spiritualité se trouve présent intrinsèquement dans les quatre autres dimensions.

Définition actuelle de l'Organisation Mondiale du Mouvement Scout (OMMS)

WOSM.svg

Le Scoutisme est né en 1907 en Grande-Bretagne, après le succès du premier camp scout expérimental organisé par Baden-Powell (BP) sur l’île de Brownsea. Un an plus tard paraît l’oeuvre majeure de BP, « Scouting for Boys » (« Éclaireurs » en français). Ce livre et ses propositions éducatives furent rapidement adoptés par des jeunes du monde entier.

Si le Scoutisme a évolué dans ses pratiques depuis 1907 et se vit très différemment selon les pays, il est resté fidèle à l’esprit, aux objectifs et à la méthode définis par son fondateur.

Le Scoutisme permet depuis 100 ans à des jeunes du monde entier de découvrir le sens du mot FRATERNITÉ à travers des échanges de cultures, de langues, de religions et de pratiques éducatives.

La reconnaissance d’une organisation nationale par les deux organisations mondiales : l’Organisation Mondiale du Mouvement Scout (OMMS) et l’Association Mondiale des Guides et Éclaireuses (AMGE) est la garantie d’une pratique éducative hors de tout sectarisme.

Le Scoutisme, c'est ...

Une éducation à la vie, complémentaire de l’école et de la famille transmise par :

  • un mouvement international de jeunes, avec plus de 36 millions de filles et garçons vivant dans plus de 216 pays et territoires.
  • un mouvement ouvert à tous, sans distinction d’origine ou de croyance.
  • un mouvement de jeunes qui a pour but leur développement physique, intellectuel, social et spirituel.
  • un mouvement de bénévoles, non politique et non gouvernemental.

Une méthode qui valorise :

  • l’engagement personnel envers un idéal de vie exprimé par la promesse et la loi scoutes.
  • l’éducation par l’action.
  • la vie au sein d’un petit groupe dans lequel chacun s’entraide.
  • la connaissance, la créativité et la réflexion grâce à des activités adaptées à l’âge des jeunes et à leurs besoins.

Un idéal de vie qui prend en compte :

  • une dimension spirituelle : l’engagement à rechercher le sens spirituel de la vie, au-delà des réalités matérielles.
  • une dimension sociale : la participation au développement de la société.
  • une dimension personnelle : le développement de l’autonomie et de la responsabilité.

Un engagement social qui repose sur :

  • la volonté de résoudre des problèmes qui se posent à la communauté dans laquelle vivent les jeunes.
  • Les domaines d’intervention des scouts et guides sont nombreux et variés : la santé des enfants, l’alphabétisation, l’éducation à la paix, la protection de l’environnement, le soutien aux plus démunis…

Les six axes de l'OMMS

L'OMMS actuellement définit six axes du Scoutisme , six voies complémentaires aidant le jeune à se réaliser :

  • Le rapport au corps (sport, santé)
  • Le rapport aux autres
  • Le rapport à soi (le caractère, l'autonomie)
  • Le rapport au monde (la nature, mais aussi la curiosité)
  • Le rapport à une forme de spiritualité (une religion) ou au civisme
  • Le rapport à l'affectif (pour la région Europe)


En France, ...

Des théoriciens et praticiens du scoutisme ont proposé des textes, qui complètent et éclairent les notions ci-dessus. Bien qu'en langue française, ces propositions s'adressent au scoutisme en général et peuvent le dépeindre partout où il est pratiqué.

Définition dite de Chamarande par le Père Sevin

« Le scoutisme est un complément d’éducation. Pour base il prend la religion - pour nous la religion catholique - pour méthode caractéristique, l’étude de la nature, qu’il pratique dans le cadre d’une fraternité de campeurs, et il a pour but d’aider l’enfant, garçon ou fille, à développer personnellement sa santé, son habileté professionnelle, et surtout à devenir un caractère et à prendre l’habitude du service et du dévouement : ainsi, le jour venu, se sera-t-il préparé à être un bon citoyen des républiques de ce monde et du royaume de Dieu. »

Père Sevin, dans Pour penser scoutement.

Note : cette définition ne vaut que pour le scoutisme catholique français.

Définition par les 15 points de Michel Menu

On peut résumer le système scout en 15 points :

  • Cinq buts : Santé, Caractère, Service, Habileté technique, Sens de Dieu (spiritualité);
  • Cinq dimensions d'exercice de l'aventure scoute : Nature et camp, Patrouille, Loi scoute, Civisme, Promesse;
  • Cinq moteurs de méthode : l'Intérêt, l'Action, la Responsabilité, le Système des Patrouilles, la Cour d'Honneur et le Conseil des Chefs.

Un schéma

Une contribution de Goéland, pour définir et résumer le scoutisme en une page : [1]

Autres

Site Internet de l'OMMS