« Collection scoute » : différence entre les versions

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Version du 19 décembre 2012 à 07:50

Selon toute probabilité, les premiers collectionneurs scouts étaient les participants aux Jamborees. Cette activité perdure toujours aujourd'hui. Avec le temps, le désir de collectionner tout ce qui a trait au scoutisme, au sens très large, s'est développé autant chez les jeunes que chez les anciens scouts. Les objets scouts collectionnés sont désormais très divers : timbres, insignes, revues, livres, romans, disques, cassettes et CD, foulards, uniformes, maquettes de travaux de camp, cartes postales, affiches, dessins et photos, médailles, étendards et fanions, agenda scout, figurines, etc... On peut aisément répertorier quelques 50 thèmes de collections différentes.

Dans beaucoup de pays, notamment anglo-saxons, il y a un véritable marché, centré sur des ventes aux enchères périodiques. Certains objets, comme les insignes de participation aux jamborees mondiaux, se négocient à des prix élevés. Epinglons en particulier les 12 insignes des sous-camps du jamboree mondial hollandais de 1937 et les 26 insignes officiels du jamboree mondial français de 1947 (sans oublier l'insigne numéroté du jamboree mondial danois de 1924). Incontestablement, ces insignes rares figurent parmi les insignes les plus recherchés au monde, non seulement par les grands collectionneurs mais aussi par les grands musées internationaux.

En France voir principalement l’association Scoutisme et Collection, le Réseau Baden-Powell et son Musée national du scoutisme, le Laboratoire Scout de Riaumont, le musée de Geo Lorenzi à Sisteron, et le conservatoire de Joseph-Henri Cardona.

Chaque année, se tient une rencontre mondiale de collectionneurs scouts (dans un pays et un continent différent à chaque fois). Cette rencontre mondiale rassemble des passionnés qui proviennent des 4 coins du monde. Il est utile de signaler par exemple, que les grands musées scouts, lorsqu'ils disposent de pièces scoutes à échanger, parlent rarement "argent". Ils optent, en général, pour le troc : cet échange cordial de pièces de même valeur. Ce n'est que lorsqu'il n'y vraiment pas moyen de trouver un accord que les 2 musées ou grands collectionneurs envisagent en dernier lieu, de procéder à une transaction financière.