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Il existe plusieurs tailles de coins adaptées à la dimension des rondins. On trouve aussi des coins légèrement hélicoïdaux, censés permettre un meilleur écartement des parties du bois | Il existe plusieurs tailles de coins adaptées à la dimension des rondins. On trouve aussi des coins légèrement hélicoïdaux, censés permettre un meilleur écartement des parties du bois refendu : s'ils sont très pratiques sur un bois dur, utilisés pour fendre un bois tendre, ils laisseront une trace profonde et peu esthétique. | ||
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Dernière version du 11 décembre 2009 à 04:14
Description[modifier | modifier le wikicode]
Instrument en acier, de forme prismatique, destiné à fendre le bois et sur lequel on cogne à l'aide d'une massette (ou, souvent, d'un dos de hachette ou de merlin, mais ce n'est pas recommandé pour d'évidentes raisons de sécurité).
Pour les scouts, il sert surtout à obtenir à partir de rondins bruts le bois refendu des installations type table de camp.
Utilisation[modifier | modifier le wikicode]
Immobiliser le rondin à fendre soit dans un dispositif spécial soit au moyen de piquets enfoncés de part et d'autre.
Le coin se place d'abord sur la tranche de la bûche à fendre, de préférence sur une fente préexistante, sinon en tracer une à la scie. Taper ensuite sur le coin pour l'enfoncer : en s'enfonçant, il agrandit la fente et en écarte le bois de part et d'autre.
Lorsque le coin est suffisamment enfoncé, en placer un second sur le côté de la bûche, en bas de la fente obtenue avec le premier coin, et recommencer à taper. Le bois continue à s'écarter de part et d'autre de la fente, ce qui a pour effet de libérer le premier coin, qui peut être réutilisé en dessous du deuxième, et ainsi de suite jusqu'à la fente complète de la bûche.
Si un coin ne se libère pas, on peut l'aider à sortir en tapant légèrement sur ses côtés.
À noter qu'un coin ne doit jamais être placé perpendiculairement au bois, mais toujours un peu en diagonale.
Commentaire divers[modifier | modifier le wikicode]
Il existe plusieurs tailles de coins adaptées à la dimension des rondins. On trouve aussi des coins légèrement hélicoïdaux, censés permettre un meilleur écartement des parties du bois refendu : s'ils sont très pratiques sur un bois dur, utilisés pour fendre un bois tendre, ils laisseront une trace profonde et peu esthétique.
Traditionnellement, l'équipement d'unité ou de patrouille comptera une masse et au moins deux coins.
(À noter qu'un coin tout seul ne sert pratiquement à rien, il en faut au moins deux !)
