« Claude Marchal » : différence entre les versions

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Cette passion du scoutisme et il l’a attrapée comme un virus, en [[1963]], attiré par l’esprit de camaraderie et l’aspect international du mouvement. Ses premières armes, il les a faites avec la philatélie scoute en se concentrant sur le thème des [[jamboree]]s mondiaux.  
Cette passion du scoutisme et il l’a attrapée comme un virus, en [[1963]], attiré par l’esprit de camaraderie et l’aspect international du mouvement. Ses premières armes, il les a faites avec la philatélie scoute en se concentrant sur le thème des [[jamboree]]s mondiaux.  


En [[1975]], il s’installe avec sa femme, Solange, à Bullet, en Suisse sur le balcon du Jura. Son musée scout situé près d’Yverdon, voit le jour en [[1983]]. Au fil des années, Claude a complété et catalogué ses collections, en compagnie de sa femme.Il a occupé notamment le poste de vice-président de l’association des philatélistes SOSSI et a été nommé « '''BP Fellow''' » ([[compagnon de Baden Powell]]), c’est-à-dire membre d’honneur de la 1{{re}} confrérie mondiale scoute, dont fait partie également le [[Carl Gustav XVI|Roi de Suède]].
En [[1975]], il s’installe avec sa femme, Solange, à Bullet, en Suisse sur le balcon du Jura. Son musée scout situé près d’Yverdon, voit le jour en [[1983]]. Au fil des années, Claude a complété et catalogué ses collections, en compagnie de sa femme. Il a occupé notamment le poste de vice-président de l’association des philatélistes SOSSI et a été nommé « '''BP Fellow''' » ([[compagnon de Baden Powell]]), c’est-à-dire membre d’honneur de la 1{{re}} confrérie mondiale scoute, dont fait partie également le [[Carl Gustav XVI|Roi de Suède]].
   
   
   
   
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Grâce à lui, de nombreux autres musées scouts dans le monde ont pu voir le jour et il aimait aider les autres. Il fut ainsi le mentor de [[Philippe Maldague]], fondateur du [[Musée du Scoutisme International]] à Arlon (Belgique) qui appris auprès de lui toutes les ficelles du ''métier''. Il avait mis en dépôt au Musée de Dourlers (aujourd'hui racheté par [[Scoutisme et collections]]) certaines de ses collections de revues et livres, comme les ''bulletin de liaison des aumôniers scouts''. Il a fait don aussi d'une grande vitrine sur mesure pour la bibliothèque de [[Riaumont]].
Grâce à lui, de nombreux autres musées scouts dans le monde ont pu voir le jour et il aimait aider les autres. Il fut ainsi le mentor de [[Philippe Maldague]], fondateur du [[Musée du Scoutisme International]] à Arlon (Belgique) qui appris auprès de lui toutes les ficelles du ''métier''. Il avait mis en dépôt au Musée de Dourlers (aujourd'hui racheté par [[Scoutisme et collections]]) certaines de ses collections de revues et livres, comme les ''bulletin de liaison des aumôniers scouts''. Il a fait don aussi d'une grande vitrine sur mesure pour la bibliothèque de [[Riaumont]].


On connaît beaucoup moins son autre passion pour le saint suaire et pour la musique  mécanique. Comme par magie, chez lui, violons et pianos jouaient seuls aux côtés des automates mécaniques.
On connaît beaucoup moins son autre passion pour le Saint Suaire et pour la musique  mécanique. Comme par magie, chez lui, violons et pianos jouaient seuls aux côtés des automates mécaniques.


Durant 25 ans, cet homme érudit à travaillé pour l’industrie française Marchal, fabricante des fameuses bougies et des projecteurs à la tête de chats noirs aux yeux brillants dont la devise était : « ''Je ne prête mes yeux qu’à Marchal'' ». Il s’occupait du service exportation puis des relations publiques. Pendant de nombreuses années, il a fréquenté les circuits automobiles, de Monaco à Daytona en passant par Le Mans. Ses occupations l’ont amené à rencontrer le pilote '''Jim Clark''', l’aviateur '''Louis Blériot''' ou encore les vedettes de cinéma français de l’époque. Il est décédé fin janvier [[1997]], à l’âge de  70 ans, suite à des complications postopératoires. Il a donné entièrement de sa personne tout au long de sa vie, quelle que soit l’activité qu’il entreprenait.
Durant 25 ans, cet homme érudit à travaillé pour l’industrie française Marchal, fabricante des fameuses bougies et des projecteurs à la tête de chats noirs aux yeux brillants dont la devise était : « ''Je ne prête mes yeux qu’à Marchal'' ». Il s’occupait du service exportation puis des relations publiques. Pendant de nombreuses années, il a fréquenté les circuits automobiles, de Monaco à Daytona en passant par Le Mans. Ses occupations l’ont amené à rencontrer le pilote '''Jim Clark''', l’aviateur '''Louis Blériot''' ou encore les vedettes de cinéma français de l’époque. Il est décédé fin janvier [[1997]], à l’âge de  70 ans, suite à des complications postopératoires. Il a donné entièrement de sa personne tout au long de sa vie, quelle que soit l’activité qu’il entreprenait.

Version du 28 octobre 2016 à 00:11

Claude Marchal
Portrait édité par Claude Marchal en 1991
Portrait édité par Claude Marchal en 1991
1923 · janvier 1997

Historien et/ou collectionneur

Historien et/ou collectionneur.

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité française

France.


Claude Marchal (1927-1997) a été un collectionneur réputé.

Louveteau avant guerre, il devient successivement éclaireur et routier vers l’âge de 20 ans. Comme membre de l'équipe internationale et secrétaire officieux de Pierre Delsuc, il est associé à l’organisation du mythique jamboree mondial de la Paix, en août 1947, à Moisson (non loin de Paris). Cette passion du scoutisme et il l’a attrapée comme un virus, en 1963, attiré par l’esprit de camaraderie et l’aspect international du mouvement. Ses premières armes, il les a faites avec la philatélie scoute en se concentrant sur le thème des jamborees mondiaux.

En 1975, il s’installe avec sa femme, Solange, à Bullet, en Suisse sur le balcon du Jura. Son musée scout situé près d’Yverdon, voit le jour en 1983. Au fil des années, Claude a complété et catalogué ses collections, en compagnie de sa femme. Il a occupé notamment le poste de vice-président de l’association des philatélistes SOSSI et a été nommé « BP Fellow » (compagnon de Baden Powell), c’est-à-dire membre d’honneur de la 1re confrérie mondiale scoute, dont fait partie également le Roi de Suède.


Ses diverses collections étaient impressionnantes : 10 000 insignes, auxquels s'ajoutaient 3 000 livres, affiches et autres objets relatifs au mouvement. Parfois, il faisait restaurer à grands frais, un rare insigne comme celui numéroté du second jamboree mondial au Danemark de 1924. Il a donc continué à œuvrer longtemps pour ce mouvement, en tant qu’adulte. Il participait souvent aux rencontres mondiales de collectionneurs scouts dont il était l’instigateur puisque la toute première rencontre s’est déroulée à son initiative à Bullet, en Suisse. Il se montrait « toujours prêt » à apporter ses judicieux conseils et son aide à tous. De par sa stature internationale et l’aura qu’il dégageait, il avait ce rare don de se montrer ouvert et bien au-dessus de la mêlée surtout dans les difficultés rencontrées au sein des associations de collectionneurs scouts.


Grâce à lui, de nombreux autres musées scouts dans le monde ont pu voir le jour et il aimait aider les autres. Il fut ainsi le mentor de Philippe Maldague, fondateur du Musée du Scoutisme International à Arlon (Belgique) qui appris auprès de lui toutes les ficelles du métier. Il avait mis en dépôt au Musée de Dourlers (aujourd'hui racheté par Scoutisme et collections) certaines de ses collections de revues et livres, comme les bulletin de liaison des aumôniers scouts. Il a fait don aussi d'une grande vitrine sur mesure pour la bibliothèque de Riaumont.

On connaît beaucoup moins son autre passion pour le Saint Suaire et pour la musique mécanique. Comme par magie, chez lui, violons et pianos jouaient seuls aux côtés des automates mécaniques.

Durant 25 ans, cet homme érudit à travaillé pour l’industrie française Marchal, fabricante des fameuses bougies et des projecteurs à la tête de chats noirs aux yeux brillants dont la devise était : « Je ne prête mes yeux qu’à Marchal ». Il s’occupait du service exportation puis des relations publiques. Pendant de nombreuses années, il a fréquenté les circuits automobiles, de Monaco à Daytona en passant par Le Mans. Ses occupations l’ont amené à rencontrer le pilote Jim Clark, l’aviateur Louis Blériot ou encore les vedettes de cinéma français de l’époque. Il est décédé fin janvier 1997, à l’âge de 70 ans, suite à des complications postopératoires. Il a donné entièrement de sa personne tout au long de sa vie, quelle que soit l’activité qu’il entreprenait. Incontestablement, il fut le pionnier d’une facette assez méconnue du scoutisme, c'est-à-dire la collection internationale de très haut niveau. Un an après son décès, en 1998, ses fabuleuses collections scoutes ont quitté l’Europe pour les États-Unis, au Las Vegas Museum (fermé depuis), Musée scout de Las Vegas. Mais une partie de ses archives et revues scoutes a été déposée par Solange Marchal à la bibliothèque municipale de Toulouse en 1999, aux côtés des Archives générales du scoutisme.