« Claude Marchal » : différence entre les versions

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'''Claude Marchal'''  (1923-1993) a été un collectionneur réputé.
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Louveteau avant guerre, il devient successivement éclaireur, pionnier et  routier vers l’âge  de 20ans. En tant que commissaire international des Scouts de France, il fait partie de l’organisation du mythique '''jamboree mondial de la Paix''', en août 1947, à [[Moisson]] (non loin de Paris).Il a occupé notamment le poste de vice-président de l’association des philatélistes SOSSI et a été nommé  « '''BP Fellow''' » ( Compagnons de Baden Powell),  c’est à  dire membre d’honneur de la 1ère confrérie mondiale  scoute, dont fait partie également le Roi de Suède.
Cette passion du scoutisme et il l’a attrapée comme un virus, en 1963, attiré par l’esprit de camaraderie et l’aspect international du mouvement. Ses premières armes, il les a faites avec la philatélie scoute en se  concentrant sur le thème des jamborees mondiaux.


En 1975, il s’installe avec sa femme, Solange, à Bullet, en Suisse sur le balcon du Jura. Au fil des années. Son musée scout de Bullet, près d’Yverdon, voit le jour en 1983. Au fil des années , Claude a complété et catalogué ses collections en compagnie de sa femme, Solange.
'''Claude Marchal''' ([[1923]]-[[1997]]) a été un collectionneur réputé.
 
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Cette passion du scoutisme et il l’a attrapée comme un virus, en [[1963]], attiré par l’esprit de camaraderie et l’aspect international du mouvement. Ses premières armes, il les a faites avec la philatélie scoute en se concentrant sur le thème des [[jamboree]]s mondiaux.
 
En [[1975]], il s’installe avec sa femme, Solange, à Bullet, en Suisse sur le balcon du Jura. Son musée scout de Bullet, près d’Yverdon, voit le jour en [[1983]]. Au fil des années, Claude a complété et catalogué ses collections en compagnie de sa femme.
   
   
Sa [[collection d'insignes]] était impressionnante : 10 000, et 3.000 livresaffiches et autres objets relatifs  au mouvement. Parfois , il faisait restaurer à grands frais, un rare insigne comme celui numéroté du second jamboree mondial au  Danemark de 1924. Il a donc continué à œuvrer longtemps pour ce mouvement, en tant qu’adulte. Il participait souvent aux rencontres mondiales de collectionneurs scouts dont il était l’instigateur puisque la toute première rencontre s’est déroulée à son initiative à Bullet, en Suisse.  Il se montrait « toujours prêt »  à apporter ses judicieux conseils et son aide à tous. De par sa stature internationale et l’aura qu’il dégageait,  il avait ce rare don de se montrer ouvert et bien au-dessus de la mêlée surtout  dans les difficultés rencontrées au sein des associations de collectionneurs scouts.


Sa [[collection d'insignes]] était impressionnante, {{formatnum:10000}}, auxquelles s'ajoutaient {{formatnum:3000}} livres, affiches et autres objets relatifs au mouvement. Parfois, il faisait restaurer à grands frais, un rare insigne comme celui numéroté du second jamboree mondial au Danemark de [[1924]]. Il a donc continué à œuvrer longtemps pour ce mouvement, en tant qu’adulte. Il participait souvent aux rencontres mondiales de collectionneurs scouts dont il était l’instigateur puisque la toute première rencontre s’est déroulée à son initiative à Bullet, en Suisse. Il se montrait « ''toujours prêt'' » à apporter ses judicieux conseils et son aide à tous. De par sa stature internationale et l’aura qu’il dégageait, il avait ce rare don de se montrer ouvert et bien au-dessus de la mêlée surtout dans les difficultés rencontrées au sein des associations de collectionneurs scouts.
Grâce à lui, de nombreux autres musées scouts dans le monde ont pu voir le jour car il fut le mentor, notamment de [[Philippe Maldague]], Fondateur du [[Musée du Scoutisme International]] à Arlon (Belgique). C’est sans conteste, auprès de Claude Marchal, que Philippe Maldague a appris toutes les ficelles du ''métier''. On connaît beaucoup moins son autre passion pour la musique  mécanique. Comme par magie, chez lui, violons et pianos jouaient seuls aux côtés des automates mécaniques.


Grâce à lui, de nombreux autres musées scouts dans le monde ont pu voir le jour car il fut le mentor, notamment de {{Philippe Maldague]], Fondateur du Musée du Scoutisme International à Arlon (B). C’est sans conteste, auprès de Claude Marchal , que Philippe Maldague a appris toutes les ficelles du métier.On connaît beaucoup moins son autre passion pour la musique  mécanique. Comme par magie, chez lui, violons et pianos jouaient  seuls aux côtés des automates mécaniques.
Durant 25 ans, cet homme érudit à travaillé pour l’industrie française Marchal, fabricante des fameuses bougies et des projecteurs à la tête de chats noirs aux yeux brillants dont la devise était : « ''Je ne prête mes yeux qu’à Marchal'' ». Il s’occupait du service exportation puis des relations publiques. Pendant de nombreuses années, il a fréquenté les circuits automobiles, de Monaco à Daytona en passant par Le Mans. Ses occupations l’ont amené à rencontrer le pilote '''Jim Clark''', l’aviateur '''Louis Blériot''' ou encore les vedettes de cinéma français de l’époque. Il est décédé fin janvier [[1997]], à l’âge de 70 ans, suite à des complications postopératoires. Il a donné entièrement de sa personne tout au long de sa vie, quelle que soit l’activité qu’il entreprenait.
Incontestablement, il fut le pionnier d’une facette assez méconnue du scoutisme, c'est-à-dire la collection internationale de très haut niveau.
Un an après son décès, en [[1998]], ses fabuleuses collections scoutes ont quitté l’Europe pour les États-Unis, au Las Vegas Museum.


Durant 25 ans, cet homme érudit à travaillé pour l’industrie française Marchal ,  fabricante des fameuses bougies et des projecteurs à la tête de chats noirs aux yeux brillants dont la devise était : « Je ne prête mes yeux qu’à Marchal ». Il s’occupait du service exportation puis des relations publiques. Pendant de nombreuses années, il a fréquenté les circuits automobiles, de Monaco  à Daytona en passant par Le Mans . Ses occupations l’ont amené à rencontrer le pilote '''Jim Clark''', l’aviateur '''Louis Blériot''' ou encore les vedettes de cinéma français de l’époque. Il est décédé fin janvier 1997, à l’âge de  70 ans, suite à des complications postopératoires.  Il a donné entièrement de sa personne  tout au long de sa vie, quelle que soit l’activité qu’il entreprenait.
Incontestablement, il fut le pionnier d’une facette assez méconnue du scoutisme,  c'est-à-dire la collection internationale de très haut niveau.
Un an après son décès, en 1998, ses fabuleuses  collections scoutes ont quitté l’Europe pour les Etats-Unis, au Las Vegas Museum.




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Version du 18 décembre 2012 à 12:17

Claude Marchal
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1923 · janvier 1997

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité française

France.


Claude Marchal (1923-1997) a été un collectionneur réputé.

Louveteau avant guerre, il devient successivement éclaireur, pionnier et routier vers l’âge de 20 ans. En tant que commissaire international des Scouts de France, il fait partie de l’organisation du mythique jamboree mondial de la Paix, en août 1947, à Moisson (non loin de Paris). Il a occupé notamment le poste de vice-président de l’association des philatélistes SOSSI et a été nommé « BP Fellow » (Compagnons de Baden Powell), c’est-à-dire membre d’honneur de la 1re confrérie mondiale scoute, dont fait partie également le Roi de Suède.

Cette passion du scoutisme et il l’a attrapée comme un virus, en 1963, attiré par l’esprit de camaraderie et l’aspect international du mouvement. Ses premières armes, il les a faites avec la philatélie scoute en se concentrant sur le thème des jamborees mondiaux.

En 1975, il s’installe avec sa femme, Solange, à Bullet, en Suisse sur le balcon du Jura. Son musée scout de Bullet, près d’Yverdon, voit le jour en 1983. Au fil des années, Claude a complété et catalogué ses collections en compagnie de sa femme.


Sa collection d'insignes était impressionnante, 10 000, auxquelles s'ajoutaient 3 000 livres, affiches et autres objets relatifs au mouvement. Parfois, il faisait restaurer à grands frais, un rare insigne comme celui numéroté du second jamboree mondial au Danemark de 1924. Il a donc continué à œuvrer longtemps pour ce mouvement, en tant qu’adulte. Il participait souvent aux rencontres mondiales de collectionneurs scouts dont il était l’instigateur puisque la toute première rencontre s’est déroulée à son initiative à Bullet, en Suisse. Il se montrait « toujours prêt » à apporter ses judicieux conseils et son aide à tous. De par sa stature internationale et l’aura qu’il dégageait, il avait ce rare don de se montrer ouvert et bien au-dessus de la mêlée surtout dans les difficultés rencontrées au sein des associations de collectionneurs scouts.


Grâce à lui, de nombreux autres musées scouts dans le monde ont pu voir le jour car il fut le mentor, notamment de Philippe Maldague, Fondateur du Musée du Scoutisme International à Arlon (Belgique). C’est sans conteste, auprès de Claude Marchal, que Philippe Maldague a appris toutes les ficelles du métier. On connaît beaucoup moins son autre passion pour la musique mécanique. Comme par magie, chez lui, violons et pianos jouaient seuls aux côtés des automates mécaniques.

Durant 25 ans, cet homme érudit à travaillé pour l’industrie française Marchal, fabricante des fameuses bougies et des projecteurs à la tête de chats noirs aux yeux brillants dont la devise était : « Je ne prête mes yeux qu’à Marchal ». Il s’occupait du service exportation puis des relations publiques. Pendant de nombreuses années, il a fréquenté les circuits automobiles, de Monaco à Daytona en passant par Le Mans. Ses occupations l’ont amené à rencontrer le pilote Jim Clark, l’aviateur Louis Blériot ou encore les vedettes de cinéma français de l’époque. Il est décédé fin janvier 1997, à l’âge de 70 ans, suite à des complications postopératoires. Il a donné entièrement de sa personne tout au long de sa vie, quelle que soit l’activité qu’il entreprenait. Incontestablement, il fut le pionnier d’une facette assez méconnue du scoutisme, c'est-à-dire la collection internationale de très haut niveau. Un an après son décès, en 1998, ses fabuleuses collections scoutes ont quitté l’Europe pour les États-Unis, au Las Vegas Museum.