Chronologie des SUF

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1964 - 1965 - 1967 - 1970 - 1971 - 1972 - 1973 - 1974 - 1975 - 1976 - 1977 - 1978 - 1980 - 1981 - 1982 - 1983 - 1984 - 1985 - 1986 - 1987 - 1988 - 1989 - 1990 - 1991 - 1995 - 1996 - 1997 - 1998 - 1999 - 2000 - 2003 - 2006 - 2007

1964

  • La direction des Scouts de France propose aux groupes une réforme de la branche éclaireur (les garçons de 12 à 17 ans). La nouvelle pédagogie scinde la Troupe en deux : les Rangers (12 à 14 ans) et les Pionniers (14 à 17 ans). A partir de cette date, l'ancienne et la nouvelle proposition cohabitent au sein des Scouts de France mais le soutien du mouvement (revues, formation, etc...) va à la nouvelle.

1965

  • CEP à l'abbaye d'Orval, les « Unitaires » organisent leurs propres formations.

1967

  • Automne : Les « Unitaires » lancent par leurs propres moyens la revue Raid destinée aux éclaireurs.

1970

  • La proposition Pionniers Rangers est imposée à tous.

1971

  • Janvier : Les « Unitaires » ont la certitude qu'aucun accord ne sera trouvé avec la FSE.
  • 13 février : Réunion de 55 chefs mandatés par une centaine d’autres pour créer un mouvement autonome « Les Scouts Unitaires de France ». Les effectifs réunis ne dépassent pas 500 dont 300 viennent du Groupe Saint Louis de Paris. De Mgr Rupp qui soutient officieusement cette fondation : « Quand vous serez dix mille on vous prendra au sérieux… ».
  • 2 avril : Dépôt des statuts. Le premier président est Pierre de Montjamont, le conseiller religieux, le chanoine Ancel. Des liens doivent être conservés avec les SdF. Formation d’un Conseil National avec une commission de parents.
  • 30-31 mai : premières Journées Nationales Unitaires à Chamarande. Réserve de la Commission épiscopale de la jeunesse sur la fondation des SUF.

1972

  • Début des Jeannettes SUF avec Anne Potez comme CNJ.
  • Le journal Raid devient Woodcraft, c’est la revue officielle des SUF.
  • Atténuation de la réserve épiscopale qui déplore cependant la scission.

1973

  • Juin : Création des Guides SUF dont la C.G est Jeannine Potez. Le rôle des parents chez les SUF est privilégié. Bernard Mantienne l’un des rédacteurs de « Raid » devient CG SUF. Les structures et la hiérarchie du mouvement doivent éviter toute bureaucratie et les rapports doivent se placer toujours dans un climat amical. Pas de permanents rétribués, sauf une secrétaire nationale. Le siège est situé Rue Antoine Rouchez à Paris. Mise ne place de « Missi Domini SUF » pour améliorer les liens entre le niveau local et national.

1974

  • Les SUF obtiennent l’agrément du Ministère de la Jeunesse et des Sport.

1975

  • Lors des Journées nationales, création et lancement du terme « l’aventureux » pour définir l’état d’esprit SUF. Création d’une commission « relations avec l’épiscopat ».

1976

  • Edition d’un manuel de scoutisme destiné au mouvement et intitulé « Passeport pour l’Aventure »

1977

  • Février : entrevue avec le nouveau CG SdF Dominique Bénard. Publication d’une lettre de liaison bi-annuelle avec les parents. Deuxième édition de « Passeport pour l’Aventure » avec certaines modifications. Des modèles sont proposés comme Raoul Follereau ou Martin Luther King. Bernard Mantienne quitte le CG et devient président du mouvement en remplacement de Pierre de Montjamont.

1978

  • Les SUF réclament des pouvoirs publics la création d’un diplôme officiel scout pour le BAFA en accord avec la FSE.

1980

  • Mai : les SdF proposent aux SUF de les réinsérer. Refus circonstancié. Cependant tentative de prière commune une fois par mois avec les SdF et la FSE. Tentative encore de création d’un bureau commun de liaison du scoutisme. Sans aboutissement. Les SUF sont invités à épauler le service d’accueil lors de la visite du Pape à Paris. Nomination d’une CN pour la branche aînée féminine.

1981

  • Les effectifs sont stabilisés, on compte environ 10 000 membres. Tenue régulière d’entretiens entre les SdF et les SUF.
  • Mgr Quelen (Commission épiscopale enfance-jeunesse) souhaite opérer la réunification SdF-SUF.
  • Entretiens entre le nouveau Secrétaire général FSE, Maurice Ollier et les SUF.

1982

  • Lancement de l’idée de la « Flamme SUF » (symbole de vie spirituelle et scoute) qui doit parcourir la France sans s’éteindre. Antoine Renard est CG SUF.
  • Opération « coureurs des bois » avec Paul-Henry Plantain.
  • Document du Père Ancel : « Le scoutisme peut-il être catéchèse ? »

1983

  • Soutien des SUF à la FSE menacée de perdre son agrément.
  • Dans le rapport moral : « Plus que jamais, le scoutisme doit se jouer dans la nature ».
  • Gilles Chaland est CG FSE , ce qui facilite de nouvelles relations. Les deux mouvements signent une déclaration en vue d’obtenir l’habilitation équivalente de leurs camps de formation à ceux du BAFA.
  • Les SUF sont reconnus d’utilité publique.
  • Mgr Cornet (nouvel évêque accompagnateur du scoutisme à la Commission épiscopale E.J) est favorable à un dialogue SUF - SdF - FSE .

1984

  • Constatation du départ des 15/16 ans.
  • Mars : Conseil national et publication d’un dépliant pour présenter le mouvement. Début des camps de formation « tripodes ». Camps du 3e degré pour chefs de groupe durant une semaine. Les SUF comptent 170 groupes. Fédérations de groupes locaux.

1985

Des SUF en 1985
  • Publication d’un Livret sur les SUF à l’attention des parents. Livret de la famille distribué par les maîtrises aux parents.

1986

  • Dans le rapport moral des Journées nationales : « Les SUF disent Dieu premier servi car Il est au sommet de tout, en conséquence au bout de la démarche éducative du scoutisme. Il insuffle chaque moment. »
  • La route passe de 400 à 800 adhérents. Le CG Antoine Renard tente de trouver une acceptation du film de Jugniot « Scouts Toujours » tournant en dérision le scoutisme.
  • Réunion inter-mouvement autour des SUF avec les GdF, la FSE et les St Georges pour réfléchir sur les messages du Pape à la jeunesse.

1987

  • Le père Ancel et Pierre de Montjamont préparent le projet d’une charte SUF pour préserver leur originalité et leur fidélité à la personne de Baden Powell : « Former des Hommes et des chrétiens responsables dans la fidélité aux 5 buts et aux 5 moyens de B.P ».

1988

  • Pour la première fois, un délégué général permanent est engagé sous rémunération : Georges Vidal. Il doit assurer la mise en forme et le suivi de tous les dossiers que le président et le CG ne peuvent suivre en raison de leurs occupations professionnelles.
  • Les SUF sont invités aux Journées Nationales SdF.
  • Instauration d'Instances régionales avec des délégués régionaux pour améliorer les communications entre la base et le sommet.
  • Avec le départ de Mgr Ancel nomination d’un aumônier national : le Père Hervé Renaudin (directeur du Séminaire St Sulpice). Les SUF et la FSE présentent un dossier commun auprès du Ministère de la jeunesse et des sports pour la reconnaissance d’un BAFA scout.

1989

  • Expédition SUF « aux sources du scoutisme » à l’île de Brownsea. Les effectifs s’élèvent à 17 000.
  • Rencontre entre le CG SdF et son homologue SUF avec les aumôniers.

1990

1991

  • Août : pèlerinage des routiers en Pologne.

1995

  • Novembre : XIe Rassemblement National Routier avec 500 participants, « Sur les pas de St Martin ».

1996

  • Nouvelle réédition d’Azimut.
  • Le CG SUF est Gérard Bouet, l’équipe Nationale est composée de Christophe Charbonnier (CNE), Emmanuelle Mignon (CNG), Marc Taillebois (CNR).
  • Déménagement des SUF qui quittent la rue Antoine Rouchez pour l'espace Raphaël (21/23 Rue A. Briand 92175 Vanves).

1997

  • 3 thèmes principaux pour les branches aînées : unité de vie, unité d’équipe, unité de chrétiens.
  • 25e anniversaire du mouvement.
  • Août : Participation aux Journées Mondiales de la Jeunesse de Paris.

1998

  • Benoît Lesay devient CG (ancien DR du Nord), tandis qu’Hubert de Sevin est CNE, Cécilé Chassefeyre est CNG, Marc Taillebois est CNR, Hélène Fort, CNL et Marie-Hélène Cro', CNJ. La cérémonie de départ est renouvelée.

1999

  • Effectifs stabilisés à environ 18 000 membres.
  • Les SUF doivent s’adapter aux nouvelles réglementations de plus en plus drastiques concernant les camps de scoutisme (projet pédagogique détaillé, chef de camp de 21 ans, local en dur à proximité des camps louveteaux, labellisation du scoutisme, etc...).
  • Les SUF signent la lettre aux familles à la base de la fondation de la Conférence Française du Scoutisme qui a pour but de protéger les intérêts du scoutisme et qui rassemble la FSE, les ENF et la FEE. Les SUF ne font pas partie de la CFS (volonté de rester indépendant) mais partagent le message fondateur qu’ils ont signé.

2000

  • 6, 7, 8 mai : A l'occasion du jubilé de l'an 2000, 12000 SUF se réunissent à Lyon au parc Lacroix-Laval pour les JN.

2003

  • A partir de 2003, les SUF se bureaucratisent pour s’adapter à la législation concernant les associations de jeunesse : comptes centralisés et informatisés, suivi accru des activités de camp et d'année, informatisation des inscriptions, etc... Les effectifs quant à eux sont en augmentation d'environ 4% par an.

2006

  • Les SUF comptent 20 300 membres.
  • Nouvel réédition d'Azimut et introduction dans la pédagogie du brevet de HP.

2007

  • 26, 27, 28 mai : Pour célébrer le centenaire du scoutisme, 17000 SUF campent à Chambord pour le centenaire du scoutisme.