« Chevalerie » : différence entre les versions

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==Scouts de France==
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La chevalerie est très prégnante dans le programme de la branche [[éclaireurs (Scouts de France)|éclaireurs]] dont le programme doit beaucoup au père [[Sevin]]. Dans le texte de la loi scoute et de la promesse notamment, on trouve bien les accents lyriques inspirés du moyen-âge. Le cérémonial notamment de l'allégeance et de l' [http://fr.scoutwiki.org/Gestes_et_usages#Investiture| investiture] sont de style très féodal.
La chevalerie est très prégnante dans le programme de la branche [[éclaireurs (Scouts de France)|éclaireurs]] dont le programme doit beaucoup au père [[Sevin]]. Dans le texte de la loi scoute et de la promesse notamment, on trouve bien les accents lyriques inspirés du moyen-âge. Le cérémonial de l'allégeance et de l' [http://fr.scoutwiki.org/Gestes_et_usages#Investiture| investiture] sont caractéristiques d'un style féodal.


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Une des lignes de fracture entre les différentes associations scoutes contemporaines semble aussi tourner autour de la valeur accordée à ce modèle chevaleresque. S'agit-il d'une référence pérenne, ou bien d'un simple ''système de représentation''<ref>expression servant de fil conducteur à la thèse de Doctorat d'état de Christian Guérin, repris dans son livre [[L'utopie Scouts de France]]</ref> destiné à évoluer selon l'époque ?


Ainsi chez les scouts de France on a pu voir le modèle [[indianisme|indien]]<ref>cf. l'article [http://www.riaumont.net/scoutisme/labo/etudes/citations/sevin/indianisme_html/ Indianisme ou chevalerie]  du P. Sevin</ref>, puis colonial mis en avant dans années 30, celui des [[raiders]] après la guerre dans les années 50, ou des [[Pionnier_(SdF)|pionniers]] des années 60. Pourtant au début du XXème siècle les chevaliers étaient pourtant morts et enterrés depuis des lustres... La reprise de ce modèle dans le scoutisme<ref>voir par exemple cette [http://www.riaumont.net/scoutisme/labo/etudes/SDF/333_html étude]  en ligne.</ref> n'était elle qu'une mode de l'époque, ou bien correspond elle à quelque chose de plus profond ?


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=Chevaliers célèbres=
=Chevaliers célèbres=

Version du 25 juillet 2011 à 08:51

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La chevalerie est un thème très prégnant dans le scoutisme, Baden-Powell intitule même ainsi l'un des bivouacs du livre Eclaireurs. Souvent, on parle du scoutisme comme d'une chevalerie des temps modernes.


La chevalerie dans les programmes des associations scoutes

Scouts de France

La chevalerie est très prégnante dans le programme de la branche éclaireurs dont le programme doit beaucoup au père Sevin. Dans le texte de la loi scoute et de la promesse notamment, on trouve bien les accents lyriques inspirés du moyen-âge. Le cérémonial de l'allégeance et de l' investiture sont caractéristiques d'un style féodal.



Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : chevalier de France



Une des lignes de fracture entre les différentes associations scoutes contemporaines semble aussi tourner autour de la valeur accordée à ce modèle chevaleresque. S'agit-il d'une référence pérenne, ou bien d'un simple système de représentation[1] destiné à évoluer selon l'époque ?

Ainsi chez les scouts de France on a pu voir le modèle indien[2], puis colonial mis en avant dans années 30, celui des raiders après la guerre dans les années 50, ou des pionniers des années 60. Pourtant au début du XXème siècle les chevaliers étaient pourtant morts et enterrés depuis des lustres... La reprise de ce modèle dans le scoutisme[3] n'était elle qu'une mode de l'époque, ou bien correspond elle à quelque chose de plus profond ?



Notes et références


  1. expression servant de fil conducteur à la thèse de Doctorat d'état de Christian Guérin, repris dans son livre L'utopie Scouts de France
  2. cf. l'article Indianisme ou chevalerie du P. Sevin
  3. voir par exemple cette étude en ligne.

Chevaliers célèbres

Saint Georges


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Saint Georges




Jeanne d'Arc


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Sainte Jeanne d'Arc




Baudoin IV de Jérusalem

Baudoin sur la couverture de l'étoile de pourpre

Baudouin IV (ou Baudoin) le Lépreux, (1161 † 1185) fut le jeune roi de Jérusalem de 1174 à 1185. Fils d'Amaury Ier, il est connu pour la lèpre dont il était atteint. Pourtant, malgré cette maladie, il ne renonça jamais et réussit à maintenir son royaume. Il est mort à l'âge de vingt-quatre ans, mais sa cause de béatification n'a pas encore été ouverte (il n'est donc pas canonisé comme saint par l’Église).

C'est son précepteur Guillaume de Tyr, archevêque de Tyr et chroniqueur , qui découvre sa lèpre en se rendant compte qu'il ne semble pas affecté par la douleur, contrairement à ses compagnons de jeux . Son père, le roi Amaury Ier fait appel à tous les médecins, aussi bien les latins que les musulmans, mais aucun remède ne permet la guérison de Baudouin, pas plus que l’immersion dans le Jourdain.

Il est couronnée à la mort de son père le 15 juillet 1174, dès l'âge de 13 ans !

Dès 1175 le royaume est menacé par Saladin, prince Musulman. Baudouin mène a plusieurs reprises ses troupes a la bataille pour défendre le royaume de Terre Sainte et affaiblir Saladin. Mais il s'illustre aussi par sa volonté de gérer les conflits par la voie diplomatique et pacifique. Il conclue d’ailleurs une trêve avec Saladin en 1180 mais celle ci ne dure que deux ans.

En 1182 à cause de provocations de sujets du royaume la guerre reprend contre Saladin, Baudouin doit reprendre la tête de son armée et parvient à repousser son opposant, ce qu'il fera à nouveau en 1183.

Puis devant l'avancé de sa maladie, il est contraint de nommer un régent et de s'aider de son neveu. Il meurt le 16 mars 1185 à l'âge de 24 ans et son ennemi Saladin portera son deuil .



Wikipedia-logo.png Voir l'article Wikipédia : Baudouin IV de Jérusalem


Dans les livres

Baudouin est aussi le héros du roman du signe de piste de Serge Dalens L'étoile pourpre (Tome 1 - Les Prisonniers ; Tome 2 - Les Lépreux), superbement illustré par Pierre Joubert.

Une bande dessinée a aussi été éditée par les Editions du Triomphe Baudouin IV de Jérusalem • Le Roi LEPREUX de Serge Dalens et Pierec. Extrait de la quatrième de couverture : "Et si le Croissant et La Croix pouvaient continuer de cohabiter, il s'en réjouirait grandement." Cette B.D. est "En mémoire de Frédéric[1] Chef scout mort en service du Groupe Baudouin IV de Jérusalem".

Dans le scoutisme

De par sa vie et sa mort à l'âge de 24 ans, Baudouin IV de Jérusalem représente un exemple d'héroïsme particulièrement parlant pour la jeunesse. Cette figure chevaleresque, ainsi que ses armes -avec la [Croix potencée|croix potencée du blason du royaume franc de Jérusalem]-, présentent aussi une résonance particulière aux yeux des scouts catholiques.

Il peut être choisi comme modèle d'une patrouille ou d'une unité scoute, ce patronage a ainsi été adopté par différents groupes scouts :


Notes et références


  1. sur Frédéric Le Conte, mort en sauvant ses frères en camp de Pâques 1980, voir : un jour... les scouts, jalons photographiques de Jos Le Doare p.156.