« Carnet de chant » : différence entre les versions

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Version du 16 août 2010 à 22:38

Typologie

Notation musicale

Sous l'expression « carnet de chant », on distingue habituellement deux types des recueils :

  • les paroliers, qui ne présentent que les paroles des chants ;
  • les chansonniers, qui comprennent également une notation musicale.

Exemples :

Certains recueils sont précisément annotés et richement commentés, comme le Tiouli ou les séries A Cœur joie de César Geoffray.

Forme

Un carnet de chant peut prendre plusieurs formes :

  • Un recueil imprimé des chants qu'utilisent un groupe ou un mouvement scout à une certaine époque. Il est donc vendu ou distribué. Lorsqu'il est produit par une association ou un éditeur, il s'agit souvent d'un chansonnier vendu aux scouts ou dans le commerce. Lorsqu'il est édité par une organisation ou un groupe local, aux moyens plus limités, le recueil est généralement un parolier, distribué (parfois gratuitement) aux scouts.
  • Un carnet manuscrit reproduisant les chants qui ont marqué un scout lors de son parcours personnel (un parolier, le plus souvent). Dans certains mouvements le nombre de chants portés sur le carnet devait augmenter avec la progression individuelle et sa possession était obligatoire.

Des recueils existent donc sous toutes les formes, du cahier à spirales manuscrit au livre à couverture rigide, du mini-format de poche au grand format italien, du texte mal dactylographié aux ouvrages agréablement illustrés (Hergé illustra le recueil Hardis). Naturellement, tous ne sont pas adaptés à la vie au grand air, à la pluie sur la route et à la pénombre des veillées.

Contenu

A l'image des chants qui les composent, les recueils sont plus ou moins ciblés sur l'univers scout :

  • certains recueils sont réalisés par des scouts et pour des scouts, et comprennent presque exclusivement des chants scouts (par exemple les Chansons des Scouts de France, aux éditions Spes, ou les Chants de louveteaux des Éclaireurs de France) ;
  • d'autres recueils sont réalisés et édités par des scouts ou des milieux proches, sont utilisés par les scouts, mais comprennent une part significative de chansons populaires, et visent parfois un public plus large que le scoutisme (par exemple le Montjoie, le Tiouli ou le Diapason rouge) ;
  • enfin, certains recueils s'adressent aux scouts en reprenant certains de leurs succès mais ne viennent pas du scoutisme (La Clé des chants des auberges de jeunesse françaises, Jeunesse qui chante aux éditions ouvrières, les Clairs chants de la Jeunesse étudiante catholique féminine de Belgique).

Beaucoup de paroliers sont des compilations de succès scouts à une époque et un endroit donnés alors que nombre de chansonniers contiennent des chants inédits. Certains recueils d'auteur sont même exclusivement composés de créations (notamment les recueils de Francine Cockenpot comme Vents du nord ou La Fleur au chapeau de William Lemit).

Utilisation

Une réunion de patrouille peut être en partie consacrée à l'apprentissage d'un chant figurant sur le carnet d'un patrouillard et ignoré des autres.

Le carnet de chants peut être gênant dans le cadre d'une veillée car il nuit à sa fluidité. Il est donc important d'utiliser le carnet de chant avec parcimonie (lampe de poche allumée puis fermée dès la fin du chant). Dans tous les cas, le meneur de chant doit garder un carnet de chant afin d'aider l'assistance en cas de difficultés musicales (oubli de paroles ou de la musique).

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