Canot de 10 mètres

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Canot de 10 m
Canot de 10 m

Vue latérale d'un canot de 10 m

Caractéristiques
Gréement : lougre
Voiles : au tiers
Équipage : 20 personnes
Longueur hors-tout : 15m
Longueur de coque : 10m 30
Maître bau :
(largeur max.)
2m 70
Poids :
Tirant d'eau : 80cm
Sans dérive :
Déplacement : 2 tonne 50
Tonnage : 3 tonneaux
Tirant d'air :
(hauteur sur l'eau)
Surface de voilure : 49,530m²
Moteur :
Vitesse :
Construction
Architecte :
Constructeur : Arsenaux de la marine
Année : 1950
Coque en : Bois

Le canot de 10 m appartient à une classe d’embarcations existant depuis le XVIIe siècle comme la Yole de Bantry ou les Gig anglais. Celle-ci comprenait aussi des chaloupes de 11 et de 13 mètres. Elles étaient le plus souvent destinées au service des vaisseaux, servant à les remorquer du temps de la marine à voile, à transborder les équipages et l’avitaillement. Certains d’entre eux servaient de canot major à l’intention des commandants et des amiraux. A la fin de leur carrière, ces embarcations ont été affectées à l'apprentissage de la navigation à voile dans les centres d'instruction navale de la Marine nationale française. Même s'il n'a pas été spécifiquement conçu pour eux, ils ont largement été utilisés par les scouts marins, notamment par les Scouts de France et l'Association des guides et scouts d'Europe qui en a possédé deux : Prince Éric, et le Jean de Vienne

Le bateau se présente comme un lougre gréé de voiles au tiers de 10m 30 de long (15m en comptant les bouts-dehors), à coque en bois entièrement ouverte, et équipé de huit bancs de nage. Il pouvait être armé par un équipage de 20 personnes maximum. De par son gréement au tiers à trois mats, c'est un voilier un peu plus complexe à manœuvrer que les Super Raid, Loup de mer, ou les Sitelles, puisqu'il dispose d’une voile de misaine, de sa grand-voile, et d’une voile de tapecul. Sa manœuvre se rapproche de celle des grands trois mats. Il est aussi équipé pour n'être manœuvré qu'à l’aviron, une fois démâté.

Les canots de 10 m ont été utilisés lors du Rallye marin de l'Auberlach, en 1956 et plus tard lors de l'Opération 333, en 1973. Deux spécimens existent encore de nos jours et sont gérés par l'association AMERAMI, l'un à Caen (Prince Éric II), l'autre à Toulon (Cap Cepet). Ils peuvent être armés par des scouts marins le cas échéant.

Galerie de photos[modifier | modifier le wikicode]

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Notes et références