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Ce type de campement trouve peut-être son origine dans la réunion sur un même site de deux branches (louveteaux et éclaireurs par exemple) branches que pratiquaient certains mouvements dès les années 20. Sa systématisation s'explique par les E.F d'Algérie s'explique sans doute par le contexte local: impossibilité de camper localement, concentration pour des raisons pratiques.
Ce type de campement trouve peut-être son origine dans la réunion sur un même site de deux branches (louveteaux et éclaireurs par exemple) branches que pratiquaient certains mouvements dès les années 20. Sa systématisation s'explique par les E.F d'Algérie s'explique sans doute par le contexte local: impossibilité de camper localement, concentration pour des raisons pratiques.


Voici la présentation qu'en font Jean-Michel Company, fils d'[[Alphonse Company]], et Janik Pikula, de [[Scoutisme, patrimoine et collections]] :
Voici la présentation qu'en font Jean-Michel Company, fils d'[[Alphonse Company]], et Janik Pikula, de [[Scoutisme, patrimoine & collections]] :


''Il s'agissait d'une structure de services de type colonie de vacances, c’est-à-dire avec lingerie, cuisine, intendance, infirmerie, sanitaires. Autour de cette structure de base, venaient s'installer des sous-camps (camps d'unités) avec leur propre lieu de vie et leur propre maîtrise. L'ensemble de cette structure était dirigée par un chef de camp et un adjoint. Il y avait donc au moins cinq sous-camps, un par unité: [[Petites ailes]], Louveteaux, Eclaireuses, Eclaireurs, [[Audax]] (Routiers). Il pouvait y avoir plusieurs sous-camps pour une même unité. Les sous-camps utilisaient donc l'ensemble des services du Camp-colonie, mais ils faisaient leur programme d'activités de façon autonome, toujours en accord avec la [[maîtrise]]. Ils pouvaient même quitter le camp de base plusieurs jours et vivre alors de façon complètement autonome. Chaque sous-camp organisait aussi ses propres [[veillée]]s à sa convenance, où il pouvait inviter (ou non) d'autres sous-camps. En fin de camp, un feu de camp était organisé par la maîtrise de camp où tous les sous-camps participaient. Ainsi structurés, ces camps scouts pouvaient durer jusqu'à deux mois. ''
''Il s'agissait d'une structure de services de type colonie de vacances, c’est-à-dire avec lingerie, cuisine, intendance, infirmerie, sanitaires. Autour de cette structure de base, venaient s'installer des sous-camps (camps d'unités) avec leur propre lieu de vie et leur propre maîtrise. L'ensemble de cette structure était dirigée par un chef de camp et un adjoint. Il y avait donc au moins cinq sous-camps, un par unité: [[Petites ailes]], Louveteaux, Eclaireuses, Eclaireurs, [[Audax]] (Routiers). Il pouvait y avoir plusieurs sous-camps pour une même unité. Les sous-camps utilisaient donc l'ensemble des services du Camp-colonie, mais ils faisaient leur programme d'activités de façon autonome, toujours en accord avec la [[maîtrise]]. Ils pouvaient même quitter le camp de base plusieurs jours et vivre alors de façon complètement autonome. Chaque sous-camp organisait aussi ses propres [[veillée]]s à sa convenance, où il pouvait inviter (ou non) d'autres sous-camps. En fin de camp, un feu de camp était organisé par la maîtrise de camp où tous les sous-camps participaient. Ainsi structurés, ces camps scouts pouvaient durer jusqu'à deux mois. ''

Version du 18 décembre 2016 à 21:00

Le camp-colonie fut un dérive du campisme adopté par les Eclaireurs français d'Algérie.

Ce type de campement trouve peut-être son origine dans la réunion sur un même site de deux branches (louveteaux et éclaireurs par exemple) branches que pratiquaient certains mouvements dès les années 20. Sa systématisation s'explique par les E.F d'Algérie s'explique sans doute par le contexte local: impossibilité de camper localement, concentration pour des raisons pratiques.

Voici la présentation qu'en font Jean-Michel Company, fils d'Alphonse Company, et Janik Pikula, de Scoutisme, patrimoine & collections :

Il s'agissait d'une structure de services de type colonie de vacances, c’est-à-dire avec lingerie, cuisine, intendance, infirmerie, sanitaires. Autour de cette structure de base, venaient s'installer des sous-camps (camps d'unités) avec leur propre lieu de vie et leur propre maîtrise. L'ensemble de cette structure était dirigée par un chef de camp et un adjoint. Il y avait donc au moins cinq sous-camps, un par unité: Petites ailes, Louveteaux, Eclaireuses, Eclaireurs, Audax (Routiers). Il pouvait y avoir plusieurs sous-camps pour une même unité. Les sous-camps utilisaient donc l'ensemble des services du Camp-colonie, mais ils faisaient leur programme d'activités de façon autonome, toujours en accord avec la maîtrise. Ils pouvaient même quitter le camp de base plusieurs jours et vivre alors de façon complètement autonome. Chaque sous-camp organisait aussi ses propres veillées à sa convenance, où il pouvait inviter (ou non) d'autres sous-camps. En fin de camp, un feu de camp était organisé par la maîtrise de camp où tous les sous-camps participaient. Ainsi structurés, ces camps scouts pouvaient durer jusqu'à deux mois. Le premier Camp-Colonie eut lieu en juillet-août 1955 à Gouraya en Algérie. L’été suivant, à cause des événements, le deuxième Camp Colonie ne put avoir lieu à Gouraya. Il s'effectua quand même, mais en Métropole, dans un village de l'Allier nommé Saint Clément, où les EF d'Algérie louèrent des terrains et les bâtiments scolaires du village.

Voir le film: http://ressources.seine-saint-denis.fr/resource/octobre-2016-film-bel-air-des-eclaireurs-fran%C3%A7ais-1960