« Camp-école » : différence entre les versions

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Durant leur camp-école, les chefs stagiaires étaient répartis en patrouilles (coucous, ramiers, corbeaux et coqs) et, redevenus des [[novice]]s ils apprenaient ou révisaient toute la méthode scoute (animation, techniques, cérémonial) par le concret, en faisant comme s'ils étaient de jeunes éclaireurs. Ils avaient à leur disposition des installations spéciales comme le [[trackodrome]].
Durant leur camp-école, les chefs stagiaires étaient répartis en patrouilles (coucous, ramiers, corbeaux et coqs) et, redevenus des [[novice]]s ils apprenaient ou révisaient toute la méthode scoute (animation, techniques, cérémonial) par le concret, en faisant comme s'ils étaient de jeunes éclaireurs. Ils avaient à leur disposition des installations spéciales comme le [[trackodrome]].
De même ils assuraient la cuisine à tour de rôle, faisaient les corvées etc. Bien entendu chaque action étaient commentée et replacée dans un contexte plus théorique par les responsables du stage. D'où l'importance du "carnet de Chamarande", où le stagiaire inscrivait des "trucs" mais aussi des réflexions de méthode. Le stage était campé et fonctionnait comme un camp fixe, il y avait donc des coins de patrouille, un [[kraal]] etc.
De même ils assuraient la cuisine à tour de rôle, faisaient les corvées etc. Bien entendu chaque action étaient commentée et replacée dans un contexte plus théorique par les responsables du stage. D'où l'importance du "carnet de Chamarande", où le stagiaire inscrivait des "trucs" mais aussi des réflexions de méthode. Le stage était campé et fonctionnait comme un camp fixe, il y avait donc des [[coins de patrouille]], un [[kraal]] etc.
   
   
A la fin du stage pratique, ils recevaient un sujet écrit d'épreuve théorique à rendre quelques mois après.
A la fin du stage pratique, ils recevaient un sujet écrit d'épreuve théorique à rendre quelques mois après.

Version du 10 novembre 2011 à 23:32

Le camp-école est en France un camp de formation destiné aux diverses catégories de responsables scouts (chefs et cheftaines, aumôniers etc.), encadré par un responsable breveté DCC à Gilwell ou équivalent. A l'issue de cette formation, des brevets sont remis à ceux et celles qui ont été reconnus aptes. En Belgique ou au Canada, il existe (ou a existé) des sessions de ce type et du même nom.

Depuis longtemps dans la symbolique scoute mondiale, ce type de lieu et de session est représenté par une hachette plantée dans une bûche dont le prototype est Gilwell Park dès 1919.

L'exemple de Chamarande et de Cappy

Pour être breveté de Chamarande ou Cappy, le chef éclaireur (futur scoutmestre) devait passer une épreuve pratique d'une semaine au moins à Chamarande et une épreuve théorique.

Durant leur camp-école, les chefs stagiaires étaient répartis en patrouilles (coucous, ramiers, corbeaux et coqs) et, redevenus des novices ils apprenaient ou révisaient toute la méthode scoute (animation, techniques, cérémonial) par le concret, en faisant comme s'ils étaient de jeunes éclaireurs. Ils avaient à leur disposition des installations spéciales comme le trackodrome. De même ils assuraient la cuisine à tour de rôle, faisaient les corvées etc. Bien entendu chaque action étaient commentée et replacée dans un contexte plus théorique par les responsables du stage. D'où l'importance du "carnet de Chamarande", où le stagiaire inscrivait des "trucs" mais aussi des réflexions de méthode. Le stage était campé et fonctionnait comme un camp fixe, il y avait donc des coins de patrouille, un kraal etc.

A la fin du stage pratique, ils recevaient un sujet écrit d'épreuve théorique à rendre quelques mois après.

Pour les EDF et les EUF, le stage de Cappy était de contenu et de déroulement très similaire [1].

Avec la diffusion du scoutisme furent créés des CEP décentralisés.

Stages actuels

Dans certains mouvements les stages ne sont plus campés et le contenu est désormais dirigé prioritairement vers l'animation et le scoutisme fondamental. D'autres associations ont gardé un déroulement plus classique.

Voir aussi


Notes et références