Appel scout

De Scoutopedia

L’appel scout est un petit air qu'un scout siffle ou chante avec ou sans paroles lorsqu'il veut attirer l'attention d'un autre ou entrer dans le coin d'une autre patrouille. Quand un scout entend cet air, il cherche à savoir d'où il vient, et y répond avec le même air, ou uniquement les trois dernières notes.

Cet appel est notamment utilisé traditionnellement dans certains mouvements scouts pour demander l'entrée sur un lieu de patrouille.

Air et paroles

L'air de l'appel scout est très simple :

L'appel scout

Soit : do mi sol mi do mi sol, sol sol do.

Bien que la version sifflée soit la plus utilisée, il existe plusieurs versions chantées dont les paroles diffèrent légèremment en fonction des mouvements. Ainsi :

  • Scouts de France :
    Est-il là le scout de France, est-il là ?
    L'autre reprend les trois dernières notes Il est là.
  • C'est un scout qui passe par là, réponds-lui !
    L'autre reprend Qu'il entre.

Attention l'Éclaireur Unioniste es là
Sont-ils là les éclaireurs, sont-ils là ?
L'autre reprend Ils sont là les éclaireurs, ils sont là.

  • association des guides et scouts d'Europe :
    Scout d'Europe, Scout d'Europe es-tu là ?
    L'autre reprend Je suis là.
    Variante : comme la première version, en remplacant «de France» par «d'Europe». .
    Autre variante: "c'est un scout qui vous appele répondez lui"
  • Fédération des éclaireuses et des éclaireurs (FEE) :
    Un eclaireur est bien là, attention"

Le père Jacques Sevin écrit à son propos dans les chants de la route et du camp :

«L’Appel Scout est l’appel que lance un scout ou une patrouille pour signaler sa présence ou demander du secours. Il est interdit de l'employer sans necéssité.
Il peut s'employer au clairon ou à la voix, en vocalisant ou en sifflant.
La cadence est assez lente pour une simple interrogation ou un avis de présence ; plus rapide si l’on appelle à l’aide.
On y répond en le répétant et en se dirigeant vers l'endroit d'où vient le son.
Au camp et dans les sorties, l’Appel Scout doit précéder les sonneries réglementaires, afin d'éviter la confusion avec les signaux qui pourraient être donnés par l’armée ou par des étrangers.»