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L'abbé Cornette est né dans le diocèse de Moulins en 1860, il passe sa jeunesse à Bourbon-Lancy dans le diocèse d'Autun ; il va chez les frères des Écoles chrétiennes, entre au petit séminaire d'Autun (1878). «Vocation sacerdotale» des plus classiques. Cornette achève ses études à Paris, est ordonné en 1887 et se dirige vers l'enseignement. Il est nommé « censeur des grands », à Juilly ; victime d'un empoisonnement au blanc de céruse (contenu dans la peinture de sa chambre), il est paralysé des deux bras. Il retourne alors à Paris, puis en Suisse, à SaintMoritz où il avait emmenédes élèves de Juilly en vacances; il y noue de puissantes relations: la princesse Charlotte de Monaco lui aurait même offert le siège épiscopal de la principauté... Mais Cornette refuse, rentre à Paris où il est mis à la disposition du curé de Saint-Honoré d'Eylau.<br />
L''''abbé Cornette''' est né dans le diocèse de Moulins en 1860, il passe sa jeunesse à Bourbon-Lancy dans le diocèse d'Autun ; il va chez les frères des Écoles chrétiennes, entre au petit séminaire d'Autun (1878). «Vocation sacerdotale» des plus classiques. Cornette achève ses études à Paris, est ordonné en 1887 et se dirige vers l'enseignement. Il est nommé « censeur des grands », à Juilly ; victime d'un empoisonnement au blanc de céruse (contenu dans la peinture de sa chambre), il est paralysé des deux bras. Il retourne alors à Paris, puis en Suisse, à SaintMoritz où il avait emmenédes élèves de Juilly en vacances ; il y noue de puissantes relations: la princesse Charlotte de Monaco lui aurait même offert le siège épiscopal de la principauté... Mais Cornette refuse, rentre à Paris où il est mis à la disposition du curé de Saint-Honoré d'Eylau.
En 1916, l'abbé Cornette reçoit la visite d'un jeune de quinze ou seize ans, [[Paul Coze]], de retour d'Égypte où il avait découvert et pratiqué le scoutisme de Baden-Powell. Cornette découvre le scoutisme, veut le lancer tout en l'adaptant pour masquer ses origines sulfureuses vis-à-vis de l'épiscopat, et avec l'appui du président de la réunion d'Eylau, [[Édouard de Macedo]], il fonde les [[Entraineurs Catholiques de France]].  En 1918, les Entraîneurs comptent huit patrouilles. C'est à la même époque que les autres initiateurs parisiens du scoutisme se rencontrent et se coordonnent, notamment l'abbé Caillet et l'abbé de Grangeneuve.<br />
 
Avec le Père Sevin, il fonde alors les [[Scouts de France]] en 1920, les Entraîneurs deviennent alors les troupes Saint Louis. [[Paul Coze]] est le premier chef de troupe. Le chanoine Cornette est nommé aumônier général du mouvement et est notamment chargé de faire accepter la nouvelle fédération par sa hiérarchie. <br />
En 1916, l'abbé Cornette reçoit la visite d'un jeune de quinze ou seize ans, [[Paul Coze]], de retour d'Égypte où il avait découvert et pratiqué le scoutisme de Baden-Powell. Cornette découvre le scoutisme, veut le lancer tout en l'adaptant pour masquer ses origines sulfureuses vis-à-vis de l'épiscopat, et avec l'appui du président de la réunion d'Eylau, [[Édouard de Macedo]], il fonde les [[Entraineurs Catholiques de France]].  En 1918, les Entraîneurs comptent huit patrouilles. C'est à la même époque que les autres initiateurs parisiens du scoutisme se rencontrent et se coordonnent, notamment l'abbé Caillet et l'abbé de Grangeneuve.
Le 'vieux loup' décède en 1936. <br />
 
Avec le Père Sevin, il fonde alors les [[Scouts de France]] en 1920, les Entraîneurs deviennent alors les troupes Saint Louis. [[Paul Coze]] est le premier chef de troupe. Le chanoine Cornette est nommé aumônier général du mouvement et est notamment chargé de faire accepter la nouvelle fédération par sa hiérarchie.
 
Le 'vieux loup' décède en 1936.
 
[[Catégorie:Personnalités|Cornette, Antoine-Louis]]

Version du 5 juillet 2006 à 18:56

L'abbé Cornette est né dans le diocèse de Moulins en 1860, il passe sa jeunesse à Bourbon-Lancy dans le diocèse d'Autun ; il va chez les frères des Écoles chrétiennes, entre au petit séminaire d'Autun (1878). «Vocation sacerdotale» des plus classiques. Cornette achève ses études à Paris, est ordonné en 1887 et se dirige vers l'enseignement. Il est nommé « censeur des grands », à Juilly ; victime d'un empoisonnement au blanc de céruse (contenu dans la peinture de sa chambre), il est paralysé des deux bras. Il retourne alors à Paris, puis en Suisse, à SaintMoritz où il avait emmenédes élèves de Juilly en vacances ; il y noue de puissantes relations: la princesse Charlotte de Monaco lui aurait même offert le siège épiscopal de la principauté... Mais Cornette refuse, rentre à Paris où il est mis à la disposition du curé de Saint-Honoré d'Eylau.

En 1916, l'abbé Cornette reçoit la visite d'un jeune de quinze ou seize ans, Paul Coze, de retour d'Égypte où il avait découvert et pratiqué le scoutisme de Baden-Powell. Cornette découvre le scoutisme, veut le lancer tout en l'adaptant pour masquer ses origines sulfureuses vis-à-vis de l'épiscopat, et avec l'appui du président de la réunion d'Eylau, Édouard de Macedo, il fonde les Entraineurs Catholiques de France. En 1918, les Entraîneurs comptent huit patrouilles. C'est à la même époque que les autres initiateurs parisiens du scoutisme se rencontrent et se coordonnent, notamment l'abbé Caillet et l'abbé de Grangeneuve.

Avec le Père Sevin, il fonde alors les Scouts de France en 1920, les Entraîneurs deviennent alors les troupes Saint Louis. Paul Coze est le premier chef de troupe. Le chanoine Cornette est nommé aumônier général du mouvement et est notamment chargé de faire accepter la nouvelle fédération par sa hiérarchie.

Le 'vieux loup' décède en 1936.