« Antoine-Louis Cornette » : différence entre les versions

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[[Image:Chanoine_cornette.jpg|thumb|rihgt|Le Chanoine Cornette]]L''''abbé Cornette''' est né dans le diocèse de Moulins en 1860, il passe sa jeunesse à Bourbon-Lancy dans le diocèse d'Autun ; il va chez les frères des Écoles chrétiennes, entre au petit séminaire d'Autun (1878). Sa «Vocation sacerdotale» est des plus classiques. Cornette achève ses études à Paris et est ordonné en 1887, il se dirige vers l'enseignement. Il est nommé « censeur des grands », à Juilly ; victime d'un empoisonnement au blanc de céruse (contenu dans la peinture de sa chambre), il est paralysé des deux bras.  
[[Image:Chanoine_cornette.jpg|thumb|rihgt|Le Chanoine Cornette]]L''''abbé Cornette''' est né dans le diocèse de Moulins en [[1860]], il passe sa jeunesse à Bourbon-Lancy dans le diocèse d'Autun ; il va chez les frères des Écoles chrétiennes, entre au petit séminaire d'Autun ([[1878]]). Sa «Vocation sacerdotale» est des plus classiques. Cornette achève ses études à Paris et est ordonné en [[1887]], il se dirige vers l'enseignement. Il est nommé « censeur des grands », à Juilly ; victime d'un empoisonnement au blanc de céruse (contenu dans la peinture de sa chambre), il est paralysé des deux bras.  


Il retourne alors à Paris, puis en Suisse, à Saint Moritz où il avait emmené des élèves de Juilly en vacances ; il y noue de puissantes relations: la princesse Charlotte de Monaco lui aurait même offert le siège épiscopal de la principauté... Mais Cornette refuse, rentre à Paris où il est mis à la disposition du curé de Saint-Honoré d'Eylau comme vicaire.
Il retourne alors à Paris, puis en Suisse, à Saint Moritz où il avait emmené des élèves de Juilly en vacances ; il y noue de puissantes relations: la princesse Charlotte de Monaco lui aurait même offert le siège épiscopal de la principauté... Mais Cornette refuse, rentre à Paris où il est mis à la disposition du curé de Saint-Honoré d'Eylau comme vicaire.


En 1916, l'abbé Cornette reçoit la visite d'un jeune homme de quinze ou seize ans, '''[[Paul Coze]]''', de retour d'Égypte où il avait découvert et pratiqué le scoutisme de [[Lord Robert BADEN-POWELL|Baden-Powell]].  
En [[1916]], l'abbé Cornette reçoit la visite d'un jeune homme de quinze ou seize ans, '''[[Paul Coze]]''', de retour d'Égypte où il avait découvert et pratiqué le scoutisme de [[Lord Robert BADEN-POWELL|Baden-Powell]].  
Cornette découvre le scoutisme. Il décide de le développer tout en l'adaptant pour masquer ses origines protestantes vis-à-vis de l'épiscopat. Avec l'appui du président de la réunion d'Eylau, '''[[Edouard de Macedo]]''', il fonde les '''[[Entraineurs Catholiques de France]]'''.  En 1918, les Entraîneurs comptent huit patrouilles. C'est à la même époque que les autres initiateurs parisiens du scoutisme se rencontrent et se coordonnent, notamment '''l'abbé Caillet''' et '''l'abbé de Grangeneuve'''.
Cornette découvre le scoutisme. Il décide de le développer tout en l'adaptant pour masquer ses origines protestantes vis-à-vis de l'épiscopat. Avec l'appui du président de la réunion d'Eylau, '''[[Edouard de Macedo]]''', il fonde les '''[[Entraineurs Catholiques de France]]'''.  En 1918, les Entraîneurs comptent huit patrouilles. C'est à la même époque que les autres initiateurs parisiens du scoutisme se rencontrent et se coordonnent, notamment '''l'abbé Caillet''' et '''l'abbé de Grangeneuve'''.



Version du 10 avril 2007 à 09:07

Le Chanoine Cornette

L'abbé Cornette est né dans le diocèse de Moulins en 1860, il passe sa jeunesse à Bourbon-Lancy dans le diocèse d'Autun ; il va chez les frères des Écoles chrétiennes, entre au petit séminaire d'Autun (1878). Sa «Vocation sacerdotale» est des plus classiques. Cornette achève ses études à Paris et est ordonné en 1887, il se dirige vers l'enseignement. Il est nommé « censeur des grands », à Juilly ; victime d'un empoisonnement au blanc de céruse (contenu dans la peinture de sa chambre), il est paralysé des deux bras.

Il retourne alors à Paris, puis en Suisse, à Saint Moritz où il avait emmené des élèves de Juilly en vacances ; il y noue de puissantes relations: la princesse Charlotte de Monaco lui aurait même offert le siège épiscopal de la principauté... Mais Cornette refuse, rentre à Paris où il est mis à la disposition du curé de Saint-Honoré d'Eylau comme vicaire.

En 1916, l'abbé Cornette reçoit la visite d'un jeune homme de quinze ou seize ans, Paul Coze, de retour d'Égypte où il avait découvert et pratiqué le scoutisme de Baden-Powell. Cornette découvre le scoutisme. Il décide de le développer tout en l'adaptant pour masquer ses origines protestantes vis-à-vis de l'épiscopat. Avec l'appui du président de la réunion d'Eylau, Edouard de Macedo, il fonde les Entraineurs Catholiques de France. En 1918, les Entraîneurs comptent huit patrouilles. C'est à la même époque que les autres initiateurs parisiens du scoutisme se rencontrent et se coordonnent, notamment l'abbé Caillet et l'abbé de Grangeneuve.

Avec le Père Sevin, il fonde alors les Scouts de France en 1920, les Entraîneurs deviennent alors les troupes Saint Louis. Paul Coze est en le premier chef de troupe. Le chanoine Cornette est nommé aumônier général du mouvement et est notamment chargé de faire accepter la nouvelle fédération par sa hiérarchie.

Il est l'auteur de la célébre formule "meilleur scout parce que catholique, meilleur catholique parce que scout".

Le "vieux loup" décède le 19 septembre 1936.