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En [[1920]], l'abbé de Grangeneuve est l'un des fondateurs et membre du comité Directeur des [[Scouts de France]]. Vers [[1922]], il lance la [[Groupe SUF 15e Paris - La Madeleine|15{{e}} Paris]] à Saint-Charles de Monceau, où il est désormais vicaire. Il sera ensuite vicaire à St François-Xavier, ainsi que dans d'autres paroisses parisiennes.
En [[1920]], l'abbé de Grangeneuve est l'un des fondateurs et membre du comité Directeur des [[Scouts de France]]. Vers [[1922]], il lance la [[Groupe SUF 15e Paris - La Madeleine|15{{e}} Paris]] à Saint-Charles de Monceau, où il est désormais vicaire. Il sera ensuite vicaire à St François-Xavier, ainsi que dans d'autres paroisses parisiennes.


L'abbé de Grangeneuve - hostile au projet d'[[Ordre scout]] du [[Jacques Sevin|Père Sevin]] de [[1923]]-[[1924]] - fait partie de la Commission ecclésiastique du Comité directeur auquel le [[Antoine-Louis Cornette|Chanoine Cornette]] soumet l'étude d'un nouveau texte pour l'Ordre scout<ref>Pour former des chefs : l'[[Ordre scout|Ordre Scout]], [[Jacques Sevin|Père Sevin]], janvier [[1929]]</ref>. L'abbé de Grangeneuve, après un examen sérieux, en fait un rapport finalement très positif. Pour lui, l'Ordre semble répondre à un besoin. Mais il préconise un contrôle canonique et un contrôle scout, énumère les dangers à prévoir et à éviter, et signale les précautions à prendre.
L'abbé de Grangeneuve - hostile au projet d'[[Ordre scout]] du [[Jacques Sevin|Père Sevin]] de [[1923]]-[[1924]] - fait partie de la Commission ecclésiastique du Comité directeur auquel le [[Antoine-Louis Cornette|Chanoine Cornette]] soumet l'étude d'un nouveau texte pour l'Ordre scout<ref>{{Ouvrage|titre=Pour former des chefs : l'[[Ordre scout|Ordre Scout]]|auteur=[[Jacques Sevin|Père Sevin]]|mois=janvier|année=[[1929]]}}</ref>. L'abbé de Grangeneuve, après un examen sérieux, en fait un rapport finalement très positif. Pour lui, l'Ordre semble répondre à un besoin. Mais il préconise un contrôle canonique et un contrôle scout, énumère les dangers à prévoir et à éviter, et signale les précautions à prendre.


Il était [[totem (totémisation)|totemisé]] ''Pélican Noir''. Il aurait participé à des sessions de formation auprès de scouts belges sur le thème de l'[[indianisme]].  
Il était [[totem (totémisation)|totemisé]] ''Pélican Noir''. Il aurait participé à des sessions de formation auprès de scouts belges sur le thème de l'[[indianisme]].  
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
*{{Ouvrage|titre='''Notre promesse''', Méditations préparatoires à la promesse scoute|préface=[[Antoine-Louis Cornette|chanoine Cornette]] |année=[[1932]]}}
*{{Ouvrage|titre='''Notre promesse''', Méditations préparatoires à la promesse scoute|préface=[[Antoine-Louis Cornette|chanoine Cornette]]|année=[[1932]]}}
* {{Ouvrage|titre=Le scoutisme : œuvre de jeunesse|lieu=Paris|année=[[1932]]}}


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Version du 14 décembre 2022 à 14:42

André de Grangeneuve
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Co-fondateur des Scouts de France
Décès : 5 novembre 1946

Fondateur

Fondateur.

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité française

France.

L'abbé André de Grangeneuve est l'un des fondateurs des Scouts de France.

Ancien élève de l’École Centrale, proche du Sillon, l'abbé dirige avant la 1re guerre mondiale le patronage de l'Immaculée Conception de Bel Air (quartier populaire du XIIe arrondissement de Paris) et s'intéresse très tôt au scoutisme naissant. Mobilisé en 1914, il laisse à Lucien Goualle un groupe de jeunes campeurs qui prend le nom de Diables blancs et qui constitue un des embryons du scoutisme catholique en France. Ce sera la future IIIe Paris.

Dans La Mémoire du Scoutisme, Louis Fontaine écrit qu'à son retour du front, « il s'informa de la méthode scoute et groupa les Diables blancs avec les Intrépides du Rosaire sous le nom de Vaillants compagnons de Saint-Michel qui appliquèrent plus strictement la méthode. »

En 1920, l'abbé de Grangeneuve est l'un des fondateurs et membre du comité Directeur des Scouts de France. Vers 1922, il lance la 15e Paris à Saint-Charles de Monceau, où il est désormais vicaire. Il sera ensuite vicaire à St François-Xavier, ainsi que dans d'autres paroisses parisiennes.

L'abbé de Grangeneuve - hostile au projet d'Ordre scout du Père Sevin de 1923-1924 - fait partie de la Commission ecclésiastique du Comité directeur auquel le Chanoine Cornette soumet l'étude d'un nouveau texte pour l'Ordre scout[1]. L'abbé de Grangeneuve, après un examen sérieux, en fait un rapport finalement très positif. Pour lui, l'Ordre semble répondre à un besoin. Mais il préconise un contrôle canonique et un contrôle scout, énumère les dangers à prévoir et à éviter, et signale les précautions à prendre.

Il était totemisé Pélican Noir. Il aurait participé à des sessions de formation auprès de scouts belges sur le thème de l'indianisme.


Bibliographie

  • Notre promesse, Méditations préparatoires à la promesse scoute, préf. de chanoine Cornette, 1932
  • Le scoutisme : œuvre de jeunesse, Paris, 1932

Notes et références


  1. Père Sevin, Pour former des chefs : l'Ordre Scout, janvier 1929