« André Lefevre » : différence entre les versions
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Venu du catholicisme du Sillon de Marc Sangnier, celui qui sera [[totémisation|totémisé]] ''Vieux Castor'' est, dès avant 1914, un des animateurs de la Maison pour Tous (ancêtre des MJC) de la rue Mouffetard, à Paris, où il s'occupe des jeunes. | Venu du catholicisme du Sillon de Marc Sangnier, celui qui sera [[totémisation|totémisé]] ''Vieux Castor'' est, dès avant 1914, un des animateurs de la Maison pour Tous (ancêtre des MJC) de la rue Mouffetard, à Paris, où il s'occupe des jeunes. Il y rencontre [[Marthe Levasseur]]. | ||
En [[1921]], il devient Commissaire Général des [[Éclaireurs de France]], et donne une grande impulsion à ce mouvement, notamment en participant à la création du scoutisme colonial. Laïc qui va tous les matins à la messe, sans exclusives sociales, il noue de multiples contacts bénéfiques au scoutisme français : en [[1936]], le gouvernement Blum envisage ainsi de permettre le scoutisme dans les centres de redressements pour jeunes. | En [[1921]], il devient Commissaire Général des [[Éclaireurs de France]], et donne une grande impulsion à ce mouvement, notamment en participant à la création du scoutisme colonial. Laïc qui va tous les matins à la messe, sans exclusives sociales, il noue de multiples contacts bénéfiques au scoutisme français : en [[1936]], le gouvernement Blum envisage ainsi de permettre le scoutisme dans les centres de redressements pour jeunes. |
Version du 27 décembre 2008 à 23:37
André Lefèbre, en bas à gauche
Fondateur. |
Éclaireurs de France. |
France. |
André Lefevre (17 septembre 1886 - 23 décembre 1946)
Venu du catholicisme du Sillon de Marc Sangnier, celui qui sera totémisé Vieux Castor est, dès avant 1914, un des animateurs de la Maison pour Tous (ancêtre des MJC) de la rue Mouffetard, à Paris, où il s'occupe des jeunes. Il y rencontre Marthe Levasseur.
En 1921, il devient Commissaire Général des Éclaireurs de France, et donne une grande impulsion à ce mouvement, notamment en participant à la création du scoutisme colonial. Laïc qui va tous les matins à la messe, sans exclusives sociales, il noue de multiples contacts bénéfiques au scoutisme français : en 1936, le gouvernement Blum envisage ainsi de permettre le scoutisme dans les centres de redressements pour jeunes.
En 1939, le dynamisme de son mouvement est remarquable : 517 troupes, 315 meutes et 163 clans, c'est largement son oeuvre.
Il meurt en 1946 au moment où son concept de "laicité fraternelle" est contesté dans le mouvement qu'il a fondé.