« André Casati » : différence entre les versions

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'''Anré Casati (24.10.1924-10.06.1944) fut un chef des [[Eclaireurs de France]] et un résistant.
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''Camp de patronage à Minervois près d'Aix en Othe.
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'''André Casati''' fut un chef [[Éclaireurs de France]] et un résistant.


André Casati était, avec son frère Henri, responsable au [[Groupe EEDF de Troyes St Jean de Bonneval|groupe EDF de Troyes]] avec Solitaire avant la seconde guerre mondiale. Leur père, Énnemon Casati, proviseur du Lycée de Troyes et membre de l’équipe régionale EDF (il était même venu inaugurer les coins de patrouilles boulevard Barbusse lors d’activités clandestines pendant la guerre) était sous l’occupation, préfet désigné de la résistance. Énnemon Casati a été arrêté en juillet puis transféré à Compiègne via Chalons-sur-Marne après un court séjour à la prison de Troyes. Le [[24 août]], il s’apprête à quitter Compiègne, ultime étape avant les camps de la mort, mais par chance, le train dans lequel il se trouve sera bloqué à Péronne où les américains entreront le [[1 septembre|1{{er}} septembre]].


André Casati était, avec son frère Henri, responsable au groupe [[EDF]] de Troyes avec Solitaire avant la seconde guerre mondiale. Leur père, Ennemon Casati, proviseur du Lycée de Troyes et membre de l’équipe régionale EDF (il était même venu inaugurer les coins de patrouilles boulevard Barbusse lors d’activités clandestines pendant la guerre) était sous l’occupation, préfet désigné de la résistance. Ennemon Casati a été arrêté en juillet puis transféré à Compiègne via Chalons sur Marne après un court séjour à la prison de Troyes. Le [[24 août]] il s’apprête à quitter Compiègne, ultime étape avant les camps de la mort, mais par chance, le train dans lequel il se trouve sera bloqué à Péronne où les américains entreront le [[1 septembre|1{{er}} septembre]].  
Ses deux fils aînés André et Henri sont très actifs dans la résistance tant et plus. Henri, 21 ans, sera arrêté par la milice et livré aux allemands qui l’ont déporté par le dernier train quittant Paris, au mois d’août [[1944]]. Il a réussi à s’évader et à reprendre le maquis.  


Ses deux fils aînés André et Henri sont très actifs dans la résistance tant et plus. Henri, 21 ans, sera arrêté par la milice et livré aux allemands qui l’ont déporté par le dernier train quittant Paris, au mois d’août [[1944]]. Il a réussi à s’évader et à reprendre le maquis.  
André, lui, eut beaucoup moins de chance, dirigé le [[9 juin]] sur la maquis du Loiret, en compagnie d’une quarantaine d’élèves des grandes écoles. Ses compagnons et lui furent dénoncés par un agent français de la Gestapo, arrêtés et fusillés le [[10 juin]], à proximité de la Ferté Saint Aubin, dans le Loiret avant même d’avoir perçu une arme (rassemblés à la ferme de la famille Thauvin, les 30 garçons n’étaient pas armés et furent abattus sans jugement le [[10 juin]] au matin).
 
[[Robert Wilmes]] qui a connu et côtoyé André Casati lors d’activités, raconte :
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André, lui, eut beaucoup moins de chance, dirigé le [[9 juin]] sur la maquis du Loiret, en compagnie d’une quarantaine d’élèves des grandes écoles. Ses compagnons et lui furent dénoncés par un agent français de la Gestapo, arrêtés et fusillés le [[10 juin]], à proximité de la Ferté Saint Aubin, dans le Loiret avant même d’avoir perçu une arme (rassemblés à la ferme de la famille Thauvin, les 30 garçons n’étaient pas armés et furent abattus sans jugement le [[10 juin]] au matin). [[Robert Wilmes]] qui a connu et côtoyé André Casati lors d’activités, raconte : « André et Henri Casati avaient encadré l’été de l’année d’avant, avec Solitaire, un camp au Mineroy, près d’Aix en Othe : camp appelé camp de vacances du Lycée mais avec un fonctionnement en patrouilles, des grands jeux et des levers aux couleurs, etc, etc. J’ai participé comme patrouillard à cette aventure avec l’ami Cordebad de la rue du Parc des Sports, Claude Dietrich, … J’ai aussi souvenir d’un dernier camp clandestin, dans les bois de Voué, ou nous nous sommes livrés, André et moi, à une formidablGroupe EEDF de Troyes St Jean de Bonneval e bagarre au foulard. Le combat a été dur, André a eu le dessus mais il m’avait appris a me battre ».
== Voir aussi ==
* [[Groupe EEDF de Troyes St Jean de Bonneval|Groupe André Casati]] (Troyes)


Voir [[Groupe EEDF de Troyes St Jean de Bonneval]] |Groupe André Casati


[[Catégorie:Personnalité éclaireurs de France]]
{{portail personnalités}}

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André Casati

André Casati à l'extrême gauche - 1943 Camp de patronage à Minervois près d'Aix en Othe.
André Casati à l'extrême gauche - 1943

Camp de patronage à Minervois près d'Aix en Othe.
24 octobre 1924 · 10 juin 1944

Personnalité de groupe

Personnalité de groupe.

Personnalité éclaireurs de France

Éclaireurs de France.

Personnalité française

France.

André Casati fut un chef Éclaireurs de France et un résistant.

André Casati était, avec son frère Henri, responsable au groupe EDF de Troyes avec Solitaire avant la seconde guerre mondiale. Leur père, Énnemon Casati, proviseur du Lycée de Troyes et membre de l’équipe régionale EDF (il était même venu inaugurer les coins de patrouilles boulevard Barbusse lors d’activités clandestines pendant la guerre) était sous l’occupation, préfet désigné de la résistance. Énnemon Casati a été arrêté en juillet puis transféré à Compiègne via Chalons-sur-Marne après un court séjour à la prison de Troyes. Le 24 août, il s’apprête à quitter Compiègne, ultime étape avant les camps de la mort, mais par chance, le train dans lequel il se trouve sera bloqué à Péronne où les américains entreront le 1er septembre.

Ses deux fils aînés André et Henri sont très actifs dans la résistance tant et plus. Henri, 21 ans, sera arrêté par la milice et livré aux allemands qui l’ont déporté par le dernier train quittant Paris, au mois d’août 1944. Il a réussi à s’évader et à reprendre le maquis.

André, lui, eut beaucoup moins de chance, dirigé le 9 juin sur la maquis du Loiret, en compagnie d’une quarantaine d’élèves des grandes écoles. Ses compagnons et lui furent dénoncés par un agent français de la Gestapo, arrêtés et fusillés le 10 juin, à proximité de la Ferté Saint Aubin, dans le Loiret avant même d’avoir perçu une arme (rassemblés à la ferme de la famille Thauvin, les 30 garçons n’étaient pas armés et furent abattus sans jugement le 10 juin au matin).

Robert Wilmes qui a connu et côtoyé André Casati lors d’activités, raconte :

« André et Henri Casati avaient encadré l’été de l’année d’avant, avec Solitaire, un camp au Mineroy, près d’Aix-en-Othe : camp appelé camp de vacances du Lycée mais avec un fonctionnement en patrouilles, des grands jeux et des levers aux couleurs, etc, etc. J’ai participé comme patrouillard à cette aventure avec l’ami Cordebad de la rue du Parc des Sports, Claude Dietrich, … J’ai aussi souvenir d’un dernier camp clandestin, dans les bois de Voué, ou nous nous sommes livrés, André et moi, à une formidable bagarre au foulard. Le combat a été dur, André a eu le dessus mais il m’avait appris à me battre. »

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]