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'''Albert Châtelet''' (1883-[[1960]]), entré à l'École normale supérieure en [[1905]], il est reçu à l'agrégation de mathématiques en [[1908]] et devient professeur de lycée à Tours. Docteur en [[1913]], il devient maître de conférences de Mécanique à Lille. En plus de son service à la Faculté des sciences de Lille, il est chargé d'un cours de mathématiques spéciales à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille). Il devient ensuite professeur de mathématiques générales puis professeur de mécanique rationnelle et doyen en [[1921]].
'''Albert Châtelet''' (1883-[[1960]]) fût une haute personnalité des [[Eclaireurs de France]]
 
Entré à l'École normale supérieure en [[1905]], il est reçu à l'agrégation de mathématiques en [[1908]] et devient professeur de lycée à Tours. Docteur en [[1913]], il devient maître de conférences de Mécanique à Lille. En plus de son service à la Faculté des sciences de Lille, il est chargé d'un cours de mathématiques spéciales à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille). Il devient ensuite professeur de mathématiques générales puis professeur de mécanique rationnelle et doyen en [[1921]].


En [[1924]], il est nommé recteur de l'Académie de Lille. De ses treize années de rectorat, on retiendra le grand nombre de reconstructions scolaires de l’après guerre et les appuis qu’il a apportés aux « méthodes nouvelles » de l’enseignement. En [[1937]], il est directeur de l'enseignement du second degré, jusqu'en [[1940]]. Dans son court séjour au ministère de l’éducation, il a participé à la « réforme Jean Zay» refusée par le Sénat et reprise dans ses principes par la commission Langevin-Vallon en [[1946]]. En [[1945]], il est nommé à la chaire d'arithmétique et théorie des nombres de la Faculté des sciences de Paris. Il a ouvert en France des voies de recherche offertes par l’école allemande d’arithmétique. En [[1949]], il succède à Jean Cabannes au décanat jusqu'à sa retraite en [[1954]]. Il est alors partie prenante dans le projet de construction de l’université Jussieu sur l’emplacement de l’ancienne halle aux vins.
En [[1924]], il est nommé recteur de l'Académie de Lille. De ses treize années de rectorat, on retiendra le grand nombre de reconstructions scolaires de l’après guerre et les appuis qu’il a apportés aux « méthodes nouvelles » de l’enseignement. En [[1937]], il est directeur de l'enseignement du second degré, jusqu'en [[1940]]. Dans son court séjour au ministère de l’éducation, il a participé à la « réforme Jean Zay» refusée par le Sénat et reprise dans ses principes par la commission Langevin-Vallon en [[1946]]. En [[1945]], il est nommé à la chaire d'arithmétique et théorie des nombres de la Faculté des sciences de Paris. Il a ouvert en France des voies de recherche offertes par l’école allemande d’arithmétique. En [[1949]], il succède à Jean Cabannes au décanat jusqu'à sa retraite en [[1954]]. Il est alors partie prenante dans le projet de construction de l’université Jussieu sur l’emplacement de l’ancienne halle aux vins.

Version du 13 avril 2015 à 17:02

Albert Châtelet
Couverture de l'ouvrage de Jean-François Condette sur Albert Châtelet
Couverture de l'ouvrage de Jean-François Condette sur Albert Châtelet
Président des EDF
1883 · 1960

Personnalité éclaireurs de France

Éclaireurs de France.

Personnalité française

France.


Albert Châtelet (1883-1960) fût une haute personnalité des Eclaireurs de France

Entré à l'École normale supérieure en 1905, il est reçu à l'agrégation de mathématiques en 1908 et devient professeur de lycée à Tours. Docteur en 1913, il devient maître de conférences de Mécanique à Lille. En plus de son service à la Faculté des sciences de Lille, il est chargé d'un cours de mathématiques spéciales à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille). Il devient ensuite professeur de mathématiques générales puis professeur de mécanique rationnelle et doyen en 1921.

En 1924, il est nommé recteur de l'Académie de Lille. De ses treize années de rectorat, on retiendra le grand nombre de reconstructions scolaires de l’après guerre et les appuis qu’il a apportés aux « méthodes nouvelles » de l’enseignement. En 1937, il est directeur de l'enseignement du second degré, jusqu'en 1940. Dans son court séjour au ministère de l’éducation, il a participé à la « réforme Jean Zay» refusée par le Sénat et reprise dans ses principes par la commission Langevin-Vallon en 1946. En 1945, il est nommé à la chaire d'arithmétique et théorie des nombres de la Faculté des sciences de Paris. Il a ouvert en France des voies de recherche offertes par l’école allemande d’arithmétique. En 1949, il succède à Jean Cabannes au décanat jusqu'à sa retraite en 1954. Il est alors partie prenante dans le projet de construction de l’université Jussieu sur l’emplacement de l’ancienne halle aux vins.

Après sa retraite, il assume la présidence de l'Union rationaliste (1955-1960) et participe à d’autres associations (Bureau Universitaire de Statistiques, BUS, 1954). Il est présenté par l'Union des forces démocratiques comme candidat à la présidence de la République en 1958.

Le scoutisme

Plusieurs de ses enfants sont aux éclés et lui-même fait de l'accueil dans sa maison. En 1937, il devient président des EDF, son arrivée symbolise l'intérêt que porte l'état au scoutisme non confessionnel mais marque une rupture avec l'époque de Georges Bertier. il est présent aux Jamboree de Hollande et de Moisson. Sa fille ainée Suzanne Châtelet fût une personnalité de la FFE.


Précédé par Albert Châtelet Suivi par
Georges Bertier
Les Eclaireurs de France 1911-1940.svg

Président des Eclaireurs de France
de 1937 à 1946.

Gustave Monod

Voir aussi