Alain Michel
totémisé "Grillon"
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Lion de bronze. |
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Historien et/ou collectionneur. |
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Éclaireuses et éclaireurs israélites de France. |
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France. |
Alain Michel est un ancien responsable des éclaireuses et éclaireurs israélites de France (totémisé Grillon badin). Il a reçu le Lion de Bronze en 2011 pour son engagement au service de ce mouvement.
Parcours scout[modifier | modifier le wikicode]
Né en 1954 à Nancy, Alain Michel est entré aux EI de cette ville en septembre 1963. Il a été louveteau à la meute Akiba, puis éclaireur à la troupe Simon Behr à partir de mars 1966.
- L’année 1969-1970, il devient chef de patrouille, titre transformé au cours de l’année en chef d’équipe (on ne dit pas encore zadek). C’est en septembre 1970 qu’il participe à son premier stage de formation, sur le terrain national du Mont Dore.
- L’année 1970-1971 il est "15-17" (on ne dit pas encore Perspectives) et devient responsable Branche Moyenne à la rentrée de septembre 1971, après son deuxième stage.
- Au cours d’un camp Zadek régional en décembre 1971, il est totémisé "Grillon" avec comme adjectif "badin".
- En septembre 1972, il devient responsable de l'unité Branche Moyenne local, puis devient Commissaire de groupe local en septembre 1973 et responsable du groupe Perspectives, responsabilités qu’il assure pendant trois ans.
- Actif dans les rencontres, les stages et les équipes pédagogiques nationales, il est élu au Conseil d'Administration du mouvement en décembre 1975.
- En août 1976, Alain Michel s’installe à Paris à l’invitation d’Ayala (Monique Elfassy) pour faire partie de l’équipe nationale du Centre National des EIF qui restructure et stabilise le mouvement après trois ans de disputes internes et de polémiques pédagogiques et politiques.
Il travaille au centre National des EEIF pendant quatre ans, avec comme rôle principal celui de responsable national de la branche Perspectives (15/17 ans), tout en cogérant d’autres dossiers, notamment les publications et les relations avec le Scoutisme Français.
- De 1980 à 1985, tout en développant sa carrière professionnelle en dehors du mouvement, il fait partie de l’équipe nationale de Direction des EEIF, aidant à différents projets et notamment le 60e Branche Cadette pendant l'été 1983.
- Après son "Alyah" en Israël en 1985, Alain Michel contribuera à redémarrer les activités de "l’Association des Anciens EI de France et d’Afrique du Nord en Israël" sous l’égide de Denise Gamzon (Pivert) et Fréderic Hammel (Chameau).
- Il organise ainsi en 1993 un soixante-dixième anniversaire du mouvement pour les anciens en Galilée, et crée la même année un centre d’activité au nom de Léo Cohn à Jérusalem. Dans ce cadre, il organise plusieurs séminaires entre 1997 et 2009. Il est président de l’association à la suite d’Evelyne Askenazi (Buisson) en 2007 avant de retransmettre la charge à Jean-Charles Zerbib en 2010, tout en restant au comité.
L'historien des EI[modifier | modifier le wikicode]
Lorsqu’il était au centre National à la fin des années 1970, Alain Michel menait des études d’histoire à la Sorbonne. Il décida tout naturellement de créer un pont entre les deux (histoire et EI) en devenant l’historien du Mouvement.
Sa maîtrise (1982) portait sur les EI pendant la guerre (publiée en 1984 par les EIF sous le titre : Les Éclaireurs israélites de France pendant la seconde guerre mondiale - action et évolution), et son doctorat (1993) sur l’ensemble de l’histoire du mouvement au XXe siècle (publié en 2003 par les éditions Elkana sous le titre : Scouts, Juifs et Français – Les EEIF de 1923 au début des années 1990).
Il a publié également de nombreux articles et termine fin 2011 un nouveau livre sur le mouvement intitulé "Sois-Chic, un journal intello-scout", consacré au journal semi-clandestin réalisé par les EI entre 1941 et 1944.
Parcours professionnel[modifier | modifier le wikicode]
Alain Michel est éducateur, historien (spécialiste notamment de la Shoah), rabbin du mouvement massorti (conservative) et fondateur/directeur des éditions Elkana.
Il est marié à Tily Stein, ancienne EI de Lyon, avec laquelle il a eu quatre enfants, dont deux ont participé à des camps EI en France.
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