« Édouard de Macédo » : différence entre les versions

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D’origine franco-brésilienne, engagé au sein du patronage de la « Réunion d’Eylau », Edouard de Macédo participe en [[1916]] à la création de la 1re Paris (Saint Louis) avec le chanoine Cornette et devient naturellement chef du nouveau groupe. Dès [[1920]], il est nommé secrétaire général des S. d. F. et commissaire de Paris. Sa capacité d’organisation, sa discrétion et sa pensée claire le rendent rapidement indispensable.  
D’origine franco-brésilienne, engagé au sein du patronage de la « Réunion d’Eylau », Edouard de Macédo participe en [[1916]] à la création de la 1re Paris (Saint Louis) avec le chanoine Cornette et devient naturellement chef du nouveau groupe. Dès [[1920]], il est nommé secrétaire général des S. d. F. et commissaire de Paris. Sa capacité d’organisation, sa discrétion et sa pensée claire le rendent rapidement indispensable.  



Version du 13 juillet 2007 à 01:24

Edouard de Macedo

D’origine franco-brésilienne, engagé au sein du patronage de la « Réunion d’Eylau », Edouard de Macédo participe en 1916 à la création de la 1re Paris (Saint Louis) avec le chanoine Cornette et devient naturellement chef du nouveau groupe. Dès 1920, il est nommé secrétaire général des S. d. F. et commissaire de Paris. Sa capacité d’organisation, sa discrétion et sa pensée claire le rendent rapidement indispensable.

En 1921, il fonde La Hutte avec Anne Deglaire (Anne Bineau) ; il est nommé commissaire général adjoint (de Sevin) et commissaire de province de l’Île-de-France, charge qu’il gardera jusqu’en 1935 en plus de toutes les autres.

En 1922, il crée Le chef dont il est officiellement gérant ; cette création précède de dix mois celle du Le scout de France.

En 1924, il est commissaire assistant du chef-scout ; il laisse le secrétariat général à Lucien Goualle.

En 1925, il prend la direction du clan Saint Louis, constitué l’année précédente et, laïc dominicain — depuis 1918 : il a toujours déclaré être marqué par le thomisme —, il s’associe avec Marcel Forestier, qui entre chez les Dpminicains l'année suivante, pour structurer la jeune Route parisienne.

On crée pour lui le poste de commissaire « fédéral » en 1927 (adjoint puis successeur : Lhôpital).

Il dirige lui-même la 2e Paris (Saint Louis) en 1927-1928.

En 1928, il prend en mains personnellement la Route d’Île-de-France (après Ramondot) et, pour quelques mois, le district de Paris sud (entre Bourdieu et Louis Rupp), façon d’agir qui est typique de lui.

En décembre 1931-juin 1932, il réalise une réorganisation générale du mouvement S. d. F., rendue nécessaire par sa croissance très rapide — en 1929, on a affilié une troupe ou une meute par jour ! — : création des branches, suppression des commissaires spéciaux, centralisation claire du mouvement.

Cette œuvre accomplie, il quitte sa charge de commissaire fédéral pour se concentrer de nouveau sur la Route, comme C. N. R., en avril 1932, avec l’aide de Goutet, Cruiziat, Louis Faure, et l’abbé Ramondot. Il organise le congrès de la Route de la même année.

Il prend Le chef comme rédacteur en chef au départ de Sevin en 1933 et, en décembre de la même année, il reprend personnellement le groupe Saint Louis (1re, 2e, 6e, 10e Paris) et recrée le clan, qui avait suivi la 5e Paris lorsque celle-ci est devenue indépendant du groupe.

En 1935, il doit regagner Petropolis, au Brésil, pour sauver les affaires familiales. Son successeur comme adjoint du chef-scout est Bernard de Kergorlay, et c’est Pierre Goutet à la Route.

Il devient président de l’association catholique brésilienne de scoutisme. Il ne rentre en France qu’une fois, semble-t-il : en 1954. Il paraît à Jambville et effectue une tournée en province. Un rare cliché de lui à cette époque se trouve dans le Louveteau n°8 de 1954 ; son retour fut en effet entouré d’une certaine publicité. Il meurt au Brésil en 1965.

Macédo est le véritable constructeur du mouvement S. d. F. et l’inventeur de la Route française : les structures qu’il a mises en place en 1931-1932 sont toujours, mutatis mutandis, celles des trois grands mouvements catholiques français (S. G. d. F., S. U. F., F. S. E.) en 2005. Totem : Hibou pacifique.