Éclaireurs unionistes de France

De Scoutopedia
Eclaireurs unionistes de France

Eclaireurs unionistes de France


Fondation : janvier 1911
Disparition : 1970
Fondateurs : Samuel Williamson
Président :
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mouvement protestant

Mouvement protestant.
Scoutisme Français Scoutisme français.
Organisation mondiale du mouvement scout OMMS

Les éclaireurs unionistes de France étaient un mouvement de scoutisme français de confession protestante. Le scoutisme unioniste (protestant) fut l’un des premiers créés en France. Ce mouvement a été un membre fondateur du scoutisme français. Par la suite il s’est fondu avec la section unioniste de la fédération française des éclaireuses dans le nouveau mouvement des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France en 1970.

Tranches d'âge

Les Louveteaux, de 7 à 12 ans


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Louveteaux (EUF)




Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Louvetisme



Les Éclaireurs, de 11 à 18 ans


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Éclaireurs (EUF)



Les Routiers, à partir de 16 ans


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Routiers (EUF)



Histoire

Les Éclaireurs unionistes de France constituait la branche masculine du scoutisme unioniste (louveteaux et routier compris), pour la féminine voir : fédération française des éclaireuses, section unioniste.

Naissance

Dans des conditions mal connues, le pasteur Emmanuel Chastand aurait créé une unité d’éclaireurs à Nantes en 1909, mais elle dut disparaitre rapidement. Si elle a existé (ce qui n’est pas prouvé), cette expérience fugace n’a pas été connue de ceux qui, deux ans plus tard, se sont consacrés au lancement du scoutisme en milieu protestant.

En 1911, Samuel Williamson, Secrétaire du Comité national des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens (UCJG, YMCA en anglais), encourage les directeurs des Sections cadettes parisiennes à fonder des troupes d’éclaireurs en leur sein. Il s’inspire à la fois de l’exemple des YMCA britanniques, qui ont soutenu Baden-Powell et ont suscité la création de nombreuses troupes, et de l’expérience menée par Georges Gallienne à la Mission populaire de Grenelle. Les premières troupes créées en janvier 1911 sont celles de Boulogne, fondée par Adrien Alger, de l’Union de Paris (rue de Trévise) dont Henri Bonnamaux était le directeur et de Saint-Maur (dans le 11e arrondissement de Paris). Celui-ci s’inspire des camps de Domino. En octobre, dix neuf troupes étaient créées pour 173 éclaireurs. Le coq est pris comme emblème.

Le Coq Unioniste, premier insigne du mouvement

Dans un premier temps, les UCJG participent aux réunions qui doivent mener à la création d'une Ligue d'éducation nationale rassemblant toutes les expériences françaises de scoutisme autour de Coubertin. Elles exigent cependant de pouvoir conserver la direction et l’orientation religieuse de leurs troupes au sein de la Ligue (comme c’est le cas dans le mouvement britannique). A la fin de l’année 1911, prenant acte de l’échec de la tentative de fonder un mouvement unique en France, les Unions chrétiennes décident de donner une organisation propre aux Éclaireurs unionistes.

Comme les Union chrétiennes de jeunes gens, les Éclaireurs unionistes seront un mouvement protestant, indépendant des Églises et ouvert à tous les jeunes. Leur objectif sera d’œuvrer non pas pour telle ou telle Église, mais pour le Christ.

Les premières sessions de formation pour chefs éclaireurs sont organisées à l'Union de Paris, au cours de l'année 1912.

En novembre 1912, lors du Congrès des UCJG réuni à Nantes, le mouvement des Éclaireurs unionistes est officiellement créé au sein des Unions chrétiennes. Sous certaines conditions, les troupes fondées dans des paroisses protestantes mais non rattachées aux UCJG peuvent s’y affilier. Henri Bonnamaux est nommé Secrétaire du Comité national des UCJG en charge des éclaireurs. Pendant deux ans, celui-ci œuvre à unifier la pédagogie, l’uniforme et la nomenclature, ainsi qu’à susciter la création de nouvelles troupes. En 1913, il rédige la première version du Manuel de l’éclaireur. Juste avant la Première Guerre mondiale, le mouvement compte 3000 éclaireurs dans 110 troupes.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Henri Bonnamaux est mobilisé. Il est remplacé par Jean Beigbeder, ancien chef de la troupe de Batignolles III, réformé en raison de sa faible vue. Celui-ci prend le titre de commissaire national. Il s’attache alors à réorganiser le mouvement pour lui permettre de continuer à fonctionner malgré la mobilisation de la plupart des cadres des UCJG.

Pendant la guerre, de nombreuses paroisses protestantes créent des troupes d’éclaireurs pour remédier au problème de l’encadrement des jeunes.

La mode de l’indianisme, lancée dans le scoutisme britannique par John Hargrave, est importée dans le scoutisme unionistes par de jeunes chefs, au cours de l’année 1917. Les cadres du mouvement, qui voient dans l’indianisme un folklore susceptible de plaire aux jeunes, l’adoptent et l’encouragent dans une certaine mesure. Cela se traduit notamment par la généralisation des totems. Jean Beigbeder : Z’Œil de chouette ; Henri Bonnamaux : Cigogne d’Alsace ; Charles Bonnamaux : Vaisseau du désert ; Jacques Guérin-Desjardins : Cerf agile ; …

Le 13 janvier 1921, le mouvement se voit décerner, pour services rendus à la Nation pendant la guerre 14-18, la médaille de vermeil de la Reconnaissance Française par le gouverneur de la République.

Le 3 juin 1921, le mouvement fête ses 10 ans en présence de 1500 éclaireurs de toutes les régions, à cette occasion le ministre des travaux publics lui remet la médaille de la Reconnaissance Française.

L’ère Jacques Guérin-Desjardins

Le 31 octobre 1920, lors du conseil national, les Éclaireurs unionistes se détachent des UCJG et deviennent une association autonome. Dans les mêmes années (1921), les premières meutes sont ouvertes, on en compte 13 l’année suivante. On dénombre 3500 éclaireurs en 1922.

En 1923 Jean Beigbeder part à Madagascar pour y fonder des troupes et une meute EU. Il est remplacé par Jacques Guérin-Desjardins. C’est cette même année 1923 que le camp école de Cappy, commun aux EU et aux EDF, ouvre. Très proches sur le plan pédagogique, les deux mouvements entretiendront de très bonnes relations durant toute l’entre-deux-guerres.

En novembre 1928, le Conseil national de Paris lance définitivement les routiers. Mais il faudra attendre 1931 pour que soient réalisés les premiers clans de routiers, car un modus vivendi concernant cette tranche d’âge liait le mouvement aux UCJG, d’une part, et à la Fédé (fédérations d'étudiants chrétiens) d’autre part.

En 1929 le mouvement compte 6 000 éclaireurs.

Le 27 avril 1930, le mouvement est reconnu d’utilité publique.

La croix fleurdelisée Unioniste qui sera vite transformée en bouclier

À cette époque les bases du mouvement sont clairement définie, on voit apparaitre le Manuel de l'Éclaireur et le chansonnier Le Coq.

Le président est alors François de Witt-Guizot de 1929 à 1939.

Le mouvement adopte même un chant fédéral : La Joie au cœur.

Du 7 au 17 août 1936, les Éclaireurs Unionistes fêtent leur 25 ans d'existence par un grand camp national (3000 participants) à Walbach, en Alsace. À cette occasion Jean Gastambide remplace Jacques Guérin-Desjardins.

La croix fleurdelisée devient l’emblème du mouvement, répondant ainsi à la demande du OMMS que les mouvements reconnus portent une fleur de lys. Le coq reste l’insigne des éclaireur, le loup est l’insigne des louveteaux et la barrette RS pour routier scout et rend service celui des routiers.

Seconde Guerre Mondiale

À la déclaration de guerre en 1939, le mouvement compte 12 000 membres. Il va être interdit en zone occupée, ce qui n’empêchera pas certaines troupes de continuer à se réunir malgré les dangers encourus… En zone libre se constitue le Scoutisme Français, en octobre 1940, qui regroupe les Éclaireurs Unionistes (EU), les Scouts de France (SdF), les Éclaireurs de France (EdF), les Éclaireurs Israélites (EI), les Guides de France (GdF) et la Fédération Française des Éclaireuses (FFE). Le mouvement change alors d'insigne et adopte le bouclier avec la devise Sois Prêt pour être en accord avec les autres associations du Scoutisme Français, en effet toutes les associations on en commun le bouclier et la banderole avec les initiales S et F. Le nœud quand à lui rappelle la BA

À partir de 1945, c’est la période de Maurice Costil.

Après Guerre et fusion

L’après Guerre débute la chute des effectifs : 20 800 en 1947, 18 300 en 1948, 13 000 en 1953, 10 208 en 1956. Les effectifs se stabiliseront à partir de la deuxième moitié des années 1950.

Du 23 au 29 juillet 1951 se déroule le camp national du 40e anniversaire, encore une fois à Walbach (Alsace).

Première meute mixte à l’École Alsacienne (Paris) en 1954, la mixité ne sera officiellement autorisée qu’en 1963.

Le jamboree de 1959 sera le premier et le seul jamboree sans éclaireurs unionistes.

La pédagogie Louveteaux est « dépoussiérée » dans les années 1960, on assiste a de nombreuses publications : nouvelles éditions de Yaou (qui n’est plus un supplément du Coq) et du Pistes de Jungle, La jungle danse ou encore Ta Meute (manuel dédié aux Cheftaines de Meutes), …

11 105 membres en 1960 : 4595 louveteaux, 4964 éclaireurs, 498 routiers, 485 cheftaines, 439 chefs éclaireurs, 474 conseillers de groupes et commissaires.

Les années 1960 voient aussi le nombre croissant de patrouille libre. Elles sont 30 en octobre 1963 et 75 en mars 1966.

Pour le 50e anniversaire des Éclaireurs Unionistes, s’organise du 18 au 29 juillet 1961 un camp national au Malzieu (Lozère) qui regroupe 3000 éclaireurs et chefs. Un pont de 55 mètre en froissartage est construit, il sera offert à la commune.

En 1964, la FFE éclate, les sections neutres rejoignent les EDF (qui deviennent les éclaireuses et éclaireurs de France : EEdF), les sections israélites rejoignent les EI (qui deviennent les éclaireuses et éclaireurs israélites de France : EEIF). C'est aussi l'année de la crise de l'Alliance (unioniste), le mouvement demeure indépendant.

9450 membres en 1965 : 3700 louveteaux, 4300 éclaireurs, 450 ainés (le terme route disparaît) et 1000 cadres.

Le conseil national de 1968 réunit pour la première fois chefs et cheftaines des EUF et de la FFEU. Il est décidé de la fusion des deux mouvements. Cette même année, l’insigne bouclier disparait au profit de l’insigne carré, le même qu’aujourd’hui mais sans le trèfle des filles.

La section unioniste, restée seule, forme alors la Fédération Française des Éclaireuses Unionistes qui finira par fusionner en 1970 avec les EUF pour donner naissance à la FEEUF, fédération des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France.



Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : EEUDF



Voir aussi


Éclaireurs unionistes de France Cet article fait partie de la série
Éclaireurs unionistes de France
Éclaireurs unionistes de France
Président : Liste des présidents des éclaireurs unionistes de France
Commissaire national : Liste des commissaires nationaux des éclaireurs unionistes de France
Commissaire2 : (aucun)
Tranches d'âge : LouveteauxÉclaireursRoutiers

voir Fédération Française des Éclaireuses pour les filles.

Organes : {{{organes}}}
Évènements : TrivauxWalbach (1936)Walbach (1951)Le Malzieu (1961) • Conseils Nationaux
Centres : CappyLa Croix St OuenLabahouListe des sièges
Publications : Manuels : Manuel de l'éclaireur puis Sur les tracesPistes de Jungle

Revues : L’Éclaireur Unioniste puis Journal des éclaireurs puis Sois PrêtMowglil’ÉquipeLe lien
Autres : Le CoqLe NITAPCalendriers

Histoire : UCJGSamuel WilliamsonHenri et Charles BonnamauxJacques Guérin-DesjardinsListe des affiliations

Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France

Associations adhérentes : {{{adhérents}}}
Personnalités : {{{personnalités}}}
Statuts et Règlements IntérieursDrapeau