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==Programme==
Les '''éclaireurs unionistes de France''' étaient un mouvement de scoutisme français de confession protestante. Le scoutisme unioniste (protestant) fut l'un des premiers créés en France. Ce mouvement a été un membre fondateur du [[scoutisme français]]. Par la suite il s'est fondu avec la section neutre de la [[fédération française des éclaireuses]] dans le nouveau mouvement des [[éclaireuses et éclaireurs unionistes de France]] en [[1970]].
 
==Tranches d'âge==
===Les Louveteaux, de 7 à 12 ans===
===Les Louveteaux, de 7 à 12 ans===
===Les Éclaireurs, de 11 à 18 ans===
===Les Éclaireurs, de 11 à 18 ans===
===Les Routiers, à partir de 16 ans===
===Les Routiers, à partir de 16 ans===
==Histoire==
==Histoire==
Les Éclaireurs unioniste de France concerne la branche masculine unioniste (louveteaux et routier compris), pour la féminine voir : [[fédération française des éclaireuses]]
Les Éclaireurs unionistes de France constituait la branche masculine du scoutisme unioniste (louveteaux et routier compris), pour la féminine voir : [[fédération française des éclaireuses]], section unioniste.


===Naissance===
===Naissance===
Dans des conditions mal connues, le pasteur [[Emmanuel Chastand]] aurait créé une unité d'éclaireurs à Nantes en [[1909]] mais elle dut disparaitre rapidement. Quoi qu'il en soit, cette expérience (dont l'existence n'est pas avérée) n'a pas été connu de ceux qui, deux ans plus tard, se sont consacrés au lancement du scoutisme en milieu protestant.
Dans des conditions mal connues, le pasteur [[Emmanuel Chastand]] aurait créé une unité d'éclaireurs à Nantes en [[1909]] mais elle dut disparaitre rapidement. Quoi qu'il en soit, cette expérience (dont l'existence n'est pas avérée) n'a pas été connu de ceux qui, deux ans plus tard, se sont consacrés au lancement du scoutisme en milieu protestant.


En [[1911]], [[Samuel Williamson]],Secrétaire général du Comité national des UCJG (Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, YMCA en anglais), fonde les Éclaireurs unionistes sous l'influence de [[Baden-Powell]]. Les premières troupes créées en janvier [[1911]] sont celles de Boulogne fondée par [[Adrien Alger]], de l'Union de Paris et de Saint Maur. En octobre, dix neuf troupes étaient créées pour 173 éclaireurs. Le coq est pris comme emblème.
En [[1911]], [[Samuel Williamson]], Secrétaire général du Comité national des UCJG (Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, YMCA en anglais), fonde les Éclaireurs unionistes sous l'influence de [[Baden-Powell]]. Les premières troupes créées en janvier [[1911]] sont celles de Boulogne fondée par [[Adrien Alger]], de l'Union de Paris et de Saint Maur. En octobre, dix neuf troupes étaient créées pour 173 éclaireurs. Le coq est pris comme emblème.


Juste avant la Première Guerre mondiale, alors que [[Henri Bonnamaux]] était Commisaire National, le mouvement compte 3000 éclaireurs dans 110 troupes.
Juste avant la Première Guerre mondiale, alors que [[Henri Bonnamaux]] était commissaire national, le mouvement compte 3000 éclaireurs dans 110 troupes.


Le 13 janvier 1921 le Mouvement se voit décerné la médaille de vermeil de la Reconnaissance Française par le Gouverneur de la République.
Le 13 janvier [[1921]], le mouvement se voit décerné la médaille de vermeil de la Reconnaissance Française par le gouverneur de la république.


Le 3 juin 1921 le Mouvement fête ses 10 ans en présence de 1500 éclaireurs de toutes les régions, à cette occasion le Ministre des Travaux publics lui remet la ''Médaille de la Reconnaissance Française''.
Le 3 juin 1921, le mouvement fête ses 10 ans en présence de 1500 éclaireurs de toutes les régions, à cette occasion le ministre des travaux publics lui remet la ''Médaille de la Reconnaissance Française''.


===L'ère [[Jacques Guérin-Desjardins]]===
===L'ère [[Jacques Guérin-Desjardins]]===
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Au début des années 20, les Éclaireurs unionistes se détachent des UCJG et deviennent une association autonome. Dans les mêmes années (1921), les premières meutes sont ouvertes, on en compte 13 l'année suivante.
Au début des années 20, les Éclaireurs unionistes se détachent des UCJG et deviennent une association autonome. Dans les mêmes années (1921), les premières meutes sont ouvertes, on en compte 13 l'année suivante.


En 1923 [[Jean Beigbeder]] commissaire national depuis [[1914]] part à Madagascar pour y fonder des troupes et une meute EU. Il est remplacé par [[Jacques Guérin-Desjardins]].
En [[1923]] [[Jean Beigbeder]], commissaire national depuis [[1914]], part à Madagascar pour y fonder des troupes et une meute EU. Il est remplacé par [[Jacques Guérin-Desjardins]].
 
En novembre 1928 le Conseil national de Paris lance définitivement les [[routier]].


27 avril 1930 le Mouvement est reconnu d'utilité publique.
En novembre [[1928]], le Conseil national de Paris lance définitivement les [[routier]]s. Le 27 avril [[1930]], le mouvement est reconnu d'utilité publique.


À cette époque les bases du mouvement sont clairement définie, on voit apparaitre le [[Manuel de l'éclaireur (éclaireurs unionistes de France)|Manuel de l'Éclaireur]] et le chansonnier [[Le Coq]]. Le centre de formation de Cappy ouvre.
À cette époque les bases du mouvement sont clairement définie, on voit apparaitre le [[Manuel de l'éclaireur (éclaireurs unionistes de France)|Manuel de l'Éclaireur]] et le chansonnier [[Le Coq]]. Le centre de formation de Cappy ouvre.


Le Mouvement adopte même un chant fédéral : [[La Joie au cœur]].
Le mouvement adopte même un chant fédéral : [[La Joie au cœur]].


En août [[1936]], les Éclaireurs Unionistes fêtent leur 25 ans d'existence par un grand camp national (3000 participants) au [[Walbach]], en Alsace. À cette occasion [[Jean Gastambide]] remplace [[Jacques Guérin-Desjardins]].
En août [[1936]], les Éclaireurs Unionistes fêtent leur 25 ans d'existence par un grand camp national (3000 participants) au [[Walbach]], en Alsace. À cette occasion [[Jean Gastambide]] remplace [[Jacques Guérin-Desjardins]].
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===Après Guerre et fusion===
===Après Guerre et fusion===


En [[1964]], la [[FFE]] éclate, les sections neutres rejoignent les EdF (qui deviennent les éclaireuses et éclaireurs de France : EEdF), les sections israélites rejoignent les EI (qui deviennent les éclaireuses et éclaireurs israélites de France : EEIF). La section unioniste, restée seule, forme alors la Fédération Française des Éclaireuses Unionistes qui finira par fusionner en 1970 avec les EUF pour donner naissance à la [[EEUdF|FEEUF, fédération des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France]].
En [[1964]], la [[FFE]] éclate, les sections neutres rejoignent les EdF (qui deviennent les [[éclaireuses et éclaireurs de France]] : EEdF), les sections israélites rejoignent les EI (qui deviennent les [[éclaireuses et éclaireurs israélites de France]] : EEIF). La section unioniste, restée seule, forme alors la Fédération Française des Éclaireuses Unionistes qui finira par fusionner en [[1970]] avec les EUF pour donner naissance à la [[EEUdF|FEEUF, fédération des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France]].


==Voir aussi==
==Voir aussi==
[[Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France]] nom actuel du mouvement.
[[Fédération française des éclaireuses]] branche féminine du mouvement.
[[Manuel_de_l'éclaireur_(éclaireurs_unionistes_de_France)|Manuel de l'éclaireur]] : carnet de progression officiel du mouvement.
[[Le Coq]] : chansonnier officiel du Mouvement.
[[Fédération ivoirienne du scoutisme]].
[[Éclaireurs unionistes du Congo]].
[[Drapeau (Éclaireurs unionistes de France)]].


* [[Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France]] mouvement héritier des EUF et de la section unioniste de la FFE.
* [[Fédération française des éclaireuses]], la section neutre constituait le pendant féminin des EUF.
* [[Manuel_de_l'éclaireur_(éclaireurs_unionistes_de_France)|Manuel de l'éclaireur]] : carnet de progression officiel du mouvement pour les éclaireurs
* [[Le Coq]] : chansonnier officiel du Mouvement.
* [[Fédération ivoirienne du scoutisme]].
* [[Éclaireurs unionistes du Congo]].
* [[Drapeau (Éclaireurs unionistes de France)]].


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Version du 6 mars 2010 à 16:44

Eclaireurs unionistes de France

Eclaireurs unionistes de France


Fondation : janvier 1911
Disparition : 1970
Fondateurs : Samuel Williamson
Président :
Commissaire général :
Commissaire général scout: {{{commissairescout}}}
Commissaire générale guide: {{{commissaireguide}}}
Siège : {{{siège}}}
Site web : {{{site}}}
E-mail : {{{mail}}}
Effectifs : {{{effectif total}}} membres.
Effectifs : {{{effectif jeunes}}} jeunes.
{{{effectif responsables}}} responsables.

mouvement protestant

Mouvement protestant.
Scoutisme Français Scoutisme français.
Organisation mondiale du mouvement scout OMMSAssociation mondiale des guides et des éclaireuses AMGE

Les éclaireurs unionistes de France étaient un mouvement de scoutisme français de confession protestante. Le scoutisme unioniste (protestant) fut l'un des premiers créés en France. Ce mouvement a été un membre fondateur du scoutisme français. Par la suite il s'est fondu avec la section neutre de la fédération française des éclaireuses dans le nouveau mouvement des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France en 1970.

Tranches d'âge

Les Louveteaux, de 7 à 12 ans

Les Éclaireurs, de 11 à 18 ans

Les Routiers, à partir de 16 ans

Histoire

Les Éclaireurs unionistes de France constituait la branche masculine du scoutisme unioniste (louveteaux et routier compris), pour la féminine voir : fédération française des éclaireuses, section unioniste.

Naissance

Dans des conditions mal connues, le pasteur Emmanuel Chastand aurait créé une unité d'éclaireurs à Nantes en 1909 mais elle dut disparaitre rapidement. Quoi qu'il en soit, cette expérience (dont l'existence n'est pas avérée) n'a pas été connu de ceux qui, deux ans plus tard, se sont consacrés au lancement du scoutisme en milieu protestant.

En 1911, Samuel Williamson, Secrétaire général du Comité national des UCJG (Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, YMCA en anglais), fonde les Éclaireurs unionistes sous l'influence de Baden-Powell. Les premières troupes créées en janvier 1911 sont celles de Boulogne fondée par Adrien Alger, de l'Union de Paris et de Saint Maur. En octobre, dix neuf troupes étaient créées pour 173 éclaireurs. Le coq est pris comme emblème.

Juste avant la Première Guerre mondiale, alors que Henri Bonnamaux était commissaire national, le mouvement compte 3000 éclaireurs dans 110 troupes.

Le 13 janvier 1921, le mouvement se voit décerné la médaille de vermeil de la Reconnaissance Française par le gouverneur de la république.

Le 3 juin 1921, le mouvement fête ses 10 ans en présence de 1500 éclaireurs de toutes les régions, à cette occasion le ministre des travaux publics lui remet la Médaille de la Reconnaissance Française.

L'ère Jacques Guérin-Desjardins

Au début des années 20, les Éclaireurs unionistes se détachent des UCJG et deviennent une association autonome. Dans les mêmes années (1921), les premières meutes sont ouvertes, on en compte 13 l'année suivante.

En 1923 Jean Beigbeder, commissaire national depuis 1914, part à Madagascar pour y fonder des troupes et une meute EU. Il est remplacé par Jacques Guérin-Desjardins.

En novembre 1928, le Conseil national de Paris lance définitivement les routiers. Le 27 avril 1930, le mouvement est reconnu d'utilité publique.

À cette époque les bases du mouvement sont clairement définie, on voit apparaitre le Manuel de l'Éclaireur et le chansonnier Le Coq. Le centre de formation de Cappy ouvre.

Le mouvement adopte même un chant fédéral : La Joie au cœur.

En août 1936, les Éclaireurs Unionistes fêtent leur 25 ans d'existence par un grand camp national (3000 participants) au Walbach, en Alsace. À cette occasion Jean Gastambide remplace Jacques Guérin-Desjardins.

Seconde Guerre Mondiale

À la déclaration de guerre en 1939, le mouvement compte 12.000 membres. Il va être interdit en zone occupée, ce qui n'empêchera pas certaines troupes de continuer à se réunir malgré les dangers encourus... En zone libre se constitue le Scoutisme Français, en octobre 1940, qui regroupe les Éclaireurs Unionistes (EU), les Scouts de France (SdF), les Éclaireurs de France (EdF), les Éclaireurs Israélites (EI), les Guides de France (GdF) et la Fédération Française des Éclaireuses (FFE).

A partir de 1945 c'est la période de Maurice Costil.

Après Guerre et fusion

En 1964, la FFE éclate, les sections neutres rejoignent les EdF (qui deviennent les éclaireuses et éclaireurs de France : EEdF), les sections israélites rejoignent les EI (qui deviennent les éclaireuses et éclaireurs israélites de France : EEIF). La section unioniste, restée seule, forme alors la Fédération Française des Éclaireuses Unionistes qui finira par fusionner en 1970 avec les EUF pour donner naissance à la FEEUF, fédération des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France.

Voir aussi