Trivaux (EDF)

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Trivaux (EDF)

Un coin du camp à Trivaux le jour de l’inspection de M. le général Serrigny : Les tentes de la troupe Gervais (section de Vanves-Issy-Malakoff)[1]
Un coin du camp à Trivaux le jour de l’inspection de M. le général Serrigny : Les tentes de la troupe Gervais (section de Vanves-Issy-Malakoff)[1]

Les Eclaireurs de France 1911-1940.svg Évènement EDF
Du 15 mai au 15 mai 1920
Pays : France
(Seine)


Les concours dans l’allée de Trivaux (Meudon-la-Forêt) sont surtout connue par les Unionistes (EUF puis EEUDF). Cependant, il semblerait qu'ils n'aient pas été les seuls scouts parisien à y concourir. L'Eclaireur de France, le journal des Eclaireurs de France, nous fait revivre ce moment.


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Les Sections Parisiennes inspectées à Trivaux par M. le Général Serrigny

  Répondant à l'appel du Comité directeur, les plus fidèles des troupes de la région parisienne se sont réunis le 15 mai à Meudon, sur le tapis vert de l'allée de Trivaux, pour se livrer à des concours divers de scoutisme et être présentées à M. le général Serrigny, directeur de l’Éducation Physique au ministère de la Guerre, ainsi qu'au délégué du Conseil Municipal de Paris qui avaient bien voulu donner à la Fédération des Eclaireurs de France cette marque l'intérêt. Il y avait là les troupes des 3e, 4e, 10e, 12e et 19e arrondissements; celle de St-Maur, Neuilly, Versailles, Vanves et Franco-Belge, ainsi que les présidents et membres des Comités des Sections représentées.   La matinée fut employée au dressage des tentes, dont certaines installées depuis la veille avaient abrité les campeurs, et à l'organisation de diverses épreuves.

A Trivaux : Le chef Riboulet, le secrétaire général et le commandant Fabre s'entretiennent avec un chef de patrouille.[2]


 Les concours se continuèrent dans l’après-midi, toujours sous la direction de M. Emonot, chef de troupe du 12e arrondissement, jusqu'à l'arrivée du délégué du Conseil Municipal, puis de M. le général Serrigny qui fut reçu par M. Lefebvre Dibon, vice-président, M. le commandant Fabre, Conseiller technique, Riboulet du Comité directeur et Charpentier, secrétaire général.

  M. le général de Serrigny passa les troupes en revue, se faisant présenter tous les chefs auxquels il serra la main et adressa des paroles d'encouragement; il eut un mot aimable pour chacun, félicitant certains Eclaireurs de leur de leur huit étoiles d'ancienneté qui en faisaient plus que des maréchaux; en interrogeant d'autres sur leur âge, leur profession, leur fonction dans la troupe; les félicitant de leur bonne mine, leur posant avec une bienveillance charmante les questions les plus divers et plaisantant avec une bonne grâce qui lui conquit d'emblée toutes les sympathies. Puis, les sections s'étant disloquées et regroupées il passa successivement devant chacune d'elles, suivant avec intérêt les diverses démonstrations qui lui furent faire. La troupe de Neuilly, avec ses signaleurs retint longuement son attention; les chœurs et les fifres de la troupe de St-Maur parurent l'émouvoir particulièrement, les exercices de secourisme de la troupe Gervais de Vanves valurent à celle-ci des félicitions, de même que la démonstration de culture physique dirigée par l’instructeur de la section du 3e. Enfin, tous les jeux scouts et toues les épreuves qui lui furent présentés furent très appréciés par lui. Les démonstration achevées; une charge finale amena tous les Éclaireurs auprès du général qui, les groupant en cercle autour de lui, leur exprima sa vive satisfaction et leur adressa un adieu plein de cordialité en assurant à nouveau la Fédération des Eclaireurs de France de toute sa sympathie.

  Aprés son départ, quelques épreuves furent encore organisées et les sections se séparèrent pour prendre le chemin du retour.


Résultats du concours

  Classement général par addition des points obtenus au concours sportif du 7 mars au Parc Vassal et au concours de scoutisme du 9 mai à Trivaux.

  • Troupe de St-Maur, 639 points : une voiturette.
  • Troupe de Neuilly, 492 points: 1 marmite de campement.
  • Troupe Franco-Belge, 449 points : 1 plat de campement.
  • Troupe Paris Xe, 439 points : 1 marmite.
  • Troupe Paris XIXe, 428 points : 1 marmite.
  • Troupe Paris XIIe, 426 points : 1 plat.
  • Troupe Paris IVe, 409 points : 1 plat.
  • Troupe Paris IIIe, 405 points : 1 plat.
  • Troupe de Versailles, 377 points : 1 plat.
  • Troupe de Vanves, 340 points : 1 marmite.

  Félicitons particulièrement la section de St-Maur qui a obtenu un total de points très supérieur à celui des autres concurrentes et les sections du 3e arrondissement et de Neuilly qui se classèrent premières dans le concours de soins aux blessés; celle de Versailles et du 12e arrondissement qui arrivèrent en tête dans le concours de dressage de tentes.  »

L'Eclaireur de France, n°54, janvier 1920, p4.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]



Notes et références


  1. L'Eclaireur de France, n°54, janvier 1920, p4.
  2. L'Eclaireur de France, n°54, janvier 1920, p10.