Aller au contenu

« Bâton » : différence entre les versions

34 octets ajoutés ,  il y a 1 an
m
Aucun résumé des modifications
 
Ligne 21 : Ligne 21 :


Racontant ses débuts dans le scoutisme en 1925, [[Pierre Joubert]] évoque les péripéties causées par le bâton scout, avec son humour imagé habituel (Pierre Joubert était opposé à cet élément d'uniforme).
Racontant ses débuts dans le scoutisme en 1925, [[Pierre Joubert]] évoque les péripéties causées par le bâton scout, avec son humour imagé habituel (Pierre Joubert était opposé à cet élément d'uniforme).
{{citation| Chacun empoigne une grande perche d’au moins un mètre quatre-vingt, ferrée du bout, et parfois gravée au feu ou ornée de dessins ou de graffiti comme on en voit sur les mâts-totems indiens. […] La file indienne est la formation habituelle d’une troupe scoute en ville, bâtons à l’horizontale, soulevant les capes tels des rapières de reîtres. La consigne est de se suivre de près pour ne pas être coupés. Mais si l’un des éléments de la file s’arrête pour une raison quelconque, le suivant reçoit régulièrement la pointe de la rapière dans les jambes ou dans le bide, selon l’inclinaison de l’engin. C’est effarant à quel point ces perches peuvent être embarrassantes et meurtrières. Dans le métro, une vieille dame glapit parce qu’un scout lui a posé la pointe ferrée sur le pied en s’y appuyant lourdement. Un instant après, un gros monsieur, croyant empoigner la barre d’appui fixée au centre du wagon, saisit un bâton tenu par un petit gars qui, bien entendu, ne résiste pas à l’assaut. Le gros monsieur déséquilibré trébuche, bousculant trois ou quatre personnes. |Pierre Joubert, ''Souvenirs en vrac'', 1986}}
{{citation| Chacun empoigne une grande perche d’au moins un mètre quatre-vingt, ferrée du bout, et parfois gravée au feu ou ornée de dessins ou de graffiti comme on en voit sur les mâts-totems indiens. […] La file indienne est la formation habituelle d’une troupe scoute en ville, bâtons à l’horizontale, soulevant les capes tels des rapières de reîtres. La consigne est de se suivre de près pour ne pas être coupés. Mais si l’un des éléments de la file s’arrête pour une raison quelconque, le suivant reçoit régulièrement la pointe de la rapière dans les jambes ou dans le bide, selon l’inclinaison de l’engin. C’est effarant à quel point ces perches peuvent être embarrassantes et meurtrières. Dans le métro, une vieille dame glapit parce qu’un scout lui a posé la pointe ferrée sur le pied en s’y appuyant lourdement. Un instant après, un gros monsieur, croyant empoigner la barre d’appui fixée au centre du wagon, saisit un bâton tenu par un petit gars qui, bien entendu, ne résiste pas à l’assaut. Le gros monsieur déséquilibré trébuche, bousculant trois ou quatre personnes. |{{Ouvrage|auteur=[[Pierre Joubert]]|titre=Souvenirs en vrac|année=[[1986]]}}}}


En France, le bâton scout fut assez couramment utilisé jusqu'aux années 1940. Il tomba en désuétude dans les années d'après guerre, même si sa remise était toujours mentionnée à la promesse, jusque dans le dernier [[cérémonial des scouts de France]] de [[Michel Rigal]].  
En France, le bâton scout fut assez couramment utilisé jusqu'aux années 1940. Il tomba en désuétude dans les années d'après guerre, même si sa remise était toujours mentionnée à la promesse, jusque dans le dernier [[cérémonial des scouts de France]] de [[Michel Rigal]].  
11 697

modifications

Les cookies nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation de cookies.