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Dès la fin du 1er Cours de [[Chamarande]] (Pâques 1923), et surtout à Noël [[1923]], au cours de la retraite de chefs, il réunit les huit ou dix chefs au courant du projet. Il leur expose le plan un peu plus en détails, leur remet une image-souvenir : la communion du Chevalier (une sculpture en la cathédrale de Reims). | Dès la fin du 1er Cours de [[Chamarande]] (Pâques 1923), et surtout à Noël [[1923]], au cours de la retraite de chefs, il réunit les huit ou dix chefs au courant du projet. Il leur expose le plan un peu plus en détails, leur remet une image-souvenir : la communion du Chevalier (une sculpture en la cathédrale de Reims). | ||
Mais certains aumôniers s’inquiétaient de l’influence du Père Sevin sur les chefs à Chamarande allant jusqu’à l’accuser d’y avoir suscité une organisation occulte " | Mais certains aumôniers s’inquiétaient de l’influence du Père Sevin sur les chefs à Chamarande allant jusqu’à l’accuser d’y avoir suscité une organisation occulte "les chevaliers de St Georges"… Au milieu de janvier 1924, vives réactions de l’abbé Cosson (curé de Saint-Jean-Baptiste de la Salle à Paris et membre du Comité Directeur SDF). Son rapport cite «''la première critique vise la confrérie, sorte de T O.S. [Tiers-Ordre Scout], organisée au moins à titre d’essai, à Chamarande, par le R.P. Sevin C. G.''». Le Chef scout [[Arthur Guyot de Salins|Général de Salins]] estimait dangereux de créer une élite spirituelle qui eût divisé les cadres en deux classes: les membres de l’Ordre et les autres. | ||
C'est aussi à la suite de ces difficultés, que démissionna le P. Sevin de son poste de [[Liste des commissaires généraux des scouts de France|Commissaire Général]] en 1924. La lutte d’influence commencée en 1921 se poursuivait et ne s’achèvera même pas lorsqu’en 1933 il sera déchargé de toutes ses fonctions. | C'est aussi à la suite de ces difficultés, que démissionna le P. Sevin de son poste de [[Liste des commissaires généraux des scouts de France|Commissaire Général]] en 1924. La lutte d’influence commencée en 1921 se poursuivait et ne s’achèvera même pas lorsqu’en 1933 il sera déchargé de toutes ses fonctions. | ||
En Décembre [[1925]], le [[Chanoine Cornette]] | En Décembre [[1925]], le [[Chanoine Cornette]] convaincu d’une baisse spirituelle chez les chefs encourage le P. Sevin à reprendre son projet. Et le [[31 décembre]], une messe dans la crypte de Saint-Bénigne à la fin du Congrès de chefs (Dijon) est organisée spécialement pour eux, avec l'Aumônier général. | ||
Mais à nouveau l’intervention brutale de curés de Paris (Abbé Cosson) fait reculer le | Mais à nouveau l’intervention brutale de curés de Paris (Abbé Cosson) fait reculer le projet et en janvier 1926 le [[Chanoine Cornette |Vieux Loup]] le supplie de renoncer à son projet, le Général Guyot de Salins lui ayant déclaré : « ''Si le père Sevin n’arrête pas, je donne ma démission dans les 24 heures'' »... | ||
Janvier [[1929]], à | Janvier [[1929]], suite à une nouvelle conversation avec le [[Chanoine Cornette]], le P. Sevin reprend le projet resté enfoui depuis trois ans. Et ce sera la première réunion officielle de spiritualité qui eut lieu, pour les chefs, le [[14 février]] [[1929]] en l’église St Leu - St Gilles à Paris (église capitulaire des Chevaliers de l’Ordre du St Sépulcre) en présence d’une dizaine de chefs. [[Edouard de Macedo]], lors de cette réunion en vue de l’Ordre Scout , présidée par le chanoine Cornette, tint à être présent pour pouvoir en cas de difficultés officielles, se porter garant "de notre loyalisme | ||
et de notre esprit". Cette veillée d’armes et adoration fut suivie d’une réunion tous les 15 jours (une fois, adoration à Saint-Leu -Saint-Gilles, et l’autre fois conférence spirituelle). | et de notre esprit". Cette veillée d’armes et adoration fut suivie d’une réunion tous les 15 jours (une fois, adoration à Saint-Leu -Saint-Gilles, et l’autre fois conférence spirituelle). | ||
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