Scouts de haute mer
Scouts de France |
Fondation : | 1936 |
---|---|
Fermeture : | {{{fermeture}}} |
Chef(s) / Directeur(s) / Délégué(s) : | {{{chef}}} |
Commissaire garçon : | {{{commissaire}}} |
Commissaire fille : | {{{commissaire2}}} |
Adresse : | {{{adresse}}} |
Téléphone : | {{{téléphone}}} |
E-mail : | |
{{{mail}}} | |
Site web : | |
[{{{site}}} {{{site}}}] |
Groupes : | {{{nombre de groupes}}} |
---|---|
Unités : | {{{nombre d'unités}}} |
Jeunes : | {{{nombre de jeunes}}} |
Les scouts de haute mer étaient des routiers exclusivement composés de marins professionnels. Ils étaient rattachés en province avec un insigne spécifique. Il en existait aussi aux Éclaireurs de France sous le nom Éclaireurs de haute mer.
Historique[modifier | modifier le wikicode]
En 1936, la province "Haute mer" est fondée, avec des règlements spécialement adaptés à la profession maritime. Les clans étaient rassemblés en province et avaient un insigne spécifique. On les retrouve aussi nommé par l'abréviation S.H.M. plus rapide a écrire.
Le premier commissaire de province Haute mer a été Raymond Schlemmer, qui plus tard fut CPr Tonkin et en 1947 chef du camp marin du 6e jamboree mondial de Moisson.
Les S.H.M. étaient tous exclusivement des marins dits professionnel, pour la plupart de la Marine nationale, mais il pouvait aussi y avoir des marins de la marine marchande et de pêche. Pendant la seconde guerre, ils ont dépassé les 3000 membres[1].
Les S.H.M. étaient composé de de plusieurs clans, un à Brest, un à Rochefort, le clan Noé à Toulon. Après guerre il semble que seul les clans de Brest et Toulon aient continué d'exister. Ils étaient aussi composés d'équipes réparties aussi bien à terre que sur les bateaux et dans le monde entier, généralement là où se trouvaient une base permanente de la Marine. Ces équipes fonctionnaient plus ou moins longtemps en fonction du nombre de routiers affectés dans ces lieu. Un système de lettres circulantes permettait d'avoir des nouvelles de chacun. Après Guerre il existait aussi au moins une revue de liaison.
Fonctionnement[modifier | modifier le wikicode]
Étant composé exclusivement de marins, les scouts de haute mer étaient considérés comme des routiers scouts marins, mais leurs activités étaient généralement terrestres : après plusieurs mois en mer les activités nautiques ne les intéressaient pas particulièrement. Les équipes du clan Noé par exemple allaient fréquemment faire de la varappe et toutes activités d'un clan de routier traditionnel.
Uniforme[modifier | modifier le wikicode]
Composition de l'uniforme en 1946[modifier | modifier le wikicode]
- Short kaki
- Jersey rayé type Marine nationale ou une chemise grise du routier pour l'été
- La coiffure n'est pas indispensable, s'il y en a une, il faut y ajouter l'insigne métallique
- Foulard bleu ciel, couleur de la province (il se pourrait que l'insigne des scouts marins soit brodé en rouge dans l'angle de pointe)
Insignes après guerre[modifier | modifier le wikicode]
- Bande de province "Haute mer"
- Croix de poitrine brodée pour jersey et chemise
- Flots d'épaules
- À partir de 1947, l'insigne de province Haute mer (créé avant le 6e jamboree mondial de 1947)
Notes sur l'uniforme[modifier | modifier le wikicode]
Il est à noter qu'à la fin de la guerre, compte tenu des coûts et pénuries, beaucoup de S.H.M. conservaient l'uniforme scout qu'ils avaient avant d'être dans la Marine, même terrestre avec chapeau à bosse au lieu de la coiffe.
Pour les militaires de la Marine nationale, il était interdit de se promener autrement qu'en uniforme militaire, mais il était courant que les routiers transigent la règle et enfilent malgré tous leurs uniformes scouts, la Marine fermant généralement les yeux.
Historique du clan Noé[modifier | modifier le wikicode]
Le clan Noé s'est constitué à partir du clan Surcouf, 6e Toulon, qui fonctionnait en 1934, et groupait les routier servant dans la Marine. Ils avaient un foulard mi-partie vert et rouge. Le clan S.H.M. Noé fut fondé en même temps que la province Haute Mer en 1936.
Après la seconde guerre à Toulon, ils se rassemblaient chez les maristes. Leur local était établis dans le bureau du père Pascal Scotto La Massèse, leur aumônier et économe des maristes. Ils disposaient aussi sous les toits de quelques pièces avec des lits qui permettaient à ceux qui avaient la permission de nuit d'échapper à l'entassement des postes d'équipages. Les routiers pouvaient aussi s'y changer pour enfiler leurs uniformes scouts. Ils y concevaient et publiaient aussi une petite revue, "Le canard de l'Arche". Le père Scotto faisait office de chef de clan quand le chef en titre était en mer. Il représentait la continuité et était l'âme du clan.[2]
En mer, certains se retrouvaient à plusieurs sur le même bâtiment, ils créaient une équipe et pouvaient se retrouver si les quarts correspondaient. Il y avait ainsi une équipe sur le croiseur Montcalm et en 1947 une équipe se formait sur la Jeanne d'Arc[3]. En escale, s'il y avait une équipe S.H.M. sur place, ils la rejoignaient et en profitaient pour rapporter de leurs nouvelles aux clans. S'il n'y avait pas d'équipes S.H.M. sur le lieu d'affectation, ils rejoignaient les clans locaux quand il y en avait.
En 1947, cinq routiers S.H.M. du clan Noé ont été invité au 6e jamboree mondial à Moisson. Pour l'occasion, la Marine nationale leur a attribué 20 jours de congé à titre exceptionnel.
Équipes du clan[modifier | modifier le wikicode]
De nombreuses unités ont été fondées par des membre du clan Noé : à Saigon en 1940, à Diégo-Suarez en 1941, à Marseille en 1944,...
1946[modifier | modifier le wikicode]
(environ 90 équipiers au clan)
Équipes :
- Fort du cap Brun (Ecole T.E.R, 5 équipiers)
- Porquerolles (Ecole T.E.R, 20 équipiers, équipe "Jeanne d'Arc")
- À bord du Tunisien (5 équipiers)
- À bord du croiseur Montcalm (3 équipiers et 2 "sympathisants")
- À bord du Jules Verne (6 équipiers)
Équipe des isolés :
- À bord : "Lorraine", "Chasseur 131", "Alcyon", "Terrible", "Marocain", "Dragueur 333", "Gloire", "La Moqueuse", "Chasseur 51", "Duquesne", "Jeanne d'Arc", "La Créole", "23/I8 ss-marin", "Hoche", "Dragueur 365", "Tigre"
- À terre : Saint Mandrier, fort Lamalgue, base aéro-navale Dakar, base Karouba, Marine-Autriche, C.A.M.M. Paris, Poulmic, école T.E.R. (2 équipiers), Pont Réan, "Marine-Noiseau (S&L), Lartigue, (2 équipiers), Palyvestre d'Hyères, Marine-Oran, Marine-Alger (équipe en formation), Dépôt Toulon (3, équipiers en attente de départ), Marine Bizerte (2 équipiers), Marine Paris, Marine Saïgon L.C.I 201, Marine Saïgon V.P. 71, F.L.O. III (3 équipiers, 1 sympathisant), Base St Raphaël, Marine Madagascar, au Cap Brun (2 équipiers), de retour d'extrême Orient (en permission).
Liens internes[modifier | modifier le wikicode]
Notes et références
- ↑ Dans le vent, la grande Histoire des scouts marins, éditions Artège, 2010
- ↑ Témoignage de Jean Benquet ancien SHM
- ↑ Canard de l'Arche, n°6