Scoutisme canadien-français moderne

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Cette page du scoutisme canadien-français moderne couvre les événements important qui se sont déroulé de la période de 1975 à de nos jours.

Pour l'histoire de sa fondation jusqu'à 1975,


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Histoire du scoutisme canadien-français



1975-1995 : Réorganisation, et tensions[modifier | modifier le wikicode]

Création des fédérations de l'ASC[modifier | modifier le wikicode]

Vers le milieu des années 1970, le Gouvernement du Québec resserre ses exigences pour qu'un organisme jeunesse puisse bénéficier des subventions. Il fait savoir à l'ASC que dorénavant, l'État québécois ne versera des sommes d'argent qu'à un organisme québécois. Face à cette menace budgétaire, l'ASC décide de remettre en fonction la Fédération des scouts catholiques de la province de Québec, et d'amorcer un processus de décentralisation. En 1975, l'ASC devient un regroupement de quatre conférences. Outre la Fédération québécoise, il y aura la Conférence laurentienne (qui deviendra la Fédération des scouts de l'Ontario), ainsi que celles de l'Ouest et des Maritimes (qui changera éventuellement son nom pour Atlantique). Plusieurs des services et des responsabilités seront alors transférés vers les conférences, ce qui posera certains problèmes, causés notamment par la disproportion entre la Fédération québécoise et les autres.

Pour les guides, la Fédération des Guides Catholiques de la province de Québec, qui existait toujours depuis sa charte de 1940 est remise sur pied le 1er septembre 1976. Elle était, de la même manière que celle des scout, administrée depuis 1961 par l'Association des Guides Catholiques du Canada. Elle porte le nouveau nom de Fédération des Guides du Québec (FGQ).

Les premières tensions se manifestent dès 1977, avec l'instauration des Castors. Depuis 1971, la Boy Scouts of Canada offrait le programme Beavers pour les 5-8 ans. Dans les provinces majoritairement anglophones, les parents qui souhaitaient faire faire du scoutisme à leurs enfants plus jeunes devaient donc les inscrire dans les unités anglophones. Une première expérience a été effectuée au Manitoba, et la Fédération des scouts de l'Ouest proposa la création de la nouvelle branche à l'ASC. Toutefois, invoquant des raisons d'ordre pédagogique, la Fédération des scouts du Québec ne souhaitait pas l'implanter : le programme fut donc, dans un premier temps, optionnel.

Fusion administrative avec les guides au sein de l'ASC[modifier | modifier le wikicode]

Tout au long des années 1970, on pouvait constater un nombre grandissant de structures conjointes entre les scouts et les guides au niveau local. En effet, il devenait tout simplement plus simple de n'avoir qu'un seul comité de gestion, pour toutes les unités guides et scoutes, que de maintenir des structures séparées. À partir de 1974, l'adoption de cette nouvelle philosophie administrative se répand au niveau des districts, en commençant par celui de Québec. En 1976 plusieurs districts lui emboîte le pas; Montréal en premier, le district du Sud-Ouest le 17 juin 1976 et le district de St-Hyacinthe le 26 octobre 1976. Le 8 septembre 1980, tant sous la pression des districts intégrés que du gouvernement provincial, la Fédération des Scouts du Québec (FSQ) fusionne avec sa consœur guide la (FGQ) pour former la Fédération québécoise du guidisme et du scoutisme (FQGS).

La nouvelle organisation du scoutisme et du guidisme canadien-français continue cependant de causer des ratés, et ce à deux niveaux. La nouvelle entité ayant compétence et affiliation tant du côté des guides que des scouts, elle réclame plus d'autonomie, de même que la fusion entre l'ASC et l'Association des guides francophones du Canada. Au niveau politique, la FQGS n'apprécie pas d'avoir un poids égal aux autres fédérations, étant beaucoup plus populeuse. Cette dernière problématique sera partiellement adressée en 1985, quand chaque fédération se verra octroyer un droit de veto sur les orientations de l'Association.

Fusion administrative entre l'AEBP et l'ABQ[modifier | modifier le wikicode]

En 1981, des négociations entre l'Association des éclaireurs Baden-Powell et l'Association Bayard Québec débouchent sur une fusion administrative des deux associations. Les anciennes unités Bayard obtiennent l'assurance de l'AEBP qu'ils pourront garder les traditions reliées à leurs identifications.

Création de l'AGQ et de l'AFT[modifier | modifier le wikicode]

En 1987, l'Association Gilwell Québec (AGQ) est crée à partir de plusieurs groupes du district de Québec suite à plusieurs conflits avec celui-ci.

Durant la même année, l'Association des Foulards Triangulaires (AFT) fut fondée à partir de groupes provenant de l'AEBP dans la région de Montréal. Cette association fermera ses portent en 1992.

1990: Création de la première unité marine canadienne-française[modifier | modifier le wikicode]

Le groupe 1er Longueuil, alors membre de l'Association des éclaireurs Baden-Powell, convertit sa troupe en troupe marine en 1990.

La troupe entreprendra en 1994 le projet d'obtenir un navire école en acier, le Vaillant. Le navire fut complètement construit par les jeunes éclaireurs sous la direction du chef de troupe Benoit Lemonde[1].


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Vaillant



Mixité, d'autres conflits, nouvelles scissions et renforcement du pouvoir national de l'ASC sur les groupes restants[modifier | modifier le wikicode]

Depuis plusieurs années, la mixité était acceptée et courante chez les castors et les scouts-aînés, les plus jeunes et les plus vieux. Or, l'Association décide qu'à compter de septembre 1991, toutes les unités doivent être coéduquées. D'ailleurs, pour plusieurs unités de pionniers, c'était déjà chose faite. Les guides ont évidemment perçu une menace dans cette mesure.

Du côté des structures, la même année, la question de la répartition des tâches et des mandats entre l'Association et les fédérations a presque failli causer l'explosion de l'ASC. Un projet de modification des règlements généraux, proposé par le président d'alors, Denis Prescott, était porteur d'un changement de philosophie important : plutôt qu'un regroupement de fédérations, l'Association agirait dorénavant comme un regroupement de membres individuels, son nouveau mandat lui permettant ainsi beaucoup plus de leadership et d'initiative. Si trois des fédérations sont d'accord avec cette réforme, elle heurte de front la vision et les réclamations de la FQGS.

Encore là, plusieurs groupes locaux décident que c'en est assez et quittent tout simplement l'ASC. Pendant ce temps, un conflit a également lieu au sein de l'AEBP pour des raisons différentes. C'est dans ce contexte que se crée l'Association québécoise des aventuriers de Brownsea.

L'Assemblée générale de l'ASC qui traite de la question sera plutôt orageuse. L'été suivant, en 1992, la crise éclate : la FQGS annonce son retrait « temporaire » de l'ASC. Comme tous les districts québécois n'étaient pas d'accord avec la position et le geste de leur Fédération, l'ASC contre-attaqua, et retira à tous les scouts ne se pliant pas à ses décisions le droit et les privilèges de l'affiliation nationale et mondiale. Placés entre l'arbre et l'écorce, plusieurs districts décident de maintenir leurs liens tant avec la FQGS qu'avec l'ASC. En décembre, le conflit se termine par le retour au bercail de la plupart des unités du Québec.

Disparition de l'Association des guides francophones du Canada[modifier | modifier le wikicode]

Il a été mentionné plus haut que les unités scoutes accueillaient maintenant, depuis 1991, les jeunes filles. Ce n'est pas cette menace qui aura raison du guidisme francophone canadien. Au cours de la dizaine d'années précédente, plusieurs unités guides avaient admis des hommes comme animateurs. Or, en 1993, en conformité avec des orientations de l'Association mondiale des guides et éclaireuses, les Girl Guides of Canada excluent les hommes de leurs rangs. Cette décision, qui aurait pour effet d'affaiblir ou même de causer la disparition de plusieurs unités, ne plaît pas aux guides francophones. Elles sont placées devant un choix : renoncer à leur affiliation à Girl Guides of Canada et à l'AMGE, ou expulser ses membres masculins. Après beaucoup de débats, elle choisit la première option. En septembre 1994, GGC met fin à l'entente qui lie les deux organisations.

Souhaitant que leurs membres conservent une affiliation nationale et mondiale, les GFC entament des négociations avec l'ASC en vue de permettre l'intégration de ses membres à l'association scoute, sur une base individuelle. Après avoir obtenu des garanties quant au maintien d'unités homogènes féminines, l'Association des guides francophones du Canada se dissout. Durant les deux années suivantes, l'ASC devra aménager une place pour 11 000 nouveaux membres. Ce dossier, confié à Nicole Rondeau (qui deviendra la première commissaire au Programme des jeunes de l'ASC, puis la première commissaire nationale féminine du scoutisme canadien), mènera notamment à la création de toutes nouvelles unités féminines scoutes, les hirondelles, les exploratrices et les intrépides.

Mise à jour des programmes de l'ASC[modifier | modifier le wikicode]

En 1988, l'Association publie une nouvelle édition de Meute en chasse, le manuel des louveteaux. Au cours des années suivantes, toutes les branches verront leurs manuels réédités: Castors en plongée (1991), Parcours d'Éclaireurs (1993) et Cimes, pour les pionniers, en 1995. Les programmes de formation des animateurs, des cadres et des formateurs sont aussi révisés. En 1994, de nouveaux critères sont élaborés pour le badge Annapurna. En outre, l'ASC récupère la gestion du programme Ours polaire, laissé aux districts depuis plusieurs années, et l'encadre par la publication du manuel Scoutisme d'hiver.

1995 à 2007 : Les défis de la modernité[modifier | modifier le wikicode]

Les premiers pas[modifier | modifier le wikicode]

À partir de 1995, l'ASC fait face à de nouveaux défis. Elle doit améliorer son image, de même que la rétention et le recrutement, afin d'endiguer la baisse d'effectifs. Elle en profitera aussi pour instaurer quelques changements du point de vue organisationnel.

Le changement le plus visible est probablement celui de l'uniforme. Le gilet de coton beige à manches longues des louveteaux, de même que la chemise beige à manches courtes des éclaireurs, disparaissent pour des chemises semblables à celles des pionniers et des scouts-aînés, mais de couleur vert forêt pour les louveteaux et bleu marine pour les éclaireurs. Divers autres changements sont aussi apportés.

En outre, conformément aux orientations de l'OMMS, l'ASC prend le virage de la formation modulaire. Des modules généraux sont créés, de même que des modules préalables aux étapes du Badge de bois, pour les animateurs, du Nœud de Cabestan, pour les gestionnaires, et du tout nouveau Nœud de Tisserand, pour les formateurs.

L'approche de l'Association, au niveau spirituel, se modifie aussi. Déjà, en 1980, la Conférence des évêques catholiques du Canada, dans une lettre, avait approuvé une redéfinition de l'ASC en « association francophone offrant des services confessionnels pour tous et lien privilégié avec l'Église Catholique Romaine. ». En 1983, l'entente de reconnaissance avait été modifiée, à la demande de la BSC, afin d'enlever le qualificatif « catholiques romains »[2]. Suivant encore la mouvance mondiale, l'ASC remplace son approche pastorale par une approche de développement spirituel et dans cette optique publie, en 1999, le manuel Azimut.

Au point de vue du programme des jeunes, dans la première moitié des années 1990, les méthodologies masculines avaient été mises à jour, et de toutes nouvelles méthodologies avaient été crées pour la plupart des groupes d'âge. En 1997, c'est au tour des scouts-aînés, avec le manuel Servir, qui introduit notamment le badge Oméga, attribué à un carrefour pour un service exceptionnel. En 1999, l'ASC publie en outre le manuel Cap sur le large, une proposition de scoutisme marin pour les 11-14 et les 14-17 ans.

2001 Début du rapprochement entre plusieurs associations de scoutisme indépendantes de l'ASC[modifier | modifier le wikicode]

Avec la baisse généralisée du scoutisme au Canada, les plus petites associations se retrouvent avec de moins en moins de ressources. Il commence à être très difficile d'organiser des activités d'envergures comme des camporees nationaux pour certaines d'entre-elles. C'est en 2001 que plusieurs de ces associations mettent en communs des ressources pour organiser le Camporee du Cougar. Ce camporee a eu lieu du 18 au 21 mai 2001 et il regroupait les associations suivantes : l'AEBP, l'AQAB, la BPSAC et la FNE. L'expérience sera répétée plusieurs fois dans les années qui suivirent. Avec le temps, les relations se réchauffent entre elles et des négociations commencent à se faire pour augmenter la collaboration, voire même une potentielle fusion pour certaines. Ces négociations seront le cheval de bataille de Xavier Kalibbala, dont le travail acharné lui permettra de recevoir la médaille de l' Étoile de Baden-Powell en 2013.

En 2003, l'Association Gilwell Québec réintègre le district de District ASC de Québec.

2007 à aujourd'hui : Un nouveau départ[modifier | modifier le wikicode]

2007 Création d'une autre association de scoutisme nationale au Canada: l'AABP[modifier | modifier le wikicode]

Plusieurs groupes indépendants de l'Association des Scouts du Canada dont l'Association des éclaireurs Baden-Powell s'unissent pour former une autre association nationale complémentaire à l'ASC. Ce regroupement portera le nom de l'Association des aventuriers de Baden-Powell. Bien que cette association soit complètement indépendante de l'ASC, plusieurs échanges de matériel et de services auront lieu entre les deux associations, principalement au niveau de la formation et de la sécurité des jeunes. L'ASC a d'ailleurs travaillé en collaboration avec l'AABP pour la refonte de sa branche jeune adulte en 2011-2012. Le résultat pour l'Association des Scouts du Canada a été une nouvelle méthode reprenant plusieurs éléments de celle qui était déjà utilisée à l'AABP, mais en tenant compte des différences propres à l'ASC.

Révision de tous les programmes de l'Association des aventuriers de Baden-Powell[modifier | modifier le wikicode]

Dans le but de compléter la fusion des petites associations la formant, l'AABP commence une révision en septembre 2007 de tous les programmes méthodologiques pour prendre les points forts de chaque ex-association. Cette révision s'est fait avec la collaboration des unités pour trouver un juste milieu et standardiser une formation au niveau national. Bien que quelques chefs aient montré de la résistance, cette réforme a été un succès grâce à la volonté des membres de faire fonctionner la nouvelle association. L'association entre alors dans une période d'expansion marquée et s’étend sur plusieurs provinces, augmentant ses membres chaque année depuis 2009.

Création de la corporation Les Scouts marins du grand Montréal[modifier | modifier le wikicode]

Depuis quelques années, les ressources se font rares pour les groupes marins au Québec et ceux-ci sont en fort déclin. Dans le but d'arrêter l’hémorragie, les groupes marins restants concentrent leurs ressources pour fonder les Scouts-marins du grand Montréal, une coopérative visant à mettre en commun les ressources des groupes et à faire la promotion du scoutisme marin.

Les États généraux du scoutisme francophone canadien (Association des Scouts du Canada)[modifier | modifier le wikicode]

Malgré les changements expliqués précédemment, les effectifs continuent de décliner. En 1982, l'ASC a atteint un sommet dans son effectif (avant l'arrivée des 11 000 guides) avec 26 968 jeunes. En 1993, juste avant le sabordage des GFC, l'Association recensait 22 077 jeunes, un effectif qui continue de diminuer. En février 2009 , on y dénombrait plus que 13 289 jeunes. Devant cette baisse généralisée, l'ASC décide de convoquer des États généraux afin de repenser le scoutisme francophone canadien. Après plusieurs années de consultation et d'étude, plusieurs conclusions sont mises en place.

Au niveau des structures, les quatre fédérations sont mises en veilleuse. L’Assemblée générale sera dorénavant constituée par les districts. D'autres mesures visent notamment un allégement des structures, une adaptation de la méthode scoute selon les groupes d'âge, une formation plus ciblée pour les adultes, une mise à jour des programmes, la mise en œuvre d'un plan de communication, etc.

2012 - 2013 : Une année de service très riche pour les routiers canadiens-français[modifier | modifier le wikicode]

L'année 2012-2013 marque une mobilisation des clans de routiers des différentes associations sans précédent. En effet, le Canada héberge deux activités d'envergures : le moot de l'OMMS, le Rover-Moot de l'AABP (du 30 août au 2 septembre). À cela, il faut ajouter les activités nationales annuelles régulières comme la Route de Pâque et le carrefour national de l'ASC.



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Association des aventuriers de Baden-Powell
Association des aventuriers de Baden-Powell
Président : Martine Urbain
Commissaire général : Nicolas Boivin
Vice-président à la gestion : Yves Boudreau
Tranches d'âge : CastorsLouveteaux JeannettesÉclaireurs et GuidesRoutiers et Guides aînéesScoutisme marin
Organes : Assemblée généraleConseil d'administration Commissariat Conseil de gestionChorale Nationale
Évènements : CamporeeJamboreeRallyeRoute de Pâque Rovermoot
Centres : {{{centres}}}
Publications : Carnet de PistacheBonne chasseAzimutCarnets méthodologiques de la branche rougeLivre des heures magiquesSérie points de repèreSur la route du BivouacDécouvertesAutour du feu
Histoire : Histoire du scoutisme canadien-françaisAssociation des éclaireurs Baden-PowellAssociation québécoise des aventuriers de BrownseaAssociation Bayard Québec
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Personnalités : Commissaires générauxPrésidentsVice-président à la gestion
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Président : Manon Lapointe
Commissaire national : Nathalie Paré
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Tranches d'âge : CastorsHirondellesLouveteauxExploratricesÉclaireursIntrépidesAventuriersPionniersRoutiers
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Notes et références


  1. Voir le livre "Des jeunes contre vents et marrées: Le Vaillant ambassadeur & école de mer" par Benoit Lemonde
  2. l'ASC s'adresse « aux adultes et aux garçons catholiques romains d'expression française ».