Rama
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Rama est, dans le Livre de la jungle, le buffle qui piétina Shere Kan.
Dans « Au tigre, au tigre ! », Mowgli a rejoint le village des hommes, après sa querelle avec le Clan au Rocher du Conseil. Lorsqu'il doit aller garder le troupeau de buffles, il monte sur le dos de Rama, le grand taureau du troupeau. « Et les buffles bleu ardoise, avec leurs longues cornes traînantes et leurs yeux hagards, se levèrent de leurs étables, un par un, et le suivirent ; et Mowgli, aux enfants qui l'accompagnaient, fit voir très clairement qu'il était le maître. »
Un jour, Frère gris prévient Mowgli que Shere Kan est revenu pour le tuer. Mowgli décide de profiter de la sieste du tigre pour attaquer avec l'aide du troupeau de buffles. Les taureaux sont conduits par Mowgli à l'une des entrées du ravin où dort Shere Kan. Poussés par Akela, les buffles se mirent au galop. Puis Rama éventa Shere Kan et mugit.
« Et le torrent de cornes noires, de mufles écumants, d'yeux fixes, tourbillonna dans le ravin, absolument comme roulent des rochers en temps d'inondation, les buffles plus faibles rejetés vers les flancs du ravin qu'ils frôlaient en écorchant la brousse. Ils savaient maintenant quelle besogne les attendait en avant — la terrible charge des buffles à laquelle nul tigre ne peut espérer de résister. »
C'est ainsi que Mowgli revint chez le Peuple libre avec la peau de Shere Kan.
La chanson de Mowgli rappelle le rôle de Rama.
« Voici que je viens et les taureaux derrière moi !
Rama, le roi des buffles, frappa du pied.
Eaux de la Waingunga, où Shere Khan s'en est-il allé ?
Il n'est point Sahi pour creuser des trous, ni Mor le Paon pour voler.
Il n'est point Mang, la Chauve-Souris, pour se suspendre aux branches.
Petits bambous qui craquez, dites où il a fui !
Ow ! il est là. Ahoo ! il est là.
Sous les pieds de Rama gît le boiteux.
»