Province SDF Alsace
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Scouts de France |

Fondation : | Novembre 1920 |
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Fermeture : | 1961 |
Chef(s) / Directeur(s) / Délégué(s) : | {{{chef}}} |
Commissaire garçon : | {{{commissaire}}} |
Commissaire fille : | {{{commissaire2}}} |
Adresse : | {{{adresse}}} |
Téléphone : | {{{téléphone}}} |
E-mail : | |
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Site web : | |
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Groupes : | {{{nombre de groupes}}} |
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Unités : | {{{nombre d'unités}}} |
Jeunes : | {{{nombre de jeunes}}} |
La province Alsace est une province des Scouts de France, qui a existé de 1920 à 1961.
Organisation administrative[modifier | modifier le wikicode]
Créée en novembre 1920, elle recouvrait les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Cette province a été remplacée en 1961 par la Région Alsace.
- Découpage en 1924 :
- En 1930, création :
- District de Sélestat
- Réorganisation territoriale en février 1935 :
- Le district de Sélestat est supprimé
- District de Haguenau rattaché provisoirement au District de Strasbourg
- District de Colmar accueille les groupes de Ribeauvillé, Ste Marie aux Mines et Sélestat
- District de Strasbourg accueil les groupes d'Obernai (1re et 2e), Barr et Wasselone (et forment le secteur de Dompeter) ; Schirmeck et ses patrouilles isolées (forment le secteur de la Brüche)
- District de Mulhouse accueille les groupes de Guebviller et de Staffelfelden (détachés du district de Colmar).
- En 1938 :
- District de Haguenau reconstitué
- En 1945 :
- En 1945, la province Alsace remet en place 3 districts[EA 1]
- District de Colmar
- district de Strasbourg
- District de Mulhouse
- En 1945, la province Alsace remet en place 3 districts[EA 1]
- En 1947 :
- Le Haut-Rhin est restructuré autour de quatre districts[EA 2]
- Colmar
- Mulhouse
- Vieil-Armand
- Trois Vallées
- Le Haut-Rhin est restructuré autour de quatre districts[EA 2]
Insignes[modifier | modifier le wikicode]
Commissaires[modifier | modifier le wikicode]
Equipe provinciale[modifier | modifier le wikicode]
- CPr : Alphonse Vix (en 1922) ; démission en 1923
- Aum Pr : Abbé Gisselbrecht (en 1922)
- Aum Pr : Abbé Hincky le 11 décembre 1922
- Georges Christ : nommé DPr le 16 janvier 1923, CPr en mars 1923 (en fct en 1936 & 1938), Georges Christ fut commissaire de province de 1923 à 1939[EA 1]
- Georges Ritleng nommé CPrA le 3 février 1926 (1936 & 1938)
- Pierre Schmidt Le Roi CPrA (en 1936 & 1938)
- Pierre Schmidt le Roi : nommé CP adjoint en juillet 1934 (date à revoir !)[EA 3]
- Pierre Schmidt le Roi (1945)[EA 1]
- René Hirlemann[EA 1]
- Roby Lux (1951)[EA 4]
- Florent Wenger (1956[AMS 1])
- Lucien Spitz
Assistants
- G. Faure (en 1926)
- Jean Renard nommé CAPr le 3 février 1926[2]
- Pierre Gardeil nommé CAPr (Services généraux) en décembre 1933
Louvetisme
- Ernest Schmitt nommé CAPr le 3 février 1926
- Mlle Cécile Jacobs nommé CAPr Adj en mars 1935
- Mlle Hortence Guttle CAPr Adj (en 1938)
- Alice Ruhmann ACPrL en 1945[EA 1]
Scoutisme - Eclaireur
- Louis Badre nommé CAPr le 14 octobre 1931
- Pierre Gardeil CAPr (en 1938)
- René Ring ACPrE en 1945[EA 1]
Route
- Jacques Maury nommé CAPr en février 1935
- Pierre Schaeffer CAPr (en 1936)
- Pierre Sthal nommé CAPr en mars 1937
Aumônier
- Abbé Hincky (1925/1926)[3]
- Vital Bourgeois (1945)[EA 1]
Instructeur
Equipes de district[modifier | modifier le wikicode]
District de Colmar | District de Sélestat | District de Strasbourg
(ex-District de Strasbourg-Ville) |
District d'Haguenau
(ex-District de Strasbourg-Campagne) |
District de Mulhouse |
---|---|---|---|---|
Louvetisme
Scoutisme
Route
|
Louvetisme
Scoutisme
|
Louvetisme
Scoutisme
Route
Secteur du Dompeter
Secteur de la Bruche
Rattaché à Strasbourg en 1938 |
Louvetisme
|
* J. Renard CD (en 1926)
Louvetisme
Scoutisme
Route
|
District Alsace Nord | ||||
Eclaireur
|
Personnalité de la province[modifier | modifier le wikicode]
- Michel Kieffer fut un responsable des Scouts de France, formé dans l'esprit des Raiders de Michel Menu. Il est un pilier central de l'équipe créatrice de la branche Pionniers grâce à ses qualités de technicien. Il est perçu par ses contemporains comme le continuateur de Michel Froissart et il rajouta au savoir du travail du bois le travail du métal.
- Georges Chist est l'un fondateurs du scoutisme catholique en Alsace. Dès 1922, il est le créateur de la 1re Colmar qui portera longtemps son nom. À Pâques 1923, il est un des patrouillards du Coucou lors du premier cours de Chamarande, il est alors délégué de la province d'Alsace qui vient d'être crée par Alphonse Vix. En mars 1923, il est commissaire de la province d'Alsace. De 1933 à 1935, il est commissaire de district (CD) à Colmar.
- L'abbé Jean-Paul Renard est une personnalité des Scouts de France naissants, résistant et déporté en 1942. Fondateur et scoutmestre de la 1re Strasbourg (puis de la 7e Strasbourg) des SDF qu'il emmène à Chamarande dès le camp de 1922 - on peut le voir sur la photo officielle de ce camp national. À Pâques 1923, il participe au premier Chamarande, puis intègre le Comité directeur des Scouts de France. En 1926, il est assistant du commissaire de province pour l'Alsace. Il était totemisé Goupil argenté
- Le peintre Ernest Schmitt (ou Schmidt) (1900-1974) fut une personnalité des débuts du scoutisme catholique en Alsace. Illustrateur reconnu, il joue un rôle notable dans la restauration du Dompeter.
Unités[modifier | modifier le wikicode]
- lieu inconnu ou unité provinciale
- Troupe de la ligne Maginot (attesté en 1933)[AMS 2]
Bas-Rhin – 67[modifier | modifier le wikicode]
- Andlau[AMS 3]
- Barr
- Benfled[AMS 3]
- Bischeim
- troupe attesté en aout 1946[9]
- Bischwiller[AMS 3]
- Brumath[AMS 3]
- Erstein[AMS 3]
- Graffenstaden
- Troupe Graffenstaden : attesté en aout 1946[10]
- Haguenau
- 1re Haguenau Troupe Saint_Georges (foulard vert) : créée en 1921
- Meute 1re Haguenau : dans l’annuaire 1924
- 2e Haguenau Troupe de l'Internat Saint-Joseph (foulard jaune) : affiliée le 4 octobre 1926
- Obernai
- 1re Obernai : affiliée le 7 novembre 1924
- Meute 1re Obernai : affiliée le 19 février 1930[11]
- 2e Obernai : affiliée le 9 novembre 1932[12]
- Clan Ste Odile d'Obernai (avant la Seconde guerre mondiale)[13]

- Marmoutier[AMS 3]
- Merkwiller
- patrouille isolé (attesté en 1933)[AMS 2]
- Molsheim[AMS 3]
- Troupe 1re Molsheim : reconnu officiellement par le quartier générale le 20 juin 1946[EA 5]
- Mundolsheim
- 1re Mundolsheim (présence attesté en aout 1946)[9]
- Mutzig[AMS 3]
- Niederbronn[AMS 3]
- Saales
- Meute 1re Salles : affilée en mars 1938
- présence attesté de scout en 1938[AMS 3]
- Saverne
- 1re Saverne Troupe Guynemer (foulard brun bordé bleu) : affiliée en février 1926, investie 65e raider début des années 1950
- Meute 1re Saverne : dans l’annuaire 1929
- Sarre-Union[AMS 3]
- Schiltigheim[AMS 3]
- troupe attesté en aout 1946[9]
- Schirmeck
- Sélestat
- 1re Sélestat Troupe Louis de Poissy (foulard orange) : créée en 1922
- Meute 1re Sélestat : dans l’annuaire 1929
- Soultz-sous-Forêts
- 1re Soultz-sous-Forêts (avant la Seconde guerre mondiale)[13]
- Strasbourg
- 1re Strasbourg Troupe Mgr Dugesclin (foulard bleu foncé) : créée en 1920, la 1re Strasbourg se nommait Duguesclin-Monseigneur et elle avait la première lancé un cri qui deviendra, transformé, le célèbre Montjoie Saint Denis…. Son scoutmestre fondateur était Jean Renard. Elle est investie 101e Raider.
- Meute 1re Strasbourg : dans l’annuaire 1924
- 2e Strasbourg Troupe Charles de Foucault, dite les Hardis, (foulard orange) : créée en 1922. Elle est investie 102e Raider. (Paroisse St Maurice)
- Meute 2e Strasbourg (attesté en 1952)[16]
- 3e Strasbourg Troupe Louis Pasteur (foulard orange) : affiliée le 3 mars 1922 et le 5 mars 1924 et en novembre 1936
- Meute 3e Strasbourg : dans l’annuaire 1924
- Troupe 3e Strasbourg : affilié en 1936[17]
- 4e Strasbourg troupe Saint-Florent (foulard vert) : affiliée le 7 octobre 1924 (Paroisse St Florent - Cronenbourg)
- Meute 4e Strasbourg : dans l’annuaire 1929
- 5e Strasbourg Troupe Ernest Psichari (foulard violet bordé jaune) : affiliée le 7 octobre 1924, 166e Raider vers 1951-1952 (Paroisse St Pierre-le-Jeune) (aujourd'hui groupe SGDF Saint Pierre le Jeune après fusion avec la 2e GDF)
- Meute 5e Strasbourg : dans l’annuaire 1929
- 6e Strasbourg : affiliée en 27 mai 1931[18]
- Meute 6e Strasbourg : affiliée en novembre 1933[19]
- 7e Strasbourg Troupe Gl Humbert (foulard brun) : affiliée en février 1926[20]
- Meute 7e Strasbourg : dans l’annuaire 1924, affiliée en avril 1933[21]
- 8e Strasbourg : affiliée janvier 1933[22] - "Groupe Jeanne d'Arc" recrutant dans les familles de militaire de la garnison[23].
- 9e Strasbourg : affiliée le 1er mai 1929[27]
- 10e Strasbourg : affiliée en janvier 1933[24]
- 14e Strasbourg : affiliée en janvier 1939
- Troupe 14e Strasbourg : affiliée en janvier 1939[29]
- 15e Strasbourg : affiliée en avril 1934
- Meute 15e Strasbourg : affiliée en juillet 1934[30]
- 16e Strasbourg
- Troupe 16e Strasbourg attesté en aout 1946[10]
- 17e Strasbourg : affiliée en avril 1936[31]
- Meute 17e Strasbourg : affiliée en mai 1936[32]
- 19e Strasbourg : affiliée en mars 1938. Elle est investi troupe raider début 1953
- Troupe 9e-19e Strasbourg (attesté en aout 1946)[10]
- Meute 72e Strasbourg (attestée en 1952)[16]
- Clan des étudiants : affilié le 25 novembre 1931[33]
- Clan de District : affilié en janvier 1935[25]
- Clan St Albert le Grand (avant la Seconde guerre mondiale)[13]
- Clan Strasbourg (avant la Seconde guerre mondiale)[13]
- Clan militaire de Strasbourg (avant la Seconde guerre mondiale)[13]
- Clan St Pierre et Paul (avant la Seconde guerre mondiale)[13]
- 1re Strasbourg Troupe Mgr Dugesclin (foulard bleu foncé) : créée en 1920, la 1re Strasbourg se nommait Duguesclin-Monseigneur et elle avait la première lancé un cri qui deviendra, transformé, le célèbre Montjoie Saint Denis…. Son scoutmestre fondateur était Jean Renard. Elle est investie 101e Raider.
- Villé[AMS 3]
- Wasselonne :
- Patrouille isolée (foulard vert foncé) : affiliée le 25 octobre 1927, suspendue en juillet 1933[34].
- Présente en 1938[AMS 3]
Haut-Rhin – 68[modifier | modifier le wikicode]
- Altkirch
- Blotzeim
- présence de la patrouille le Lion (attesté en 1945)
- Cernay
- Patrouille isolée affiliée le 6 novembre 1928
- Meute 1re Cernay : affiliée le 19 février 1930
- 1re Cernay (avant la Seconde guerre mondiale)[13] et attesté en 1938[AMS 3]
- Colmar
- 1re Colmar Troupe Saint-Jean (foulard violet) : créée en 1921
- Meute 1re Colmar : dans l’annuaire 1929
- Meute 1B Colmar : affiliée le 24 décembre 1930
- 2e Colmar : affiliée en mars 1922 & mai 1936 ; suspendue juillet 1939
- 3e Colmar : affiliée en janvier 1937
- Clan de District : affilié en juin 1938[37]
- Meute 1re/6e Colmar (attesté en 1952)[16]
- 1re Colmar Troupe Saint-Jean (foulard violet) : créée en 1921
- Ensisheim
- Ferrette
- attesté en 1938[AMS 3]
- Guebwiller
- 1re Guebwiller Troupe ND de Thierenbach (foulard bleu foncé) : en formation dans l’annuaire 1922 / patrouille Scouts de France[38], dans l’annuaire 1924
- Meute 1re Guebwiller[AMS 4] : dans l’annuaire 1924
- Meute 2e Guebwiller[AMS 5]
- Troupe 2e Guebwiller : fondé en 1945 et fermé en 1949[AMS 6]
- Clan Abbé Braun (existence prouvé de 1934 à 1937)[AMS 7]
- 1re Huningue : patrouille isolée affiliée le 6 mars 1929[39], troupe affiliée le 19 novembre 1930[40]
- La première Huningue voit le jour sous l'impulsion de l'abbé Joseph Muller.
- Ingersheim
- Massevaux
- attesté en 1938[AMS 3]
- Montreux Vieux
- Mulhouse, affiliée le 6 mars 1929, Troupe affiliée le 19 novembre 1930
- 1re Mulhouse Troupe Jeanne d'Arc (foulard violet) : créée 1922, patrouille isolée affiliée le 4 mars 1931
- Meute 1re Mulhouse : dans l’annuaire 1924
- 2e Mulhouse Troupe Ste Odile et St Léon IX (foulard vert bordé jaune) : affiliée le 14 mars 1925[41]
- 3e Mulhouse Troupe Ste Odile et St Léon IX (foulard vert bordé rouge) : affiliée le 27 juin 1927
- 4e Mulhouse (avant la Seconde guerre mondiale[13] et attesté en 1934[AMS 2])
- Meute 4e Mulhouse : affiliée en septembre 1939
- 5e Mulhouse (avant la Seconde guerre mondiale)[13]
- Meute 5e Mulhouse : affiliée en janvier 1937
- 6e Mulhouse (avant la Seconde guerre mondiale)[13]
- Meute 6e Mulhouse-Bourtzwiller : affiliée en mars 1939
- Troupe 6e Mulhouse-Bourtzwiller : affilié en avril 1939[43]
- 8e Mulhouse : affiliée en mars 1938
- Meute 8e Mulhouse (attesté en 1952)[16]
- 9e Mulhouse (Guy de Larigaudie)
- Clan Charles de Foucauld (avant la Seconde guerre mondiale)[13]
- Patrouille de Maud'huy Mulhouse : suppression en 1933[34]
- 1re Mulhouse Troupe Jeanne d'Arc (foulard violet) : créée 1922, patrouille isolée affiliée le 4 mars 1931
- Munster
- 1re Munster : affiliée en septembre-octobre 1936
- Neuf Brisach
- attesté en 1938[AMS 3]
- Ribeauvillé
- 1re Ribeauvillé troupe ND de Dusenbach (foulard brun) : en formation dans l’annuaire de 1924, affiliée le 7 octobre 1924
- Meute 1re Ribauvillé : dans l’annuaire 1929, affiliée en juin 1934
- Sainte Marie aux Mines
- 1re Sainte Marie aux Mines Troupe les Mineurs (foulard violet bordé orange) : affiliée en mai 1923
- Staffelfelden
- Thann
- Turckeim
- attesté en 1938[AMS 3]
- Vallée de Saint Amarin
- patrouille isolée affiliée le 19 février 1930 et suspendue en 1933[4]
- Wittelsheim
- 1re Wittelsheim (Graffenwald) : crée en 1935[AMS 2] affiliée en avril 1937
- 2e Wittelsheim
- 3e Wittelsheim (ouverte en 1945 et fermè en 1963)[AMS 8]
- Wittenheim
- 1re Landau : affiliée le 17 juillet 1929
1920/1921 | 1921/1922 | 1922/1923 | 1923/1924 | 1924/1925 | 1925/1926 | 1926/1927 | 1927/1928 | 1928/1929 | 1929/1930 | 1930/1931 | 1931/1932 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
- Étendards des troupes qui composent la province
- Bandes des groupes qui composent la province
Évolution de l'organisation territoriale de la province[modifier | modifier le wikicode]

1945[modifier | modifier le wikicode]
En 1945, on comptait 3 districts dans la province Alsace : Strasbourg (24 groupes), Colmar (9 groupes) et Mulhouse (33 groupes)[EA 1].
1948/1949[modifier | modifier le wikicode]
District de Strasbourg[modifier | modifier le wikicode]
- 14 mars 1949 : fête de district de Strabourg[50]
- A la rentrée 1949, le district de Strasbourg a été découpé en 4 nouveaux secteurs (qui ont été des districts Strasbourg formant une cité). Ce sont les équipes formées l'année précédente qui ont servit de base à l'établissement de ces nouveaux districts[50].
Les formations proposés par la province[modifier | modifier le wikicode]
- Les cadres de la province incite les chefs a ce formé en cette année 1946, car il ne pense être capable d'être capable d'organiser toute les formations necessaires en 1947, due au jamborée qui va canaliser beaucoup d'energie[51].
- 3e CEP d'Alsace : 2 au 7 septembre 1946 à Osenbur, il s'agit aussi du premier camp régional d'entrainement d'Alsace-Lorraine[51].
- CRE
- 5 au 9 septembre 1946[51]
Les Jamboree mondiaux auquel la province a participé[modifier | modifier le wikicode]
Le Jamboree de 1929 : Birckenhead au Royaume-Uni[modifier | modifier le wikicode]
Une délégation de 35 scouts d'Alsace, conduit par Ernest Schmitt participe au troisième Jamboree à Birckenhead au Royaume-Uni, qui s'est déroulé du 29 juillet au 12 août 1929
Le Jamboree de 1937 : Pays-Bas[modifier | modifier le wikicode]

Les Scouts de France de la province Alsace ont envoyés une délégation d'environ 180 personnes au Jamboree mondial de 1937 aux Pays-Bas.
La délégation alsacienne été composé des troupes de la 1er et 3e Colmar, de trois patrouilles de Strasbourg et de Haguenau ainsi qu'une troupe d'Eclaireurs Unionistes de Strasbourg[52].
La délégation alsacienne est partie à bord du remorqueur Dunkerque pour le jamboree de Vogelensang aux Pays-Bas en remontant le Rhin jusqu'à Rotterdam, entre le 26 et le 31 juillet 1937.
Le convoi traverse l'Allemagne en faisant des escales dans des campements de la Hitlerjungend. Stupéfaits, les Alsaciens y découvrent un encadrement de la jeunesse militarisé et fanatisé[JF 1].

Le Jamboree mondial de 1937 au Pays-Bas sera le dernier Jamboree mondial d'avant guerre, car le prochain aurait du avoir lieu en France en 1941. A cause de la guerre, il sera repoussé à 1947.
Le Jamboree de 1947 : le Jamboree de la Paix[modifier | modifier le wikicode]
Les participants[modifier | modifier le wikicode]
Les Scouts de France de la province Alsace ont participé à l'organisation et ils ont participé au Jamboree de 1947, comme tout les autres Scouts de France.
Le camp du Jamboree mondial a été structuré en sous-camps, qui portaient le nom des différentes provinces du Scoutisme Français. Chaque sous-camp accueillait une délégation française des différentes composantes du scoutisme français, issue de la province homonyme de celle-ci.
Sur un sous-camp, on trouvait une délégation de la province plus une à cinq délégation étrangères et quelques scout de la région parisienne.
Le sous-camp Alsace est dirigé par Georges Sigwarth[EA 1].
Le camp Alsace du Jamboree est composé de 15 troupes allant du numéro 201 à 215, de toute les composantes du scoutisme français présent en Alsace. Les Scouts de France de la province Alsace composent les troupes des numéros 210 à 214, les autres troupes étaient des troupes alsaciennes des autres mouvements scouts ou d'Île-de-France SDF et des délégation étrangère.
Au total, ce sont 416 scouts alsaciens de toute confession qui ont participé[52].
Voici la liste de ces troupes, avec leur numéro d'identification du jamboree[AMS 12] :
- 209, Troupe de Saverne, nom : Gernoldseck, CT : Diss Jean-Paul, ACT : Stirn Marcel de la Mothey
- Patrouille 1 : Chevreuils
- Patrouille 2 : Renards
- Patrouille 3 : Cigognes de Wissembourg
- Patrouille 4 : Ecureuils
- Document et photo réalisé dans la Troupe 209
Plan installation Troupe 209 au Jamborée 1947[AMS 13]
Plan du coin cuisine de troupe[AMS 13]
Wissembourg Jamboree 1947 Pierre Schaal[53]
Wissembourg, l'Alsacienne de service au Jamborée 1947[53]
- 210, Troupe de Strasbourg, nom : Birckenwald, CT : Adolf Charles, ACT : Roch Jean et Marie Parmentier
- 211, Troupe de Strasbourg, nom : Ottrott, CT : Freymann Joseph, ACT : Frauly Jean-Paul et Klein Gérard
- 212, Troupe de Colmar, nom : St Ulrich, CT : Fincker Louis, ACT : Meyer Charles et Coeuignard Gaston
- 213, Troupe de Mulhouse, nom : Landskrone, CT : Pfleger Marius, ACT : Duquesney et Baerenzung Eugné
- 214 , Troupe 3 Vallées Cernay, nom : Vieil Armand, CT : Bauer Roger, ACT : Schwartz Marcel et Sieger Jean
- Patrouille ? : Aigle (qui regroupe les jeunes suivants : Jacky Weiss (CP 2e Guebwiller), Julien Boetsch (SP 1er Guebwiller), Dany Kurtz (1er Guebwiller), Luis Stadelmann (1er Buhl), Pierre Kuentz (1er Guebwiller), Roby Haessle (1er Buhl), Pierre Schermesser (2e Guebwiller) et Jean Hossenlopp (1er Buhl)[AMS 14]
- Autres participants au Jamboree provenant de la province Alsace (équipe de service)
- Les routiers de Guebwiller[AMS 14]
Les souvenirs que l'on peut trouver : le film de Géo Rieb[modifier | modifier le wikicode]
Un film a été réalisé par Geo Rieb du 9 au 20 août 1947. Le réalisateur filme le Jamboree de la Paix qui s’est déroulée du 9 au 18 août 1947 à Moisson dans les Yvelines. Ce film va de l’arrivée des participants au démantèlement final des installations. Rieb y suit le groupe des scouts alsaciens, présente les différents campements, les activités, les groupes étrangers et montre différentes personnalités importantes scouts et militaires.
Accessible en ligne : Arnaud Issler, « Jamboree de la Paix Moisson de 1947 » sur Films amateurs franco-allemands du 20e siècle, 9 mai 2020. Consulté le 25 mai 2023

Geo Rieb n’a pas seulement livré un simple film sur le Jamboree, il a également monté un film très personnel. Né en 1909 à Strasbourg, le réalisateur est alsacien de naissance et montrer ce Jamboree de 1947 n’est pas un choix anodin. En effet, dans sa jeunesse il passe une grande partie de ses loisirs chez les Eclaireurs Unionistes : comme Louveteau puis Eclaireur et Chef de troupe. Adulte, il continue de se dévouer pour le scoutisme protestant et sera Commissaire régional des Eclaireurs Unionistes. Sa présence au sein du groupe des scouts alsaciens n’est donc pas un hasard. Rieb est particulièrement soigneux dans son film en lui donnant un titre dès le début et le divise en parties titrées également. On suit chronologiquement le dérouler du séjour, de l’arrivée des scouts en gare de Rosny-Jamboree au démantèlement du camp, en passant par les activités ludiques et les différentes cérémonies d’ouverture et de fermeture. Dans une grande partie du film, nous suivons un groupe de scout alsacien en visite dans le camp. Le réalisateur fait comme si le spectateur faisait en faisait partie. Certains plans sont particulièrement maîtrisés comme les plans fixes montrant le petit groupe traverser des lieux, à la manière d’un véritable film professionnel.
Geo Rieb semble particulièrement attaché à sa région natale et s’attarde sur certains détails qui relèvent de l’identité alsacienne. Le premier plan du camp est d’ailleurs la mise en place symbolique de la porte d’entrée du camp alsacien. Cette installation en bois est ornée de blasons dont celui de l’Alsace. A ces côtés, les armoiries de différentes villes alsaciennes : on distingue le lion rouge de Sélestat sur la poutre gauche, la bande rouge sur fond blanc de Strasbourg, la masse d’armes d’or de Colmar en haut à droite, Erstein etc. Elles correspondent aux villes principales alsaciennes et probablement aux villes d’où viennent les membres. Le camp ne manque pas à son lever de drapeau traditionnel chez les scouts de la Jamboree. Un lever qui a, en 1947, une forte signification pour les alsaciens qui, encore quelques années auparavant, étaient allemands pendant la guerre.
- Extrait film Geo Rieb
Les moments symboliques se succèdent puisque le commandant militaire Jean de Lattre de Tassigny rend visite au camp alsacien et franchit l’arche d’entrée. Le commandant fait partie des héros de la guerre et de la Libération de l’Alsace pendant l’hiver 1944-45. Geo Rieb s’attarde donc sur ce moment en montrant bien la joie et la fierté des jeunes alsaciens qui accueille leur libérateur. Une visite symbolique qui ne se fait pas sans humour puisque de jeunes garçons sont déguisés en costume traditionnel d’alsacienne et remettent un kouglof au chef militaire. Une démarche certes humoristique mais qui n’est pas sans rappeler les traditionnels remerciements faits aux chefs militaires libérateur dans l’après-guerre : une alsacienne qui offre des cadeaux à leur sauveur. La présence de l’Alsace dans un Jamboree international où les Allemands n’ont pas été conviés est très importante. De fait, elle joue un rôle dans la dynamique d’éducation populaire et de réintégration culturelle des alsaciens en France dans lesquels De Tassigny a participé également. Le scoutisme en Alsace participait à un vœu de pacification et de grand rassemblement. En tout, près de 600 scouts alsaciens ont participé au Jamboree.
Le général de Lattre de Tassigny en 1946
Après un bref aperçu de la cérémonie d’ouverture du Jamboree et de ses torches nocturnes, vient la partie où le spectateur visite le camp accompagné d’un groupe de scout : « En patrouille dans le Jamboree ». Les premiers plans de cette partie montrent bien le soin pris par Geo Rieb dans la réalisation de ce film. En effet, tous les mouvements et gestes des scouts alsaciens présents semblent avoir été ordonnés et appris comme un véritable scénario. Les patrouilleurs passent ensuite sous une cathédrale de Strasbourg construite dans le camp. Encore là, l’identité alsacienne est mise en valeur. Démarre donc la visite, premièrement dans les camps indiens puis vient un plan bref sur ce qui semble être un grand mirador alsacien avec, sur son toit, une cigogne. Les enfants regardent partout et montrent bien qu’il s’agit d’une visite-découverte du camp. Des filles apparaissent pour la première fois dans le film, dont trois sont habillées en alsacienne. Elles n’étaient effectivement pas absentes du Jamboree mais leur nombre était très faible. On voit ensuite la cathédrale Saint Paul de fortune construite dans le camp anglais. Les patrouilleurs alsaciens passent ensuite dans l’édifice le plus extraordinaire de l’évènement : le « Pourquoi Pas ? » bateau terrestre dans le camp lorrain. On les voit après traverser la porte du camp marocain. Ils visitent camp après camp l’ensemble du rassemblement.
Le cinéaste amateur s’attarde sur le monument des scouts unionistes auxquels il est particulièrement attaché puisqu’il en a fait lui-même partie. Il est à noter que tous les scouts, de toutes les croyances étaient représentés lors du Jamboree : les catholiques, les juifs, les protestants, les hindouistes, les laïcs etc. Rieb filme ensuite une cérémonie qui correspond sans doute à celle du 14 août lors de la visite du Président français et du corps diplomatique.
Dans cette séquence, mais également par la suite, le cinéaste s’attarde sur les instruments et les orchestres. Cela correspond à nouveau un trait de sa personnalité. En effet, Rieb est lui-même héritier d’une dynastie de passionnés de musique et de danses alsaciennes. Geo Rieb père fut tromboniste à l’Opéra puis créa en 1948 le groupe « D’Luschtige Steckelburjer », « Les Joyeux Strasbourgeois », qui se consacrera à la musique alsacienne. Ce goût pour la musique se relève très largement dans son film. Il filme également des danses traditionnelles alsaciennes ainsi que des danses bretonnes qu’il a pu croiser lors de ses journées dans les campements. Par ailleurs, on peut voir des danses amérindiennes et maoris. L’ensemble de ces danses et costumes traditionnels prennent une grande place au sein du film et montre bien l’intérêt porté par le cinéaste.
Certains plans se focalisent sur des personnalités probablement importantes dans le scoutisme dont un où l’on voit sortir un grand nombre d’hommes d’une tente. Ils faisaient certainement partie des chefs scouts venus en renfort et qui avaient un sous camp dédié. Vient ensuite une partie consacrée aux scouts marins et aériens qui ont eu deux journées dédiées, celles du 15 et 16 août 1947. Il faut également relever que le cinéaste fait des choix dans ce qu’il vaut montrer. Ici en l’occurrence, bien qu’il tente de faire un faire exhaustif, Geo Rieb ne montre pas la journée du 17 août durant laquelle les associations féminines ont visité le camp. Les 5 dernières minutes du film sont consacrées à la fin du Jamboree. Le lundi 18 août 1947 s’est déroulée la cérémonie des Adieux: Rieb filme principalement le grand ballon représentant la planète Terre qui roule sur les milliers de scouts rassemblés dans l’Arène. On ne le voit pas clairement sur le film mais la sphère fut, durant la cérémonie, attaquée par des « forces du mal » qui seront anéanties par la suite. En fin de cérémonie, les scouts, main dans la main, entonnèrent un "Ce n'est qu'un au revoir mes frères" pour se dire adieu. Cette mise en scène montre bien l’enjeu pacifique qui embaumait les tentes de cette Jamboree, seulement deux ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Après cela, les scouts ont défilés en brandissant leurs bannières et leurs drapeaux nationaux. Le démantèlement n’aura lieu que le 20 août et dont on voit quelques images dans le film[54].
Les photographies prise par la délégation Alsacienne ou du village Alsace[modifier | modifier le wikicode]
- Tour d'entrée du village Alsace
- Photo du portique d'entrée du village Alsace, avec les blasons des villes d'Alsace
- 9 août 1947 - visite du général de Lattre de Tassingy - photo prise par Georges Sigwarth
- Diverses photos du jamboree de 1947
- Photo de la cathédrale de Strasbourg au Jamboree
Le planning des activités de la province Alsace, durant le jamboree de 1947[modifier | modifier le wikicode]
L'arrivée des délégations et l'installation du camp se déroulèrent du 6 au 8 août[AMS 13].
- Samedi 9 août : Cérémonie d'accueil à l'Arène - Défilé des nations
- Dimanche 10 août : Inauguration des spectacles
- Lundi 11 août : Visite des enfants des écoles et des louveteaux
- Mardi 12 août : Tournois de patrouilles dans les sous-camps
- Mercredi 13 août : Tournois de patrouilles à l'Arène
- Jeudi 14 août : Visite du Président de la République et du Corps diplomatique
- Vendredi 15 août : Démonstration du scoutisme marin
- Samedi 16 août : Démonstration du scoutisme de l'air - Fête de nuit à l'Arène
- Dimanche 17 août : Visite des associations féminines
- Lundi 18 août : Cérémonie des adieux à l'Arène
- Mardi 19 août : Excursion à Paris
- Mercredi 20 août : Départ du Jamborée, direction l'Alsace
La délégation Alsace été coupé en deux pour son retour, les scouts du Bas-Rhin ont prit le même train que les Scout de la Province Lorraine, pour arriver a Strasbsourg. Les Scouts du Haut-Rhin, ont prit le train avec le contingent Suisse, pour arriver a Mulhouse.
- Alsace Nord + Lorraine
Départ le 20 août à 11h45 de la gare Rosny-Jam, arrêt/visite du 20 août à 12h45 à 21h12 à Paris, pour arriver le 21 août à 5h55 à Nancy.
- Alsace Sud + Suisse
Départ le 20 août à 11h05 de la gare Rosny-Jam, arrêt/visite du 20 août à 12h12 à 20h40 à Versailles, pour arriver le 21 août à 8h à Mulhouse.
Le Jamboree de 1955 : Canada
Les patrouilles qui participent pour la province Alsace[modifier | modifier le wikicode]
- Aigle : 1re Strasbourg[55]
Histoire de la province[modifier | modifier le wikicode]
Voir l’article détaillé : Histoire de la province SDF Alsace
Vie scoute en Alsace[modifier | modifier le wikicode]
Les bases scoutes et les possessions territoriale de la province[modifier | modifier le wikicode]
- Dompeter, le 13 octobre 1933 Monseigneur Ruch (évêque de Strasbourg) confie l'église du Dompeter à la garde des scouts de la province Alsace. Après que ceci est remis en état cette église qui été à l'abandon.
- La chaumière Saint-Georges à Frêland est inauguré en 1949, première base acquise par les scouts du district de Colmar, grâce à un legs de George Christ, commissaire de la province Alsace de 1923 à 1939[EA 1].
- Heissenstein , centre d’accueil, d’activité et de formation des Scouts de France puis des Scouts et guides de France depuis 1958. Le 1er mars 1958, le Conseil provincial d’Alsace des Scouts de France décida l’acquisition de la propriété du Heissenstein, à savoir la ferme et 9 hectares de terrain situés à 400 m d’altitude dans les collines pré-vosgiennes. En accord avec le "Quartier Général" (Centre National), une partie de l’équipe régionale constitua l’association des Amis du Heissenstein qui acquit la propriété grâce à une mobilisation de la province[56],[EA 4]
La province aux différentes journées[modifier | modifier le wikicode]
Journées nationales à Strasbourg (11 et 12 novembre 1933)[57][modifier | modifier le wikicode]
L'évêque de Strasbourg Mgr Ruch écrit au GQ des Scouts de France pour dire sa joie de recevoir les Journées mationales 1933 en Alsace[26].
Journées nationales à Paris (1935)[modifier | modifier le wikicode]
Chaque province a produit un chant lors du banquet des 1 200 convives, la province Alsace fit entonner une magnifique Marseillaise[58].
Les activités de la province[modifier | modifier le wikicode]
- Une délégation de scouts de la 1re et de la 2e Strasbourg, portant le fanion provincial, a représenté la province d'Alsace aux fêtes de Douaumont, témoignant ainsi la grande affection des Scouts d'Alsace à leur cher et vénéré Chef-Scout, héros de Douaumont[59].
Louveteaux[modifier | modifier le wikicode]
Scouts[modifier | modifier le wikicode]
Routier[modifier | modifier le wikicode]
Maitrise[modifier | modifier le wikicode]
Les effectifs de la province[modifier | modifier le wikicode]
Les explications[modifier | modifier le wikicode]
Le nombre de groupe de Scouts de France en Alsace explosé depuis l’installation du 1er groupe scout de France en Alsace. Cette explosion du nombre de groupe Scouts de France en Alsace est liée par une augmentation massive des effectifs dans le même temps.
En 1925, la province Alsace revendique être la 3e province en termes de chiffre. Puis, en 1936, la province Alsace revendique avoir 2000 adhérents répartis dans 35 meutes, 40 troupes et 6 clans.
A la suite du recensement annuel des Scouts de France pour l’année 1938-1939, on dénombre les effectifs suivants dans la province Alsace :
- 34 meutes : 783 louveteaux
- 36 troupes : 946 scouts
- 10 clans : 325 routiers
- Chefs : 107
- AU => 38
- Total : 2 196 scouts en Alsace sur un total de l'association de 75 953 scouts »[AMS 15]
On peut constater qu’entre 1936 et 1939, la province Alsace gagne environ 196 adhérents, ce qui donne une augmentation d’environ 10% en moins de 3 ans.
On constate au niveau des effectifs, des adhérents et des structures une très forte croissance dans les années 20 puis au début des années 30, mais on peut constater un ralentissement de la croissance démographique des Scouts de France, liée à l’arrivée en France au début des années 30 des effets de la crise économique de 1929. La croissance des Scouts de France en Alsace reste quand même forte avec les 10% de croissance entre 1936 et 1939.
Les effectifs en chiffres[modifier | modifier le wikicode]
- 1925 : l'évêché recense 18 troupes Scouts de France en Alsace[JF 2]
- 1930 : 26 meutes - 28 troupes - 6 clans (520 louveteaux et 600 scouts)[52],[EA 3]
- 1931 (1er octobre) : 23 meutes - 31 troupes
- 1932 (1er octobre) : 23 meutes - 31 troupes
- 1933 (1er octobre) : 25 meutes - 30 troupes - 2 clans
- 1934 (1er octobre) : 30 meutes - 33 troupes - 2 clans
- 1935
- 1936
- 1937 (26 décembre) : 35 meutes (559 louveteaux) - 42 troupes (560 scouts) - 5 clans (82 routiers)[60]
- 1938 (1er octobre) : 36 meutes - 40 troupes - 5 clans
- en 1938-39 : 34 meutes - 36 troupes - 10 clans (783 louveteaux - 946 scouts - 325 routiers - 104 chefs - 38 aumôniers) soit un total de 2 196 adhérents scouts de France en Alsace.
- 1940 (avril) : 34 meutes - 40 troupes, 104 chefs et cheftaines et 2 196 scouts[61]
- 1945 : 66 groupes[EA 1], repartis en 3 districts : 24 à Strasbourg, 9 à Colmar et 33 à Mulhouse
- 1960 : 4 000 adhérents[52]
- ----
- 1950-1951 : 2 828 adhérents[AMS 16]
- 1951-1952 : 2 987 adhérents[AMS 16]
- 1952-1953 : 2 837 adhérents[AMS 16]
- 1953-1954 : 3 035 adhérents[AMS 16]
- 1954-1955 : 3 192 adhérents[AMS 16]
- 1955-1956 : 3 543 adhérents[AMS 16]
- 1956-1957 : 3 556 adhérents[AMS 16]
- 1957-1958 : 3 541 adhérents[AMS 16]
- 1958-1959 : 3 353 adhérents[AMS 16]
- 1959-1960 : 3760 adhérents[AMS 16]
- 1960-1961 : 2 232 adhérents (Bas-Rhin) + 2 014 adhérent (Haut-Rhin) = 4 246 adhérent[AMS 16]

Les pèlerinages vécus par la province (au niveau national et régional)[modifier | modifier le wikicode]
- 1942 : Puy en Velay
- 1946 : Strasbourg, 15 août 1946 (pour les Scouts de France, Guides de France et étudiants catholiques)
- La statue de Notre Dame de Strasbourg est portée de Pfetterhouse à Strasbourg où 10000 scouts et guides se rassemblent.
- 1946 : Dompeter, le pèlerinage du retour
- le pèlerinage a eut lieu au Dompeter, qui est la seule église d'Alsace confiée à la garde des Scouts de France de la province Alsace.
- Retour de Notre Dame de Strasbourg qui a été montré la première fois au pèlerinage du Puy, la statue de Notre Dame a été installé en souvenir dans l'église du Dompeter.
- 1950, Dompeter, recueillement
- consécration de l'autel mémorial érigé par les scouts dans le Dompeter
- 1953, Lourdes, recueillement
- La province d’Alsace organise un pèlerinage à Lourdes. Les scouts ont d’abord campé pendant 15 jours au plateau de Payolles près du Col-d’Aspin, parmi eux une troupe d’aveugles et une troupe de sourds- muets.

Les camps provinciaux[modifier | modifier le wikicode]
- 1923 : 1er camp provinciale organisé a Sewen (vallée de la Doller), en présence du chef scout national, le générale Guyot de Salins[JF 2]
- 1930 : Thierenbach (Haut-Rhin), pour fêter les 10 ans de la fondation de la province Alsace, le camp provincial dura du 14 au 21 juillet 1930. La météo fut compliquée, pluie, averse, orage, etc[63].
- 1935 : Vallée de la Wormsa à Metzeral dans le Haut-Rhin du 26 juillet au 3 août 1935 et qui a regroupé plus de mille participants d’après les organisateurs.
District de
Strasbourg |
Nom de la troupe | District de
Haguenau |
nom de la troupe | |
---|---|---|---|---|
1er Strasbourg | Duguesclin Monseigneur | 1er Haguenau | Troupe Jeanne d'Arc | |
2e Strasbourg | Charles de Foucauld | 1er Wissembourg | Christ roi | |
4e Strasbourg | Cronenbourg (St Florent) | 1er Saverne | Guynemer | |
5e Strasbourg | Ernest Psichari | |||
6e Strasbourg | Du Plessis | |||
7e Strasbourg | St-Etienne | |||
8e Strasbourg | Jeanne d'Arc | |||
9e Strasbourg | Maréchal Foch | |||
10e Strasbourg | St-Louis | |||
14e Strasbourg | Don Bosco | |||
15e Strasbourg | Albert le Grand | |||
17e Strasbourg | Abbé Sudre | |||
1er Schirmeck | Abbé Sudre | |||
1er Obernai | Père Frepel | |||
2e Obernai | Ste-Odile |
- 1953 : Payolle (Hautes-Pyrénées), suivi des journées inoubliables de Lourdes, où 700 Scouts d'Alsace y participèrent[64]
Les Rallyes[modifier | modifier le wikicode]
1950 : Dompeter[modifier | modifier le wikicode]
Le rallye a eu lieu du samedi 27 au lundi 29 mai 1950, la fête coïncide avec les fêtes du 900e anniversaire du Dompeter. Tous les scouts de la province devront payer la même somme (péréquation). Les scouts ont due remettre leur inscriptions à leur chef de patrouille le 4 mai, puis les CP ont remis les inscriptions aux chef de troupe le 5 mai, celui-ci le transmettra. Chaque scout a du payer la somme de 425 francs pour payer le train et uniquement du pain au repas.
Consécration de l'autel mémorial érigé par les scouts dans le Dompeter[64]
Pentecôte 1956[modifier | modifier le wikicode]
Voir l’article détaillé : Camp du buisson ardent
Pentecôte 1960[modifier | modifier le wikicode]
Voir l’article détaillé : Rallye de la Forge
Les journées de la Province[modifier | modifier le wikicode]
- 1949 : Strasboug
Les anciens et les anciennes des Scouts et des Guides de France de la province Alsace[modifier | modifier le wikicode]
24 et 25 juin 1961 : Premier rendez-vous de l'Amitié (rassemblement des anciens Scouts de France, Guides de France, et cheftaine de louveteaux)[modifier | modifier le wikicode]
C'est la première fois qu'un rendez-vous est proposé aux anciens et anciennes du mouvement scout en Alsace, ceux de toutes les générations, depuis celle des fondateurs, et de la période héroïque, puis celle de la clandestinité et du Puy, à celle de la Libération et de l'épanouissement du mouvement.
Ni congrès, ni rallye, ni kermesse, la rencontre a été réellement pensée et vécue comme un rendez-vous d'amis, heureux de se retrouver pour une journée en plein air, occasion pour certains de se voir après de longues années, et de se présenter leurs familles, occasion pour d'autres de ce faire connaissance grâce au dénominateur commun de ce Viel esprit scout.
Liens externes[modifier | modifier le wikicode]
Le lien ci-dessous vous conduira sur une carte ou sont notés tous les groupes de la liste ci-dessus : https://framacarte.org/m/149526/
Liens internes[modifier | modifier le wikicode]
Références[modifier | modifier le wikicode]
- Julien Fuchs, Toujours prêts ! : Scoutisme et mouvements de jeunesse en Alsace de 1918 à 1970, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2007
- Encyclopédie de L'Alsace, vol. 11 : Rhin-Strasbourg, Strasbourg, Editions Publitotal, 1985, « Scoutisme », p. 6805
- Références consercées aux archives municipales de Strasbourg
- ↑ Annuaire 1994-95 Bas-Rhin des Scouts de France, cote 19Z12
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 60 ans de scoutisme à Wittelsheim (1935-1995), p. 21, cote 19Z16
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 et 3,26 Annuaire SDF 1938, cote 19Z2
- ↑ 65 ans déjà (1922-1987), Scouts de France - Guebwiller, p. 8, cote 19Z16
- ↑ 65 ans déjà (1922-1987), Scouts de France - Guebwiller, p. 22, cote 19Z16.
- ↑ 65 ans déjà (1922-1987), Scouts de France - Guebwiller, p. 22 et 23, cote 19Z16
- ↑ 65 ans déjà (1922-1987), Scouts de France - Guebwiller, p. 15, cote 19Z16
- ↑ 60 ans de scoutisme à Wittelsheim (1935-1995), p. 29, cote 19Z16
- ↑ Tampon du secteur du vieil Armand, côte 19Z18
- ↑ Photographie du départ de 180 scouts d’Alsace pour le congrès international du scoutisme en Hollande 26 juillet 1937, cote 1 FI 3 25
- ↑ Photographie du départ de 180 scouts d’Alsace pour le congrès international du scoutisme en Hollande 26 juillet 1937, cote 1 FI 3 24
- ↑ Lettre SF 178 écrite à Colmar le 1er juin 1947, cote 19Z18
- ↑ 13,0 13,1 13,2 et 13,3 Cote 19Z17
- ↑ 14,0 et 14,1 65 ans déjà (1922-1987), Scouts de France - Guebwiller, p. 23, cote 19Z16
- ↑ Scouts de France Province d’Alsace (chronologie 1922-1940), p. 27, cote 19Z6
- ↑ 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 et 16,10 Listes des effectifs dans les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin pour les années 1950 à 1961, cote 19Z22
- Autres références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Le Chef, 15 juillet 1933
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Le Chef, 1er mars 1926, p. 7.
- ↑ Le Chef, 1er mars 1926, p. de couverture.
- ↑ 4,0 et 4,1 Le Chef, 15 juin 1933, n°104
- ↑ Invitation promesse éclaireur (23 mai 1960), fonds Bernard Weigel, archives municipales de Wissembourg
- ↑ 6,0 et 6,1 Le Chef, janvier 1930, n°69
- ↑ 7,0 7,1 7,2 et 7,3 Le Chef, 15 juin 1937, n°143
- ↑ Le Chef, 15 juin 1929, n°64
- ↑ 9,0 9,1 9,2 et 9,3 Disposition générales pour les journées des 14-15-16 août 1946, 7e Strasbourg, page 2, archives SGDF Bas-Rhin
- ↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 et 10,4 Disposition générales pour les journées des 14-15-16 août 1946, 7e Strasbourg, page 3, archives SGDF Bas-Rhin
- ↑ 11,0 et 11,1 Le Chef, 15 mars 1930, p. 106
- ↑ 12,0 et 12,1 Le Chef, 15 décembre 1932, n°98
- ↑ 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 13,09 13,10 13,11 et 13,12 Liste des scouts morts pendant la seconde guerre mondiale sur mémorial scout du Dompeter (Alsace). Consulté le 20 février 2024
- ↑ Le Chef, 15 avril 1937, n°141
- ↑ 15,0 et 15,1 Chef, N°81, 15 mars 1931
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- ↑ 21,0 et 21,1 Le Chef, 15 mai 1933, n°103, p. 331
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- ↑ 26,0 26,1 et 26,2 Le Chef, 15 juillet 1933, n°105, p. 460
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- ↑ Le Chef, 15 mai 1936, n°133
- ↑ 32,0 et 32,1 Le Chef, 15 juin 1936, n°134
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- ↑ Le Chef, 15 mars 1929, n°62
- ↑ 37,0 37,1 37,2 et 37,3 Le Chef, 5 juillet 1938, n°155
- ↑ 65 ans déjà (1922-1987), Scouts de France - Guebwiller, p. 5, cote 19Z16
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- ↑ Le Chef, 15 juillet 1936, n°135
- ↑ Le Chef, 20 novembre 1936, n°137
- ↑ 46,0 et 46,1 Le Chef, 15 novembre 1933, n°107, p. 605
- ↑ Le Chef, 15 février 1931, n°80
- ↑ Le Chef, 15 juin 1931, n°84
- ↑ Le Chef, 15 novembre 1932, n°97
- ↑ 50,0 et 50,1 Lettre aux chefs et cheftaines louveteaux, 16 octobre 1948, Archives SGDF Bas-Rhin
- ↑ 51,0 51,1 et 51,2 Tout chef du district, 27 juillet 1946, 7e Strasbourg, archive SGDF Bas-Rhin
- ↑ 52,0 52,1 52,2 et 52,3 Histoire du scoutisme en Alsace sur alsace.catholique.fr, 28 mars 2022. Consulté le 13 décembre 2023
- ↑ 53,0 et 53,1 Fonds Bernard Weigel, archives municipales de Wissembourg
- ↑ Arnaud Issler, « Jamboree de la Paix Moisson de 1947 » sur Films amateurs franco-allemands du 20e siècle, 9 mai 2020. Consulté le 25 mai 2023
- ↑ Scout, 5 juin 1955, n°303
- ↑ Le Heissenstein sur LaToileScoute, 16 juin 2004. Consulté le 5 janvier 2024
- ↑ Le Chef, 15 avril 1933, n°102, p. 285
- ↑ Le Chef, 15 février 1936, n°130, p. 142
- ↑ Le Scout de France, 15 octobre 1932
- ↑ « Les jeunes d'Alsace », dans Bulletin des cercles catholiques, 26 décembre 1937..
- ↑ Le Chef, avril 1940, n°170
- ↑ Strasbourg 15 août 1946, Colmar, éditions Alsatia, 1946
- ↑ Le Scout de France, 1er septembre 1931
- ↑ 64,0 et 64,1 Province Alsace, Camp du Buisson Ardent (1956), Colmar, Les Editions d'Alsace, 1956, p. 5