Maurice Costil
Maurice Costil (1913-1984) a d’abord été apprenti ébéniste, et fit plus tard des études de théologie pour entrer dans la carrière pastorale. Il a été consacré pasteur ERF en 1959.
Il commença louveteau en 1923, puis éclaireur et chef de Troupe à Paris-Point-du-Jour. Il devient commissaire de district en 1935.
Durant la deuxième Guerre Mondiale, il devient Commissaire National des Éclaireurs Unionistes de France après s’être évadé d’un camp de prisonniers en Allemagne. Il est aussi commissaire provincial de Normandie, ce qui lui permet de faire de la résistance (il est en relation avec l’Intelligence Service). Fin 1943 il passe en zone libre et prend le nom de Charles Michel.
Totémisé Kangourou il porte les doubles tisons de Gilwell et est chef de stage à Cappy.
Il est enfin chef de la délégation française au Jamboree de 1947 à Moisson.
De 1960 à 1963, il est Président de l'association[1].
Maurice Costil est titulaire de la médaille de la résistance.
Précédé par | Maurice Costil | Suivi par |
Jean Gastambide |
Commissaire National des Éclaireurs unionistes de France |
Marcel Henriet |
Précédé par | Maurice Costil | Suivi par |
Étienne Buchsenschutz |
Président des Éclaireurs unionistes de France |
Gérard Nouis |
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
- Liste des commissaires nationaux des éclaireurs unionistes de France
- Liste des présidents des éclaireurs unionistes de France
Notes et références