Mât-totem
Les grands mats totem des indiens des plaines du Canada représentaient les animaux protecteurs d'un groupe tribal.
Au début du scoutisme l'indianisme était un support d'imaginaire essentiel pour les jeunes. Aussi les tipis, les tentes décorées ou certains chants ou danses y étaient très populaires.
Les mâts totems, venus du Canada étaient bien connus des garçons dès avant la naissance du scoutisme.
Ils furent un symbole très fort que s'incorpora vite le scoutisme mais bien entendu d'une taille plus réduite qu'au Canada pour être à la mesure d'une patrouille. Il y en eut dans beaucoup de lieux scouts comme dans les camps d'été à l'entrée du coin de pat'. La coutume était de les brüler lors de la dernière veillée du camp. Certains bâtons scouts étaient même des mâts-totem en miniature. Le mât de meute est un mat totem en réduction.
Pour le jamboree de 1929, Don Potter sculpta dans de très vieux arbres, cinq mats totems, hauts d'environ 2 m d'après la photo. Ils représentaient les cinq parties de l'Empire britannique (Australie, Inde, Canada, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud) et étaient offerts par BP au nom des scouts britanniques à ceux d'outre-mer. Ils étaient surmontés d'une fleur de lys identique mais le corps portait des attributs différents pour chaque partie de l'Empire.
Paul Coze ramena d'Amérique un "mât de l'Ours", haut de 5,15 m, déposé au musée du Quai Branly. En France à Chamarande, il y eut un grand mât-totem, transposition de celui de Gilwelln, mais il fut plus tard christianisé en Torche des dix vertus.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]