Jacques Lévy

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Jacques Lévy (z"l) (totémisé Tapir) était un ancien responsable des éclaireuses et éclaireurs israélites de France. Il a exercé différentes responsabilités au sein de ce mouvement, notamment comme commissaire général, puis président. Il a su lui donner une nouvelle dynamique et l'organiser pour accueillir les jeunes Juifs d'Afrique du Nord. Il a reçu le Lion de Bronze en 2007 pour son engagement au service des EEIF.


Parcours scout[modifier | modifier le wikicode]

Jacques dans les années 1940
  • en 1944, Jacques entre aux EI dans la patrouille des Mangoustes de la troupe Josué.
  • En 1945, il est totémisé Tapir au camp national du Chambon-sur-Lignon.
Conseil National à Herbeys (Isère) en 1959 (de gauche à droite) : les chaussettes blanches de Jean-Charles Levyne (Musaraigne) (reconnues par tous les anciens...), Georges Benguigui (Corneille), Claire-Ora Lévy-Eilon (Pie), la tête de Jean-Claude Krzemien (Sapajou), Liliane Marx (Négus) (foulard vert sur la tête), Jacques Lévy (Tapir) - Commissaire Général (foulard bleu), Robert Munnich (Écureuil), Lison Cohen-Jonathan (Corail) (d'Alger).
  • En 1945, il devient Routier au clan Josué. A ce titre, il participe au Jamboree de la Paix à Moisson en 1947.
  • En octobre 1947, il est nommé Chef de la troupe Josué et membre de la direction du groupe local Chéma Israël.
  • En 1957, il est nommé Commissaire général du mouvement, fonction bénévole qu'il occupera jusqu'en 1963. Son mandat sera marqué par de nombreuses initiatives et orientations qui marqueront durablement le mouvement :
    • il veille à s’entourer d’équipes de responsables aguerris, expérimentés, complémentaires chacun mettant ses compétences au service de la collectivité.
    • il crée les équipes de branches sachant prendre en charge la formation des jeunes chefs tant sur le plan « scoutisme » que sur le plan « judaïsme ».
    • il impulse une dynamique et investit dans le devenir des cadres et futurs cadres : c’est l’âge d’or des stages de formation, des WE de formation régionaux, des publications à vocation pédagogique, des voyages EI en Israël, des innovations et des initiatives nationales originales telles les Promotions qui s’adressaient aux CP et aux CC, les séminaires d’études juives, l’achat des terrains du Mont-Dore, ....
  • En 1962, Tapir doit faire face à l’arrivée massive des Juifs d’Algérie. Il mobilise le mouvement pour accueillir et intégrer les EI d’Afrique du Nord qui apportaient dans leurs bagages vitalité et expérience.
  • En 1963, c'est l'année du quarantième anniversaire des EI. Pendant deux ans, Tapir orchestre avec l’aide des cadres permanents, des équipes nationales et régionales ainsi qu’avec de nombreux anciens, la préparation, l’organisation et la réalisation d'un rassemblement qui eut incontestablement un effet « tremplin » dans la vie du Mouvement.
  • A l’issue du Conseil national qui suit ce rassemblement, Tapir est élu Président du Mouvement, mandat qu’il assuma jusqu’en 1966.
  • En quittant le Mouvement, Tapir prend de nouvelles responsabilités comme Secrétaire général de l’Alliance israélite universelle (A.I.U.) puis comme Directeur général.


Le président Steg lui a rendu hommage lors de la réunion du comité central de l’Alliance israélite universelle (AIU) du 18 mars 2009 :

« Travailleur, intelligent, ayant une parfaite connaissance des dossiers, M. Lévy a été d’un soutien précieux. Orphelin très tôt d’un père qui avait été gazé pendant la Première Guerre mondiale, il était pupille de la nation. Sa mère l’a élevé quasiment seule ainsi que son frère. Elle travaillait au CASIP et c’est ainsi qu’elle a pu le cacher pendant l’Occupation. C’est grâce à sa mère et à tout l’amour qu’elle lui a prodigué qu’il a pu se construire.

Puis, sa rencontre avec les Éclaireurs israélites de France a été un événement qui a marqué sa vie. Il a connu les meilleurs d’entre eux, qui l’ont véritablement formé. Pénétré de leur enseignement, à savoir la vertu, le sens du devoir, il a gravi les différents échelons de l’organisation jusqu’à en devenir commissaire et ensuite président de l’Association des Éclaireurs israélites de France.

Dans sa vie professionnelle, son autre grand soutien a été le président Jules Braunschvig, qui l’a fait venir à l’Alliance, l’a nommé directeur, l’a encouragé et a reconnu ses compétences. Lorsqu’il a été nommé chevalier de l’Ordre du Mérite puis chevalier de la Légion d’honneur, Jules Braunschvig, en lui remettant ces distinctions, s’est adressé à lui avec une affection quasi paternelle.

Jacques Lévy, homme d’une grande modestie, discret, rigoureux, mais tout à la fois chaleureux, a été très apprécié du personnel de l’Alliance ».

« Zikhrono Le’vraha, qu’il soit pour nous source de bénédictions »


Distinctions[modifier | modifier le wikicode]

  • Chevalier de la Légion d’honneur
  • Chevalier de l'Ordre du mérite
EEIF Lion de bronze 2015.png


Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]


Précédé par Jacques Lévy Suivi par
Lucien Fayman
EEIF 2013.png

Commissaire général des Éclaireuses et éclaireurs israélites de France
de 1957 à 1963.

Edgard Guedj
Précédé par Jacques Lévy Suivi par
Lucien Fayman
EEIF 2013.png

Président des Éclaireuses et éclaireurs israélites de France
de 1963 à 1966.

Marguerite Klein



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Éclaireuses et éclaireurs israélites de France
Éclaireuses et éclaireurs israélites de France
Président : Jérémie Haddad
Commissaire général : Karen Allali
Commissaire2 : (aucun)
Tranches d'âge : Bâtisseurs (8/12 ans)Éclaireuses et éclaireurs (12/15 ans)Perspectives (15/17 ans)Compagnons (+18 ans)Aînés (... jusqu'à 120 ans !)
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