Henri-Pierre Debord
 
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Éclaireuses et éclaireurs de France. |
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France. |
Henri-Pierre Debord est une figure éminente des Éclaireuses et Éclaireurs de France (EEDF). Né en 1948, il rejoint les Éclaireurs à l'âge de 13 ans en 1961, suite à la mutation de son père à Bourges. Son parcours dans le mouvement est marqué par un engagement constant et une passion pour le scoutisme, qui a influencé plusieurs générations d'éclaireurs[1].
Parcours aux Éclaireuses et Éclaireurs de France[modifier | modifier le wikicode]
Débuts dans le scoutisme[modifier | modifier le wikicode]
Henri-Pierre Debord intègre les Éclaireurs en 1961, année du cinquantenaire du mouvement. À cette époque, le groupe local de Bourges comporte une meute, une troupe de garçons et une troupe de filles, bien que le mouvement ne soit pas encore coéduqué. Dès l'âge de 17 ans, en 1966, il décide de devenir responsable dans le mouvement, affirmant son engagement et son dévouement. Il se distingue par son attachement à la promesse scoute et aux valeurs de l'engagement, malgré les débats internes sur la nature de ces engagements.
Implications régionales et nationales[modifier | modifier le wikicode]
En 1970, Debord rejoint l'équipe régionale (ER) de la branche verte tout en continuant de s'impliquer au sein du groupe de Bourges. En 1971, il fonde un clan et participe à l'organisation d'un camp à Cantobre, une expérience marquante pour lui et ses compagnons. Il se souvient particulièrement d'un membre du groupe, un des "frères Krol", qui a contribué de manière significative à la logistique du camp.
Les Assises d'Avignon et la période des réformes[modifier | modifier le wikicode]
La période 1974-1975 est marquée par les Assises d'Avignon, un moment crucial de réflexion et de débat au sein des EEDF. Henri-Pierre fait partie de l'équipe des 18, responsable de la coordination des commissions et du compte-rendu de l'ambiance des 62 commissions. Il se distingue par sa volonté de créer des liens entre les différents courants de pensée au sein du mouvement, malgré les tensions et les divergences.Les Assises d'Avignon ont été un tournant pour les EEDF, avec des débats intenses sur des sujets tels que l'uniforme, l'engagement et la promesse. Debord se positionne comme un modéré, cherchant à concilier les extrêmes tout en restant attaché aux principes fondamentaux du scoutisme.
Engagement continu et évolution des EEDF[modifier | modifier le wikicode]
Après les Assises, Debord intègre l'équipe nationale de la branche verte, puis de la branche rouge, à l'appel de François Baize. Il est élu au Comité Directeur (EEDF) en 1985. Son engagement se poursuit avec la participation à de nombreux projets et initiatives visant à moderniser et adapter le scoutisme aux défis contemporains[2].
Relations avec la Pologne[modifier | modifier le wikicode]
Henri-Pierre Debord a joué un rôle crucial dans le développement des relations internationales des EEDF, en particulier avec la Pologne. Dès les années 1970, il a été impliqué dans les échanges entre les Éclaireurs de France et les harcerze polonais (scouts polonais). Ces échanges ont permis de renforcer les liens de solidarité et de coopération entre les deux mouvements scouts, favorisant les échanges culturels et éducatifs.
En 1975, Debord participe à une délégation des EEDF qui se rend en Pologne pour établir des contacts officiels avec les scouts polonais. Cette visite a été marquante et a jeté les bases d'une collaboration durable. Les échanges ont inclus des camps conjoints, des formations et des échanges de pratiques pédagogiques. Debord a été un fervent défenseur de ces initiatives, voyant dans la coopération internationale une manière de renforcer les valeurs du scoutisme et de promouvoir la paix et la compréhension mutuelle. Ces relations ont également permis aux jeunes scouts français de découvrir la culture polonaise, de participer à des activités communes et de créer des liens d'amitié durables. Pour Debord, ces échanges étaient essentiels pour ouvrir les horizons des jeunes et leur permettre de comprendre la diversité du monde tout en partageant des valeurs communes.
Contribution et influence[modifier | modifier le wikicode]
Tout au long de son parcours, Henri-Pierre Debord a été un acteur clé dans l'évolution des EEDF, œuvrant pour une plus grande inclusion, l'égalité et l'engagement des jeunes dans le mouvement. Sa vision du scoutisme allie tradition et modernité, mettant l'accent sur l'engagement personnel et le respect des valeurs fondatrices du scoutisme. Il a contribué à des projets significatifs comme le développement de la mixité et l'intégration des valeurs laïques dans les pratiques scoutes.
Héritage[modifier | modifier le wikicode]
Henri-Pierre Debord reste une figure inspirante pour les générations d'éclaireurs, symbole d'un engagement désintéressé et d'une passion pour l'éducation des jeunes par le scoutisme. Son parcours au sein des EEDF est marqué par des initiatives audacieuses et une volonté constante d'adapter le mouvement aux enjeux contemporains tout en préservant ses valeurs essentielles. Son influence perdure à travers les projets et les réformes qu'il a initiés, faisant de lui un pilier de l'histoire des EEDF.
Notes et références
- ↑ Owen Poirier, Entretien avec Henri-Pierre Debord, 2022.
- ↑ Owen Poirier, Le « mai 68 des éclés ». Les Éclaireuses, Éclaireurs de France et les Assises de 1974 (1971-1985), mémoire de master 1 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2023.
