Hauts-de-France

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Hauts-de-France
Blason de la région
Blason de la région
Nombre de groupes (approx.) :
Nombre d'habitants : 6 004 108 hab. (2018)
Densité de population : 189 hab./km2
Taux de boisement : 13,4 %
Hauts-de-France

Les Hauts-de-France sont une région administrative du nord de la France, créée par la réforme territoriale de 2016. Résultat de la fusion du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie (elles-mêmes créées en 1972), elle s'est d'abord appelée provisoirement « Nord-Pas-de-Calais Picardie ».

Elle s'étend sur 31 806 km2 , et compte cinq départements : l'Aisne, le Nord, l'Oise, le Pas-de-Calais et la Somme. Elle est présidée par Xavier Bertrand depuis le 4 janvier 2016 et son chef-lieu est Lille, principale ville de la région et auparavant déjà chef-lieu du Nord-Pas-de-Calais. Amiens, chef-lieu de l'ancienne Picardie, est la deuxième ville de la région.

Scoutisme dans les Hauts-de-France[modifier | modifier le wikicode]

Groupes et mouvements scouts[modifier | modifier le wikicode]

Pour les articles de Scoutopedia relatifs aux groupes des Hauts-de-France, voir la page : groupe des Hauts-de-France.

Pour la liste des groupes recensés par mouvement, ainsi que l’organisation des régions ou territoires scouts (subdivisions géographiques définies par les principales associations de scoutisme) :

Lieux liés au scoutisme[modifier | modifier le wikicode]

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Histoire du scoutisme[modifier | modifier le wikicode]

L'histoire du scoutisme est fort ancienne puisque l'on retrouve certains des premiers fondateurs du scoutisme dans la région et ce, quelles que soient les tendances de scoutisme que l'on observe.

En septembre 1911, Sir Francis Vane et les British Boy Scouts (BBS) organisent pendant une semaine un camp à Hardelot près de Boulogne-sur-Mer. Les Éclaireurs de France sont déjà présents en 1913, notamment à Creil (Oise) où ils suivent les cours de préparation militaire[1]. Après des essais à Mouscron (Belgique), le père Jacques Sevin fonde en 1919 la première troupe catholique à Lille, avec Xavier Sarrazin.

À partir de 1919, la Picardie est au cœur des opérations du Comité américain pour les régions dévastées (CARD) qui a été installé au château de Blérancourt (Aisne). Cette organisation va notamment susciter la création de troupes d'éclaireurs et créer des camps à Anizy-le-Château, à Corcy (Aisne), à Saint-Crépin (Oise) ou au château de Cappy près de Verberie (Oise). Le CARD soutient le premier camp interfédéral qui se tient près de Compiègne, au Francport, du 30 juillet au 6 août 1921. Il réunit les trois fédérations françaises : Éclaireurs de France (EDF), Éclaireurs unionistes (EUF) et Scouts de France (SDF). Le camp qui fonctionne sous la responsabilité d'Henri Marty, avec le britannique Francis Gidney comme conseiller, reçoit la visite de Baden-Powell, le 18 août 1921, à Saint-Pol-sur-Ternoise, dans le Pas-de-Calais (62). On estime qu'une vingtaine de camps s'y sont tenus entre 1921 et 1922, sous la responsabilités d'Emile Guillen pour les EDF et de Jean Beigbeder pour les EUF.

La 1re Cuts (Oise) semble la première troupe affiliée aux SDF après les unités qui fondent le mouvement en 1920[2]. En 1922, la province de Picardie existe, dotée d'un commissaire. Deux ans plus tard, le diocèse d'Amiens (Somme) compte 3 districts. Peu après la création des Scouts de France, 2 districts sont constitués pour la région lilloise, puis la province de Flandres est confiée à Bernard de Huy. Pierre Barrois lui succède en 1930 comme commissaire de province. Le Pas-de-Calais est érigé en 1928 en province d’Artois, dont le commissaire sera jusqu’en 1944 le Comte Adrien d’Esclaibes.

Les fêtes de Noël 1929 à Berck marquent le début du scoutisme d'extension chez les SDF : les routiers de Paris et de Lille venus distraire les enfants tuberculeux reviennent avec l'idée que ces malades pourraient aussi pratiquer le scoutisme[3]. La croissance numérique des SDF de Flandres-Artois est remarquable : l’Artois compte 619 scouts en 1933, 1 021 en 1936, 1 411 en 1940. La Flandre en compte 2 071 en 1933, 2 686 en 1936, 4 280 en 1940. A intervalles réguliers, de grands rassemblements regroupent tous les scouts d’une province : 1928 à Villers-Châtel pour l’Artois, 1933 à Somain pour la Flandre.

Issus de la troupe Scouts de France 1re Lens (Pas-de-Calais), les Scouts et Guides de Riaumont apparaissent vers 1960. Ils sont membre fondateur des Scouts Saint Georges en 1968, puis de l'Association française de scouts et guides catholiques en 1981, et s'affilient aux Éclaireurs neutres de France en 2002.

Les Éclaireurs israélites de France créent leur camp-école à La Chapelle-en-Serval, dans l'Oise, en 1933. La propriété sera confisquée pendant l'Occupation. Les EIF y reviennent en août 1946 pour le premier conseil national de l'après-guerre.

Dans les années 1980-1990, la région voit l'activité d'un mouvement particulier, les Raiders du nord, qui ne s'étendra pas au delà de la région. A l'occasion du centenaire du premier conflit mondial, l'Association des Guides et Scouts d'Europe tourne le film Le secret de Confrécourt sur les lieux mêmes des conflits.

Camper dans les Hauts-de-France[modifier | modifier le wikicode]

Plus d'informations sur l'histoire, l'administration, l'économie etc. sont disponibles sur Wikipedia.


Wikipedia-logo.png Voir l'article Wikipédia : Hauts-de-France


Paysage[modifier | modifier le wikicode]

La région Hauts-de-France a la particularité d'être une région particulièrement peu boisée avec 13,4 % de sa surface contre 29 % en moyenne au niveau nationale. Cela est particulièrement vraie au nord de la région. De grands massifs boisés, pour partie issus des anciennes forêts royales, se trouvent dans le sud de la région. On trouve également plus de surfaces forestières au sein des deux PNR - Parcs Naturels Régionaux - des Caps et Marais d'Opale et de l'Avesnois.

En termes de paysage, on trouve de grandes plaines agricoles, essentiellement céréalières en openfield et des paysages de bocages, en Thiérache, dans l'Avesnois ou dans les marais d'Opale. La Picardie et la côte ouest sont peu urbanisées, ce qui offre de nombreuses possibilités de trouver des lieux de camp en sollicitant les agriculteurs de ces zones, à une demi-journée de la région parisienne.

Malgré sa façade maritime importante, le scoutisme marin est peu développé en Hauts-de-France, la région compte 3 groupes marins, au sein de l'AGSE. La culture marine est moins développé qu'en Bretagne, Normandie, Méditerranée ou côte atlantique. Le relief est très peu présent, tout juste de nombreux vallons sur certaines zones, la neige est rare et l'on ne trouve logiquement aucune unité alpine. Le territoire compte en revanche de nombreux cours d'eau, qui donnent notamment leurs noms aux départements et de nombreuses zones humides, la pratique du canoë et les activités de radeaux sont donc tout à fait possibles.

Il vaut mieux ne pas avoir peur de la pluie en Hauts-de-France, le climat est assez humide avec des influences océaniques très fortes, ce qui fait des scouts de la région des jeunes généralement assez débrouillards quand l'eau vient à tomber.

Culture[modifier | modifier le wikicode]

La région est très riche en ce qui concerne la culture et l'on peut facilement développer de grands thèmes historiques :

  • les premiers temps de la France, Childéric Ier a été notamment enterré à Tournai, juste de l'autre côté de la frontière, et Clovis était établi dans le nord de la Francie, aux alentours de Soissons (où eut lieu le fameux épisode du vase) et de Laon (capitale un court temps de son royaume).
  • le temps des cathédrales, la Picardie étant considérée comme le berceau des cathédrales gothiques, elles sont nombreuses en ces terres : Amiens, Beauvais, Laon, Noyon, Soissons, Senlis.
  • la chevalerie n'est pas en reste, de nombreux grands capitaines étant originaires de cette région. Différents vestiges médiévaux et villes avec un beau cachet sont présentes : Septmonts, Laon, Coucy-le-Château, Pierrefonds.
  • enfin le tourisme de mémoire est très développé, avec de nombreux sites commémoratifs du premier conflit mondial, comme le chemin des dames par exemple.

Liens et références[modifier | modifier le wikicode]

Liens internes[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Nature[modifier | modifier le wikicode]

Culture[modifier | modifier le wikicode]

Jeunesse[modifier | modifier le wikicode]


Notes et références


  1. Un "journal scout" paraît à Reims - ... et ailleurs sur histoire-du-scoutisme-laique.fr, 7 octobre 2011. Consulté le 23 novembre 2021 sur le site de l'Association pour l'histoire du scoutisme laïque.
  2. Yves Combeau, Nouvelle histoire du scoutisme catholique en France, Éditions Monceau, Paris, 2010, 258 p. (ISBN 2-9536-3660-4).
  3. Jean Peyrade, Scouts et guides de France, éditions Fayard, 1961, 279 p., p. 183.


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