Georges-Henri Sainte-Marie

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Georges-Henri Sainte-Marie
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Fondateur

Fondateur.

Personnalité association des scouts du Canada

Association des scouts du Canada.

Personnalité canadienne

Canada.

Georges-Henri Sainte-Marie est instituteur puis directeur d'école à Longueuil, en Montérégie.

En 1922, lors d'un pèlerinage à Lourdes (France), il découvre les brancardiers scouts et entre en relation avec les Scouts de France.

En 1925, il crée avec ses élèves la première troupe francophone québécoise, la 1re Longueil sur la paroisse St Antoine et avec les enfants du collège privé, avec le vicaire Hector Quesnel comme Aumônier. Leur foulard était blanc avec une bordure jaune pour représenter les couleurs du Saint-Père.

Cette fondation se faisait sans lien à l'époque avec le Canadian General Council[1] de la Boy Scout Association, mais soutenue par la 19e troupe des Scouts de France de Paris[2] qui leur feront parvenir de uniformes.

Le curé de la paroisse, l’abbé Georges Payette, homme de grande sagesse et de grande bonté, se contenta d’acquiescer tacitement en disant Pas contre, pas pour. Il voulait que le mouvement fasse ses preuves en ce disant que le temps fera bien les choses. Le 19 juin 1925, la Société Saint-Jean-Baptiste de Longueuil, qui protégeait au niveau corporatif pour des raisons d'assurance et de financement le groupe, jugea bon de demander à Mgr Georges Gauthier d'obtenir l’autorisation de commencer une expérience dans le style des Scouts de France, d'affilier la troupe au Bureau International des Scouts Catholiques dont le siège était à Rome et puis la bénédiction de l’Évêque. Ayant tout reçu, la troupe avait maintenant la conscience tranquille lui permettant de continuer son œuvre.

Après quelques mois de techniques, la troupe se rendit à Boucherville pour une retraite de 2 jours. Les 9 scouts et le chef firent leur promesse selon le texte du Père Sevin : « Sur mon honneur, avec la grâce de Dieu, je m'engage: à servir de mon mieux, Dieu, l'Église, ma Patrie; à aider mon prochain en toutes circonstances; à observer la loi scoute ». Le livre du Père Sevin Le Scoutisme était utilisé par la troupe pour comprendre comment les français adaptaient le scoutisme anglais pour servir l'idéal chrétien.

Ils se redirent une peu plus tard dans l'été sur l'Île Paré dans la Rivière des Mille-îles y vivre leur premier camp d'été 1926 qui dura 8 jours à Sainte-Rose[3].

Georges Sainte-Marie entretient une correspondance[4] suivie avec Paul Coze, Commissaire National Eclaireurs (CNE) des Scouts de France qui est aussi venu en visite officielle en 1928.

Au cours des années suivantes, quatre autres troupes sont lancées à Montréal[5] et fondent, avec celle de Georges Sainte-Marie, les éclaireurs canadiens-français, dont il fut secrétaire jusqu'en 1934.


Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Histoire du scoutisme canadien-français



En 1935, sous l’impulsion du cardinal Villeneuve, cette Fédération catholique des éclaireurs canadiens-français va disparaître pour laisser place à la Fédération des scouts catholiques de la province de Québec, reconnue par le la Boy Scout Association.


Notes et références


  1. Le Conseil général canadien, à l'époque une division de l'association britannique, deviendra éventuellement la Boy Scouts of Canada, aujourd'hui Scouts Canada.
  2. Yves Combeau, « Histoire du scoutisme à Paris - Troupes 10e à 19e » sur 27paris.net (archive). Consulté le 1er août 2022
  3. Voir Sainte-Marie, « Premières expériences de scoutisme canadien-français », dans L'Action française, vol. XVIII, n°1, juillet 1927.
  4. Lettres dans le fonds Paul Coze, au Laboratoire scout de Riaumont.
  5. Aux deux troupes des frères Morel s'était ajoutées en 1928 une troupe au collège Saint-Ignace et une autre à Saint-Lambert. Les débuts de ce scoutisme à Montréal ont été racontés dans une brochure polycopiée à 75 exemplaires en 1944 et signée G.M.,s.j. (Guy Ménard).