Extension (Scouts de France)
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Scouts de France. |
Guides de France. |
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Auteur : | Chefs de la 9e Lille |
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Histoire[modifier | modifier le wikicode]
La branche Extension des Scouts de France apparaît en 1927, peu de mois après la création de la branche anglaise, à l’initiative de chefs de la 9e Lille, troupe du père Sevin.
Les unités sont fondées à Berck (Pas-de-Calais) dans les sanatoria où, à l’époque, de nombreux jeunes vivent allongés en permanence, victimes de maladie des os ou respiratoires. Le père Sevin écrit une chanson sur eux « La voix des allongés » dès 1927 qu’il dédia à ses assistants Alfred Marchand et André Noel, chefs de la 9e Lille, fondateurs de la branche Extension des Scouts de France[1].
L’annuaire 1930 des SDF signale 2 troupes à Berck (1re et 2e) et une meute de louveteaux 3e (Berck). La 1re a son local à l’hôpital hélio-marin qui existe toujours. Une quatrième troupe existe : il s’agit d’une troupe par correspondance, la troupe Saint-Paul, dont le chef est à Cambrai (Nord). Le système des cahiers tournants rempli par chaque scout sera souvent employé. Avant guerre, l'aumônier des troupes Extension est le père Michel de Paillerets.
Avant l'invention des antibiotiques, le seul traitement possible de la tuberculose était l'isolement du patient de sa famille (afin de ne pas contaminer ses proches), le repos et la bonne nourriture qui augmentent la résistance de son système immunitaire. Environ un tiers des jeunes patients guérissaient au bout d'une année de ce type de régime. Petit à petit, des activités leur étaient permises avec plus de contact social (repas pris en commun, jeux, etc.). Le preventorium accueillait les contaminés n'ayant pas encore développé la maladie, le sanatorium les malades.
Les troupes sont généralement constituées par type de handicaps (polio, aveugles, sourds-muets, allongés, pulmonaires...) et souvent organisées au sein d’établissements : hôpitaux, sanatoria, préventoria.
En 1937 les SdF regroupaient 650 garçons en une vingtaine de troupes d'allongés.
Après guerre, il existe trois types d'unités : des unités d'établissement (comme au sanatorium de Berck), des unités demi-actives (regroupant des malades ou infirmes disséminés dans une même ville), et des unités par correspondance (regroupant des malades ou infirmes de tous les coins de France). Le 1er octobre 1947, les SdF recensent 1 500 scouts malades ou infirmes, répartis sur 15 meutes, 31 troupes et 23 clans d'Extension.
En 1955, il existe 111 unités d'extension SdF (dont 28 nouvelles) pour environ 2 000 garçons, mais 16 unités ont disparues faute d'encadrement. Elles se répartissent alors de la manière suivante : 11 unités de sourds-muets, 13 unités d'aveugles, 23 unités d'allongés, 20 unités de pulmonaires, 23 unités de paralysés, et 21 unités comportant des malades chroniques. Cette année là, la branche crée un brochure "Scoutisme et malade" et réalise la transcription en braille des revues Louveteau et Scout !
En 1957, au jamboree du Canada, une délégation des SDF sera composée de polio, de sourds-muets et d’aveugles.
En 1960, les SDF auraient eu 2 500 garçons et 450 chefs dans 120 unités Extension, et les Guides de France 1 000 [2].
C'est ainsi qu'en 1960 existent à Marseille la 46e meute de louveteaux paralysés fondée en 1953, la 46e troupe d’éclaireurs paralysés fondée en 1955, la 71e meute de louveteaux aveugles, la 71e troupe d’éclaireurs aveugles et la 71e meute de louveteaux sourds. Il y a en 1961 100 scouts handicapés sur Marseille (p 89).
Les SDF et GDF ont lancé en 1956 l’Association nationale des amis de l’extension[3] (ANAE) qui existe toujours afin de proposer des vacances de qualité aux handicapés physiques ou mentaux.
Avec l’évolution des structures accueillant des handicapés marqués par la fin de nombreux internats et l’évolution du regard sur le handicap, les troupes spécialisées disparaissant progressivement dans les années 60.
Aujourd'hui, les Scouts et guides de France perpétuent cette proposition adaptée aux jeunes handicapés sous la forme du service Vent du Large.
Responsables[modifier | modifier le wikicode]
Jacques Astruc, commissaire des Scouts de France jusqu'à son décès en 1959, consacra une longue partie de sa vie à l'Extension. Il est le fondateur en 1955 de l’Arc en ciel, bulletin de liaison des éducateurs Scouts de France au service de l’enfance inadaptée.
En 1948 le scoutisme d'extension est dirigé par Jean Muriel, avec comme aumônier le R.P. Hégo.
De 1952 à 1960, les Commissaires nationaux responsables de cette Branche Extension ont été successivement Jean Muriel, François Girard-Buttoz et Yvon de Billy.
En 1961, le responsable est Marc Ehrhard, l'aumônier National est l'Abbé Pierre Duben.
Insignes[modifier | modifier le wikicode]
Annexes[modifier | modifier le wikicode]
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
- Branche auxiliaire des Guides de France
- Branche Extension EDF
- Branche Extension dans le monde
Sources[modifier | modifier le wikicode]
- Jean-Jacques Gauthé, « Scoutisme et handicap chez les Scouts de France » sur latoilescoute.net, 3 mars 2004. Consulté le 27 janvier 2022
- Voir aussi n° spécial 177 du Chef EDF de juillet 1937 consacré au scoutisme d'extension.
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Notes et références
- ↑ Les chansons des Scouts de France, 1947, p. 64
- ↑ Jean Peyrade, Scouts et guides de France, Fayard, 1961, p. 184-185
- ↑ http://www.anae.asso.fr