Danse de la légende du feu
La Légende du Feu a été écrite par le père Jacques Sevin pour Chamarande, et c'est là qu'elle a été dansée pour la première fois. Le Père écrit : les altérations dont elle a été l'objet nous invitent à donner ici la seule façon correcte et élégante de la danser. Les explications suivantes sont donc de l'auteur même du chant.
Comment on doit danser la légende du Feu[modifier | modifier le wikicode]
Remarques préalables[modifier | modifier le wikicode]
Deux remarques d'abord :
- Le nombre de danseurs n'est pas indifférent. Pour un feu limité par des bûches de 2 mètres de long environ, il faut 16 danseurs au maximum, quatre face à chaque côté (12 est un peu juste)
- Pour éviter l'essoufflement et assurer la régularité de la danse, les danseurs ne doivent pas chanter. Le chant est donné par un autre groupe, qui ne danse pas, celui-ci veille en chantant à ce que les danseurs puissent suivre le rythme du chant
Chorégraphie[modifier | modifier le wikicode]
- Les danseurs forment le cercle autour du feu, en se donnant la main.
- Durant le couplet l'on s'approche ou s'éloigne alternativement du feu ; durant le refrain seulement l'on danse en rond,
- Mouvement du couplet :
les scouts mettent la flamme
Partant du pied gauche, marche vers le feu, en prononçant "flam", on met le pied gauche sur le rebord du feu.
Au bois résineux : marchant à reculons on se retrouve à son point de départ sur la syllabe "neux".
Ecoutez chanter l'âme : départ du pied gauche comme au 1° vers; pied gauche sur le feu à la syllabe âme.
Qui palpite en eux : retour à reculons, sur la syllabe "eux".
Cette marche aller et retour doit être rythmée, légère, sur les pointes, accompagnée d'un léger balancement des bras,
- Mouvement du refrain :
Le refrain est une ronde ; ce n'est pas une farandole échevelée ; ronde cadencée et régulière : éviter absolument de courir.- Monte flamme légère, Feu de camp, si chaud, si bon : on tourne, vers sa droite. Les mains unies, en sautant légèrement sur ses pointes (le chant dit : mystérieux et très doux - donc rien de violent).
Sur la syllabe "bon" (1er temps de la 2e mesure) repart vers la gauche tandis qu'on chante :
dans la plaine ou la clairière, monte encore et monte donc. Remarquez le mezzo forte du chant.
Sur la syllabe "donc", chacun si l'on a dansé régulièrement doit être revenu à sa position de départ.
On commence alors un 3e mouvement, reprise de marche vers le feu. - Sur la syllabe "Mon" (2e temps de la 9e mesure], on marche vers le feu comme durant le couplet, mais à la dernière syllabe de la répétition : monte encore et monte donc, on monte des deux pieds sur le cadre. 4 danseurs de chaque côté, en élevant au moment où l'on arrive, les bras vers le ciel, les mains restant unies.
On demeure ainsi immobile durant le point d'orgue, sur "donc".
- Monte flamme légère, Feu de camp, si chaud, si bon : on tourne, vers sa droite. Les mains unies, en sautant légèrement sur ses pointes (le chant dit : mystérieux et très doux - donc rien de violent).
- Puis, tandis qu'on chante Feu de camp si chaud si bon, on redescend en ramenant les bras à leur position normale et l'on revient à reculons à la place où l'on doit se trouver, sur la syllabe "bon".
Sous peine de rendre la chanson inintelligible, les couplets doivent être chantés dans l'ordre. Pour abréger on peut sauter les couplets 7 à 12. Les couplets 15 et 16 doivent être chantés et dansés de plus en plus lentement. À la fin du dernier refrain, le cercle étant alors à sa plus grande dimension, les danseurs, en conservant encore les mains unies, saluent en s'inclinant vers le feu.